Rentrée politique du MIM.

Malgré le respect des mesures liées au Covid, l’assistance fut importante.

Près de 300 partisans et sympathisants du MIM avaient fait le déplacement pour assister à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de la salle du quartier Dessaint  au Gros-Morne, à la rentrée Politique du MIM, ce dimanche 10 Janvier 2021.

A tour de rôle les orateurs se sont succédés pour bien sûr porter leur soutien au président Marie-Jeanne et c’est la présidente du KP du Gros-Morne qui ouvrit  le bal.

La présidente du KP du Gros -Morne, Sylviane LABEJOF, a lancer  la réunion  en souhaitant la bienvenue à tous mais aussi une bonne et heureuse année  au nom du KP Gros Morne. « Que la santé nous accompagne pour mener à bien tous nos objectifs, et notre principal objectif de cette année est de gagner les élections de la Collectivité Territoriale de Martinique. Notre bilan est plus que positif. Pendant cinq ans notre leader Alfred MARIE-JEANNE  a dirigé la CTM avec dextérité, droiture et intelligence. Avec son équipe il a été sur tous les fronts, économique, éducatif,  social, culturel, sportif, agricole. Grace à lui et comme il sait si bien le faire il a encore réussi à redresser la barre des déficits laissés  par nos adversaires quand ils étaient aux responsabilités. Alfred MARIE-JEANNE est plus que jamais l’homme de la situation  « 

Francine CARIUS, la secrétaire du Mouvement Indépendantiste de Martinique, après avoir souhaité la bienvenus aux présents, à ceux qui écoutent par le biais des différentes radios, mais aussi à ceux qui suivent l’évènement sur youtube et  facebook. Salutation et remerciement aux camarades du KP Gros-Morne, au maire de la Ville du Gros-Morne, au propriétaire de la salle, aux différentes délégations d’organisations politiques présentes (CNCP, PCM, PALIMA, Martinique Ecologie) aux nombreuses personnalités présentes. Excuses à tous ceux qui n’ont pas pu être accueillis dans la salle à cause du protocole sanitaire à respecter.  

Le rassemblement d’aujourd’hui c’est l’occasion de répondre à une demande pressante et renouvelée des militants, sympathisants et de la population. C’est aussi l’occasion de livrer une analyse des actions que le MIM met en place à tous les niveaux.
Informer, Eduquer, Mobiliser, Organiser, reste et demeure le mot d’ordre du MIM qui continue à structurer l’organisation. Bien sûr certains « doucimeurs » ont essayé d’utiliser le MIM comme tremplin mais aussi de le détruire et c’est ceux-là même qui n’ont pas hésité à trahir Alfred MARIE-JEANNE, le MIM et les camarades de longues luttes mais ils ignoraient la capacité de résistance des militants et sympathisants qui comme un seul homme se sont mis debout autour de notre président Alfred MARIE-JEANNE pour faire capoter tous les plans machiavéliques qui visaient à déstabiliser le MIM. Pour rappel, ils ont fait appel à la justice Française : ils ont perdu, ils ont fait appel à un administrateur judiciaire : ils ont perdu, ils ont fait appel  au Préfet : le Préfet n’a pas répondu, ils ont fait appel à la Commission Nationale de financement des partis politiques : ils ont perdu, ils ont tenté de faire une Assemblée Générale : nous les avons « maté »

Malgré toutes ces tentatives et grâce à votre résistance, et bien le MIM est debout et plus que jamais renforcé. Notre force c’est la valeur intarissable que nous avons à l’intérieur de notre mouvement. Le MIM continue à avancer sur le chemin de la responsabilité avec son président Alfred MARIE-JEANNE, un homme habité d’une bienveillance naturelle , un visionnaire caractérisé par une verticalité et une rectitude sans pareil et c’est ce qui fait que ces jours-ci un certain nombre d’affairistes politiques       sont vent devant pour tenter de combattre Alfred MARIE-JEANNE, mais nous sommes là et pour y arriver il faudrait d’abord qu’ils passent sur nous tous et ils ne sont pas encore capables de faire cela.

Nous sommes à la veille des élections territoriales qui se feront en juin prochain et Alfred MARIE-JEANNE est déterminé à poursuivre ce combat au service du peuple Martiniquais et au service de la Martinique. Tous nous devons être mobilisés autour de lui, du nord au sud de l’est à l’ouest, pour éviter que notre pays tombe entre les mains de ces affairistes politiciens, de ces suceurs de roues qui ont envie de faire un sprint à la veille des élections. Nous sommes plus que jamais prêts, mais il faut que vous soyez debout car nous n’allons pas gagner seulement avec des paroles, nous allons gagner avec des actions. A partir d’aujourd’hui et plus que jamais nous devons prendre notre bâton de pèlerin  et partir sur le terrain pour déjouer les plans machiavéliques étudiés contre Alfred MARIE-JEANNE . 

Daniel MARIE-SAINTE, salutation aux camarades alliés politiques de longue date. Les camarades m’ont demandé de développer la progression du MIM en responsabilité et aux affaires. mais avant tout le 1er vœu que je formule c’est que tout un chacun puisse prendre soin de sa santé.

Dès 1971, à la tête de l’assemblée populaire municipale de Rivière Pilote, Alfred MARIE-JEANNE et un groupe de Patriotes pilotins ont accédé aux responsabilités au niveau municipal. Ca lui a permis de mettre en place une politique d’équipement des quartiers de faire des aménagements . Mais il est conscient qu’on ne peut pas développer un pays à partir d’une seule commune.  Il développe donc, parallèlement,  la formule de la « parole au peuple » . Donner la parole au peuple mais aussi écouter le peuple pour que la politique à mettre en oeuvre puisse correspondre à ce qu’il souhaite et c’est sur cette base que le MIM a toujours fonctionné.

Par ce fonctionnement nous atteignons dès 1973,  un autre échelon de responsabilités : le Conseil Général. Mais là encore on s’occupe particulièrement d’un canton, c’est pourquoi très tôt le MIM déclarait à travers un texte, qu’il n’était possible de développer la Martinique par petits morceaux et qu’il était nécessaire de mettre en place ce qui s’appelait à l’époque l’ARU : Assemblée, Régionale, Unifiée, élue à la proportionnelle.. Ce pas a été fait en 1983 lorsqu’ils ont créé le Conseil Régional tout en gardant le Conseil Général à cause des forces conservatrices (RPR), ce qui ne convenait pas au MIM qui défendait fortement l’existence d’une seule Assemblée.

1983 à la  création du Conseil régional  le MIM a décidé  de présenter une liste qui n’a pas réussi à obtenir les 5%.

1986, le MIM présente à nouveau sa liste  aux Régionales. Des élections qui étaient biaisées car les premiers résultats annonçaient vers 23 heures que le MIM avait passé la barre des 5% , puis à minuit  ce n’était plus le cas . Des élections qui qui furent d’ailleurs annulées trois ans après.

1990, au mois d’octobre les régionales de 86 sont refaites , le MIM passe la barre des 5% et obtient 7 élus pour une mandature très courte.

1992 fin de la mandature des élus et nouvelles élections régionales dans toute la France. Nouvelle liste du MIM qui obtient 9 sièges. Pour l’élection du président il a fallu aller jusqu’au 3ème tour et c’est le camarade Emile CAPGRAS qui fut élu au bénéfice de l’âge. Après analyse de la situation le MIM  a pu constater que le PPM qui a depuis  dirigé la région(1983 à 1992) l’a laissé dans un piteux état. Il a fallu établir immédiatement un plan de redressement. 1 milliard 200 millions de francs de déficit plus les dettes . Associé au Président Emile CAPGRAS, Alfred MARIE-JEANNE mettait en avant ses qualités de bon gestionnaire ce qui a permis d’avoir dès 1997 une meilleure situation.

1998, nouvelles élections régionales, le MIM s’est rendu compte qu’aux élections à la proportionnelle, c’est compliqué pour un seul parti de gagner sur tout le pays et fonde alors l’alliance des patriotes. Au départ c’était MIM / CNCP,  ce qui a permis de franchir un pas de plus.

2014, comme l’avait toujours souhaité le MIM cette alliance des patriotes c’est renforcée MIM, CNCP, PALIMA, ce qui a permis au MIM d’accéder a nouveau aux responsabilités,.

Entre temps Alfred MARIE-JEANNE a pris l’initiative de rencontrer le Président de la Région Guyane mais aussi la Présidente de la Région Guadeloupe Ils ont confronté les point de vue et sont arrivés à la conclusion que lorsqu’il y a deux Collectivités sur un même territoire c’est source de confusion  ce qui a conduit à la création de la déclaration de Basse-Terre  du 1er décembre 1999 par laquelle chaque président demandait la mise en place d’une seule Assemblée élue à la proportionnelle sur tout le territoire. Un projet pour le moins évident mais que la constitution française ne prévoyait pas . Elle a tout de même servi de base pour une rencontre avec le président de la république de l’époque : Jacques CHIRAC, lors de laquelle les camarades présent ont réussi a convaincre le président CHIRAC à modifier la constitution Française. Ce qu’il faut retenir c’est qu’en application d’un mot d’ordre du MIM qui consiste à dire le MIM propose, le peuple dispose , la discussion est faite entre Alfred MARIE-JEANNE accompagné des deux autres présidents et le président CHIRAC et il est dit que quelque soit l’évolution statutaire voire institutionnelle cela doit se faire avec l’accord du peuple. Désormais inscrit dans la constitution, l’évolution est possible avec l’accord du peuple.

C’est donc sur cette base que le MIM a rejoint d’autres organisations qui partageaient le même point de vue et qui a permis de créer en 2009 le « rassemblement martiniquais pour le changement » et ensemble en plus des organisations patriotes MIM – CNCP -PALIMA – sont arrivés Martinique Ecologie, le parti communiste mais  aussi le RDM et Bâtir le pays Martinique et c’est ensemble que nous avons fait campagne pour l’article 74 qui permettait entre autres d’avoir une seule assemblée Malheureusement en 2003 le peuple pas voté majoritairement pour le OUI, les forces conservatrices tel que le PPM et ses alliés ont tout fait pour freiner cette petite évolution et cela a été pareil  en 2010 car entre temps en février 2010 c’est le PPM qui revient à la direction de la région.  Mais ça reste toujours à faire. Seulement le président de la république change c’est désormais François HOLLANDE, ami et frère du PPM qui a tout fait pour freiner les choses et ce n’est qu’en Décembre 2015  qu’ils ont organisé pour la première fois le vote pour  la mise en place de la CTM alors que la loi qui le prévoyait était votée depuis le 27 juillet 2011. Ce n’était pas pour cela que le MIM se battait mais il a tout de même accepté d’aller au combat.

Le RMC s’est élargi et a vu la création  du « Gran Sanblé » qui nous a permis d’être aux responsabilités. Malgré toutes les entraves et les embûches que nous avons rencontré nos n’avons pas démérité. 

En accord avec les camarades qui sont restés fidèles à leur signature de la déclaration du 29  janvier 2015  pour créer le « Gran Samblé » pour partir au combat ou chacun a signé un acte de candidature qui disait  » je suis candidat sur une liste dirigée par Alfred MARIE-JEANNE.

Après Daniel MARIE-SAINTE , Gilbert COUTURIER,  Eugène LARCHER, Edmond MONDESIR, Georges ERICHOT, Francis CAROLE, Jean Michel GEMIEUX, Louis BOUTRIN se sont succédés au pupitre, tous pour déclarer leur soutien à la candidature d’Alfred MARIE-JEANNE .