POLITIQUE

Vendredi 7 septembre 2018

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU MIM

A la suite d’un recours intenté par le groupe de réflexion auprès du Tribunal de Grande Instance de Fort-de-France, le MIM est placé sous administration provisoire pendant quatre mois, depuis le 1er juin 2018.

 L’administrateur désigné, maître Miroite, a en charge la  convocation d’une assemblée générale durant laquelle le Conseil d’Administration sera renouvelé, lequel conseil d’administration élira son président, son trésorier et son secrétaire général.

Le cabinet Alain Miroite, administrateur provisoire du Mouvement Indépendantiste Martiniquais, a fixé la date de l’assemblée générale de l’association au 7 septembre à l’espace DD  au Lamentin.

Dans la convocation de cette assemblée générale du MIM qui se fera essentiellement par voie de presse, l’Administrateur Provisoire précise que l’accès à l’assemblée générale ne concernera que les membres à jour de leurs cotisations au 31 décembre 2017. Le règlement des arriérés doit intervenir au plus tard, le 27 août prochain.

LA LISTE DE LA DISCORDE

Une liste de 193 noms, pouvant prendre part au vote, a été transmise par l’administrateur judiciaire Alain Miroite à 16h, soit deux heures avant la tenue du scrutin. Les deux camps ont vivement contesté cette méthode et les marijeannistes  ont bloqué l’accès à la salle de vote.

Après une heure et demie d’attente, l’administrateur judiciaire a quitté l’Espace DD sous bonne escorte.

Il semblerait aussi que les Mariejeannistes reprochaient,   à la liste du groupe de réflexion des Patriotes de comporter des électeurs à jour d’une seule année de cotisation payée hors délais, contrairement  aux règles arrêtées pour L’AG qui stipulaient et exigeaient trois années de cotisation payées avant la date limite.

L’administrateur judiciaire Maître Alain Miroite quittant la salle

Samedi 8 septembre 2018

CONFÉRENCE DE PRESSE DU GROUPE DE RÉFLEXION DES PATRIOTES.

Au lendemain de l’annulation de  l’Assemblée Générale du MIM, le Groupe de Réflexion des Patriotes a tenu à dénoncer l’attitude du camp d’Alfred Marie Jeanne. Pour cela il a organisé une conférence de presse ce samedi à la maison des syndicats.

Les membres du groupe de réflexion ont pris le temps de dénoncer : le comportement déplorable  d’Alfred Marie Jeanne, la suppression d’une vingtaine de noms de militants « du jour au lendemain », ou encore la façon de gérer la situation par l’administrateur judiciaire.  

Lundi 10 septembre 2018

Alain MIROITE, INVITÉ DE L’ÉMISSION « Saw ka di » DU LUNDI 10 SEPTEMBRE.

Une explication sur ce qui s’est passé mérite d’être demandé à ceux qui sont à l’origine du désordre que vous avez évoqué. Je sais que parmi les arguments qui ont été avancés, figure le problème de la liste, le collège électoral à la fois dans sa composition mais aussi parce que la liste qui fixait un peu la géographie de ce collège n’aurait été communiquée qu’une heure avant la tenue de l’Assemblée.

Pour fixer le collège électoral ce n’était pas quelque chose de facile, compte tenu du fait qu’il n’y a pas eu d’élection pendant quand même 2011 et donc dans un premier temps on s’est organisé pour fixer la liste sur des bases consensuelles. On s’est attaché à faire cela plutôt que d’imposer un certain nombre de critères qui étaient purement légaux et donc dans le cadre de cette démarche consensuelle on a convenu de fixer la date limite pour prendre la liste des candidats au 31 décembre 2017, ça c’est un premier point. 2ème limite qu’on s’était fixée c’est que les candidats devraient être à jour de leur cotisation au 27 Août 2018. La difficulté sur ce point est venue du fait que certains membres ont cotisé réellement le 27 août en disant qu’on se met à jour que pour la période 2017, et donc ne se mettaient pas à jour pour la période 2015 et 2014.

Cet aspect a été traité puisque……mais une des parties a indiqué que non , dans la mesure que vous n’êtes pas à jour des cotisations de 2014 vous ne pouvez pas voter pour 2017 et c’est là où la dimension consensuelle cesse d’exister puisqu’à ce moment-là il faut bien tenir compte des exigence de la loi . Quelqu’un ayant payé une cotisation en 2017 on ne peut pas refuser sa présence sur la liste d’autant plus que les statuts du MIM ne prévoient pas de sanction Surtout les sanctions concernant un membre qui n’est pas à jour de ses cotisations, il n’y a pas de sanction, il n’y a pas de mesures prévues, et puis le Conseil d’Administration n’a pas pris de décision concernant ces exclusions donc vous avez déjà un petit problème pour la géographie de ce collège.

Deuxièmement cette liste que nous avions communiqué  à tous les autres candidats, ceux-là nous ont fait observer que sur cette liste il manquait des noms. Il manquait des noms  de personnes qui étaient à jour de leur cotisation et présentent des bulletins d’adhésion avec des vignettes qui témoignent du fait  qu’ils pourraient être à jour. Cela dit, et c’est là où les difficultés apparaissent c’est que finalement il faut trouver la correspondance entre cette liste là et celle qui est transmise au Conseil National  .

Sur le problème de la liste elle-même : sur la liste nous avons rajouté ceux qui nous avaient été communiqués par les partisans qui disaient  que nous étions à jour, mais finalement leur adhésion était disputée nonobstant le fait qu’ils avaient les vignettes.et donc la veille de l’élection nous avons rencontré un peu tout le monde notamment l’une des parties et nous avons, très tard le soir  jusqu’à ne je sais quelle heure, fait le point sur la liste. Cette liste ne posait problème que pour trente personnes et ces trente personnes ont fait l’objet d’un examen à la lumière des listes communiquée au Conseil National à Paris et depuis 2013 on a pointé ces trente noms pour trouver  s’ils avaient été , à un moment ou un autre, mis sur les listes nationales. On en a trouvé que huit, ce qui explique qu’il y avait un litige pour vingt-deux et ça a créer certaines insatisfactions dans l’autre partie. Mais le problème n’est pas j’allais dire un problème impossible à gérer mais dans la mesure où ils ont des vignettes,  une simple démarche judiciaire devrait permettre de rétablir la réalité.

Pour l’instant il faut que je discute avec les uns et les autres mais si l’établissement de cette liste sur la base du consensus s’avère compliqué et que ce consensus est remis en cause à différentes étapes on aura du mal à avoir une liste fondé sur un consensus réel.

A partir du moment où les sujets de crispation sont identifiés que les difficultés sont elles aussi identifiées il devient plus facile d’apporter des réponses alors qu’au tout début nous partions d’une  feuille blanche.

J’ai l’habitude de considérer que lorsque les éléphants se battent c’est l’herbe qui en pâtit donc dans ce contexte-là je ne suis pas étonné parce qu’il faut développer des arguments d’un côté comme de l’autre mais la réalité doit s’imposer d’elle-même.

Je pense que la politique juridique a son temps d’opposition. Le juridique c’est un instrument qu’on utilise au service d’objectif politique c’est clair, moi je   n’entends pas aller sur le terrain politique. Je reste sur le terrain technique sur le terrain technique il y a des difficultés qu’on doit pouvoir surmonter ils ne sont pas insurmontables ce sont des difficultés  que l’on rencontre dans toutes les associations.

DELAIS

Plusieurs mois puisque dans la mesure où vous avez des candidats qui disent je suis inscrit, j’ai les bulletins, j’ai un certain nombre de pièces,  il faudra  chercher la preuve de leur cotisation, les circonstances dans lesquelles ces cotisation ont été comptabilisées au siège, et là ça risque de prendre quelques semaines                                                                                                                                                                

 

Les conditions

Dans cette grande réunion à huis clos, seuls les membres à jour de leur cotisation,  devraient participer à un vote à bulletin secret afin  d’élire le conseil d’administration du parti .

En outre , il ne devrait pas y avoir d’échanges dans la salle. Seules des réponses seront apportées aux questions posées par écrit, jusqu’à 48 heures avant la tenue de l’assemblée.  

Quelques images de l’arrivée d’Alfred MARIE-JEANNE






Alfred MARIE-JEANNE

Camarades, je vous félicite, écoutez bien ce que je vous dis, il y aura une suite contre ces messieurs. Je le dis, je vais faire sortir des dossiers. Je me pose la question : quelle est l’institution, politique, judiciaire qui ait  pu nommer Mr Miroite à la tête de cette monstruosité ?.  Deuxièmement je vais engager une enquête pour demander quelles sont les complicités à ce niveau et y compris de la justice ? Si je parle ainsi c’est que j’ai déjà des preuves et je vais demander au procureur lui-même de quel droit ils se permettent de faire cela.

Je vous remercie pour le succès de ce soir. Mr MIROITE écoutez bien ce que je vais dire : Il n’y a pas eu de vote ce soir et il n’y aura aucun vote par la suite. Vous restez mobilisé. Je le répète il y va de notre responsabilité à nous. Je vous remercie, vive le peuple martiniquais conscient.

TELLIAM Henry

Nous sommes profondément déçus, pas que l’AG ne se tienne pas forcément mais sur le comportement de camarades militants avec lesquels nous avons travaillé, et le comportement notamment de l’ex président du MIM Monsieur Alfred Marie-Jeanne, on est épouvanté par cela.

Vraiment deux poids deux mesures, je ne vais pas parler de collusion entre maître Miroite et le camp Marie-Jeanne, je vais plutôt parler de pression exercée vraisemblablement par le groupe Marie-Jeanne sur Maître Miroite et qui l’a fait un petit peu, je ne sais pas, dévier de sa responsabilité. Il devait selon moi rester sur sa ligne d’administrateur judiciaire provisoire. Il y a eu des pressions exercées et il n’a pas pu résister à cela

En fait on est en démocratie, on est libre dans ce pays on ne doit pas avoir l’influence de qui que ce soit quand on occupe un tel poste. Maintenant, s’il est prêt à reprendre la mission, je ne sais pas, la décision viendra de lui.

Alors qu’on pensait que  tout avait été fait pour que cette assemblée générale se tienne ce mercredi 31 janvier 2019, les membres du Groupe de Réflexion des Patriotes MIM sont informés le mardi 30 janvier au soir, qu’une nouvelle ordonnance a été prise par un juge. Et cette nouvelle décision remet en cause une fois de plus le collège électoral.

Cette ordonnance dit en substance :

Disons que la liste fixant le collège électoral en vue de l’Assemblée générale de l’Association MOUVEMENT INDEPENDANTISTE MARTINIQUAIS, validée par l’ordonnance du 14 décembre 2018 sera complétée des noms de toutes les personnes justifiant être membre de l’association MOUVEMENT INDEPENDANTISTE  MARTINIQUAIS depuis soit l’année 2012, soit l’année 2013, soit l’année 2014, soit l’année 2015, soit l’année 2016 ou soit l’année 2017 et qui se sera acquittée de sa cotisation de l’année 2018 au plus tard le jour de la tenue de l’assemblée générale du mercredi 30 janvier 2019.

C’est précisément cela que voulait  éviter  le groupe de réflexion du mouvement indépendantiste, il estime que seuls peuvent voter ceux qui sont à jour de leur cotisation en 2018 . Pourtant en décembre dernier ce groupe avait obtenu gain de cause. Le tribunal de Fort de France n’autorisait à participer au vote que 214 personnes.

Réaction de maître Alban Kévin Auteville avocat du groupe de réflexion.

« Dans toute élection il y a un corps électoral qui est défini, il n’est pas possible, en tout cas, moi ,je suis dans l’incapacité, de le déterminer, aujourd’hui de savoir qui compose, qui sont les adhérents du MIM qui sont ceux qui pourraient voter à une Assemblée Générale . J’ai recu notification de cette ordonnance modifiant la précédente hier aux environs de 21 heures. Donc il y a malheureusement une impossibilité pour nous de participer à une Assemblée Générale dans ces conditions là. »