J.P NILOR sur MARTINIQUE 1ère radio

Dimanche 14 janvier 2018

« Il y a des pratiques auxquelles on adhère ou auxquelles on n’adhère pas, le choix de voter à l’élection présidentielle, c’est un choix qui a été celui du MIM pendant plus de quarante ans, moi je ne peux pas changer d’option sans un débat réel en interne par exemple, en tout cas c’est le point de vue que je défends et que je défendrai tout le temps. Je considère qu’il faut aller de l’avant mais il y a eu des choix de soutien de candidats aux différentes élections, je n’ai pas approuvé personnellement : aux élections sénatoriales, législatives, cela a commencé depuis les municipales de 2014. Mais c’est de cette richesse là qu’on doit tirer quelque chose de positif. »

Claude LISE  sur RCI

Dimanche 14 janvier 2018

Il y a une crise, personne ne peut considérer qu’il ne s’est rien passé, j’ai eu l’occasion de dire que j’avais été surpris par les propos d’Alfred Marie-Jeanne.
je l’avais vu quinze jours auparavant lors de l’inauguration de la maison d’accueil des touristes au terminal croisière, nous nous sommes vu comme d’habitude très normalement, nous avons échangé et pendant ces 15 jours, je n’ai participé à aucune réunion, la seule manifestation publique à laquelle j’ai participé c’est un hommage le samedi juste avant le dimanche où il y a eu ces propos, un hommage à Madelaine De Grand Maison.
Et voilà que le dimanche, je suis en famille et on m’appelle et on me dit : Est-ce que tu as écouté RLDM, je dis non, qu’est-ce qu’il y a eu et on m’apprend, je n’ai pas cru, j’ai cru qu’on me racontait des histoires il a fallut qu’on me fasse entendre à partir du soir et surtout le lundi, le lendemain matin qu’on me fasse entendre des extraits de la bande enregistrée pour que je me rende à l’évidence.
Il n’y a eu aucun signe précurseur, rien ne s’est passé et j’ai découvert, alors évidemment mon premier mouvement était de me dire, il s’agit d’un mouvement d’humeur, peut-être que quelqu’un lui a dit quelque chose, il y a des gens qui m’ont dit : on t’a vu à l’enterrement de Mr Cordemi qui était un grand ami on m’a dit des choses comme cela mais ce n’était pas ça car très rapidement j’ai su qu’il y avait des SMS qui circulait depuis plusieurs jours annonçant qu’il y aura une déclaration du Président Alfred Marie-Jeanne sur RLDM et il y aura des révélations et je sais qu’il y a des gens qui se sont retrouvés, ce jour-là il n’était pas seul, il était entouré.
Bien entendu , je ne suis pas là pour polémiquer, vous pensez bien qu’on est un petit pays, je sais exactement qui a dit quoi qui a fait quoi qui était où etc..mais je ne vous en dirai rien du tout ce n’est même pas la peine de me poser la question puisque je ne veux pas mettre de l’huile sur le feu c’est pas mon objectif actuel mais j’ai acquis la conviction que c’était une affaire préméditée,
Entre un mouvement d’humeur que j’aurais pu ne même pas relever ,les excès verbaux, on sait que le président du conseil exécutif en est coutumier donc on va pas s’effaroucher parce que il a fait une sortie, mais là il y avait quand même des propos qui étaient des propos diffamatoires, allant jusqu’à dire que j’étais dans un complot pour lui créer des problèmes judiciaires, là c’est de la diffamation pure et simple ce n’est basé sur rien et qui peut croire ça, heureusement je n’ai pas encore rencontré un Martiniquais qui ai cru à cette fable.
Alors il faut se poser la question Pourquoi ? Est-ce que c’est simplement parce que des gens, que j’ai parfaitement identifié vont raconter : il a dit ceci, ou j‘étais à l’enterrement à côté de x, il est allé à la veillée de la mère de Letchimy ; je n’ai pas déduit qu’il montait un complot contre moi par exemple. Donc il faut mettre tout cela de côté et se sont des circonstances aggravantes mais ce n’est pas le problème réel.
Le problème réel c’est que j’ai compris qu’une fois de plus dans ma vie politique, je gène, je gène pourquoi ? parce que je dis des choses qu’on a pas envie d’entendre et ce que je dis et qui déplait c’est tout simplement que oui nous avons une collectivité qui a eu un héritage lourd avec un passif qu’ont laissé les autres et surtout un endettement important et plus encore des engagements financiers importants et plus encore un volet de dettes Sur cela tout le monde est à peu près d’accord, ensuite je dis qu’à enveloppe financière donnée même si elle est réduite, l’efficacité du service que nous rendons à la population est fonction aussi de la qualité du service, de la fluidité des procédures, de la rapidité avec laquelle on répond à des dossiers , de la réponse que l’on donne même quand elle est négative etc.. et que c’est souvent à travers cette relation au quotidien entre des personnes qui viennent avec des demandes, qui cherchent à rencontrer l’élu responsable et puis les difficultés dues à la manière dont nous avons organisé le fonctionnement de la CTM, c’est à travers ça que nous sommes mal jugés et j’explique que les martiniquais comprennent que les possibilités financières ont diminué, mais ils ne comprennent pas que des délais soient toujours aussi longs, ne serait-ce que pour répondre à un courrier Mais derrière ce problème d’organisation ; il y a quelque chose de plus fondamental et c’est là où je gène encore plus, c’est que notre organisation pêche par quoi ? par un excès de centralisation c’est une hyper-concentration du pouvoir au niveau de l’exécutif. L’assemblée est entièrement dépendant de l’exécutif.

De toute ma vie politique je n’ai jamais autant reçu de témoignages de soutien de demande de continuer etc..et je me suis dit que ce serait peut-être pas une bonne chose pour ce que nous sommes engagés à faire de me retirer à la 1ère crise. Non je ne vais pas démissionner, en tout cas pas actuellement.

Alain ALFRED (Président de la CFTU)dans Politique Hebdo

Dimanche 14 janvier 2018

Je considère que nous avons enfin adoptés la bonne méthode de travail puisque en tant que délégataire du service public de transport sur le territoire de la CACEM, nous avons eu à mettre en place une marche à blanc à la demande des autorités organisatrices du transport en 2017 et nous avons rendu un rapport qui avait vocation à aboutir à une rencontre avec les autorités pour définir l’organisation du transport

Nous somme satisfait déjà d’avoir une commande précise.

Paiement de la marche à blanc

De ce que nous a annoncer le 1er vice-président de Martinique Transport, le président de cette institution a d’ors et déjà pris avec son Conseil d’administration des décisions pour payer la moitié, c’est-à-dire 3 millions du montant qui est du.

Alors je crois dans cette affaire on mélange un peu tout, on nous a demandé en 2017 dans la précipitation, tout le monde s’en souvient, de procéder à une marche à blanc et il nous a été demandé de mettre en œuvre tout ce qu’il fallait pour que cette marche à blanc puisse se faire donc pour se faire on nous a confié des missions supplémentaires par rapport à ce qui était prévu.

La première demande avait été évaluée pour une marche à blanc sur laquelle nous avions à mettre en œuvre des outils qui nous étaient mis à disposition et en 2017, le 23 mars, nous avons eu à requalifier le matériel car nous nous souvenons que ce matériel est resté quasiment deux ans sans fonctionner et donc il a fallu reprendre tout cela, faire l’acquisition de pièces, certaines batteries, faire la révision, faire tout ce qui était nécessaire pour faire fonctionner les bus et surtout le périmètre de la commande avait été modifié le nombre de km n’était plus le même.

On s’en souvient les feux n’étant pas opérationnels, il a fallu mettre du personnel sur les voies dans les carrefours, tout cela n’était pas prévu puisque on devait nous restituer un matériel en ordre de marche ce qui n’était pas le cas.

Concernant le salaire des chauffeurs (3300€ avant et 5200€ après la marche à blanc)

Le salaire des conducteurs avait été apprécié par nous-même pour justement faire au moindre cout on avait imaginé d’affecter sur ces bus des conducteurs nouveaux, donc des conducteurs moins expérimentés et donc après une meilleure appréciation nous avons considéré que pour les bus qui sont nouveaux, pour des bus dans lesquels il faut transporter 120 à 140 personnes il fallait aller chercher les conducteurs les mieux expérimentés donc nous avons une différence de salaire chargé avec tout compris. Ce sont des salaires chargés c’est-à-dire que derrière il y a tout ce qui convient : la tenue du conducteur, les risques , les besoins nécessaires y compris les remplacements ; les formations également.

La consommation des bus.

Les 60l au 100km se sont les estimations du constructeur, la réalité c’est que ces bus sont neufs, ils sont en rodage et comme tout véhicule en rodage, ils consomment un peu plus, ensuite il y a pour faire baisser la consommation la manière de conduire donc nous sommes en marche à blanc, nous démarrons ces pratiques la donc il est claire qu’il y a une surconsommation <mais il faut imaginer qu’au moment de la mise en œuvre nous aurons des passagers il y aura donc à la fois une augmentation de la consommation et en même temps le phénomène d’une diminution qui est liée à une meilleure pratique de conducteurs à un meilleur rodage des véhicules donc cela va se stabiliser entre 80 et 90l au 100km.

Nous avons reçu jeudi soir à 22h12 des éléments précis, nous en avons discuté dans le détail vendredi laissez-nous donc le week-end et dès le début de la semaine nous serons en capacité de dire et de voir avec l’autorité la réalité de cette exploitation. Je rappelle que ce que nous avons expérimenté dans le cadre de la marche à blanc ce n’est pas ce qui nous est commandé donc nous sommes obligé de revoir les calculs donc nous allons concevoir avec nos ingénieurs et nos assistants à maîtrise d’ouvrage et restituer à l’autorité délégante les moyens de sa décision et j’imagine simplement que les instances de Martinique transport se réuniront mais celle du groupement d’entreprises qui accompagne la CFTU.