Le feuilleton TCSP

22 septembre.
« CHABIN DEMANDE DE TRANSPORTER LES PASSAGERS GRATUITEMENT »

Dans un communiqué en date du 22 septembre 2017, le président de Martinique Transport, Alfred Marie-Jeanne, demande à la CACEM de prendre toutes les dispositions utiles et necessaires pour assurer GRATUITEMENT le démarrage du TCSP à la date du 2 octobre 2017.

OUI MAIS…………….

Encore faudrait-il avoir l’accord du représentant de l’Etat…

3 octobre 2017

LE PREFET DIT : OK

L’Etat, par le biais de la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Deal) vient de prendre, ce mardi après-midi, un arrêté autorisant la poursuite de la marche à blanc avec passagers. Il revient maintenant à la Cacem de donner l’ordre à la CFTU…

OUI MAIS……………….

« Cela mérite organisation, qui paye quoi ? » dit la CFTU.

BUS

Il sont beaux, mais peu efficaces…..

5 octobre 2017

LES BHNS SONT TOUJOURS A L’ARRET !

Malgré le communiqué d’Alfred Marie-Jeanne demandant à la CACEM de transporter gratuitement les passagers, malgré l’autorisation du Préfet, les bus restent à la gare.

A suivre…..

A QUAND LE DEMARRAGE ?

OUI IL FAUDRA ENCORE ATTENDRE…..

Ce lundi 26 novembre, les 15 élus de la CACEM, réunis en conseil communautaire, avaient à se prononcer sur la délibération prise le 2 octobre par Martinique Transport, qui demandait de poursuivre la marche à blanc gratuite avec passagers jusqu’à l’exploitation commerciale du TCSP. A l’issue d’une séance houleuse ils ont voté contre cette poursuite de la marche à blanc à titre gratuit, mais pour la mise en œuvre de l’exploitation commerciale du TCSP dans les meilleurs délais

Pour tenter d’expliquer cette décision, le président de la CACEM. Athanase Jeanne-Rose souligne que depuis le début de la marche à blanc et de la convention de délégation entre Martinique Transport et la CACEM, aucun virement, aucun mandatement n’a été effectué en plus à ce jour rien n’a été organisé avec les taxis collectifs.

Alors pour tous ceux, et ils sont nombreux, qui voudraient « douciner » nos superbes bus, c’est raté d’autant qu’aucune date n’est prévue pour la mise en circulation officielle.  Pour les inconditionnels du TCSP ils leur restent la possibilité de les voir tourner en rond , pour cela ils doivent se rendre au parc de Carrère et là positionnés derrière la grille de ce parc  ils les verront se déplacer à l’intérieur en plus le spectacle est gratuit.

Ce projet TCSP ressemble drôlement à ce grand projet touristique qui avait coûté fort cher et qui a n’a jamais  été une affaire rentable, il s’agit de ce fameux « sous marin » qui a finalement été vendu à très bas prix. Alors attention que nos beaux bus ne connaissent le même sort.

QUATORZE BUS à 1 million d’euros pièce tournant à vide dans leur centre de maintenance… cette situation ubuesque exaspère la Commission européenne. Bruxelles ne comprend pas pourquoi la nouvelle ligne reliant l’aéroport de la Martinique à la capitale, Fort-de-France, pour laquelle elle a signé un chèque de 61 millions d’euros, n’est toujours pas en service.

Depuis deux ans tout est prêt. La voie réservée, jalonnée de 18 stations est terminée, les chauffeurs et les mécanos ont été formés et les BHNS (« bus à haut niveau de service » – ça ne s’invente pas) ont été livrés : 24 mètres biarticulés, 140 places, silencieux, moteur hybride…de vraies Rolls, dans leur catégorie. Roulez, carrosses.

Factures épicées

Voilà une histoire à la Clochemerle qui, chaque jour, empêche 38 000 voyageurs de profiter des BHNS. L’homme fort de l’île, Alfred Marie-Jeanne, s’applique à torpiller un chantier lancé par son prédécesseur. Flanqué de ses alliés indépendantistes, l’actuel patron de la collectivité territoriale dénonce une facture trop salée. Il est vrai que le partenariat public-privé signé avec Vinci va coûter 380 millions d’euros. En attendant, contre l’avis de la communauté d’agglomération et sur fond de querelles liées au budget de fonctionnement, Alfred Marie-Jeanne bloque le projet.

L’inauguration, prévue en décembre 2015, a été différée en mars puis en septembre 2016 : deux reports abondamment commentés par la presse locale sans que Paris s’en émeuve.

Mais, comme Bruxelles commençait à s’échauffer, Marie-Jeanne a accepté, fin mars 2017, de faire fonctionner les véhicules…à vide, histoire de tester la ligne. C’est ainsi que, cinq mois durant, le BHNS ont roulé sans passagers : et que, depuis le 31 août, ils tournent en rond dans leur centre de maintenance tout neuf. Le préfet, qui s’est fait houspiller par la Commission européenne, a tout de même décroché un délai de grâce jusqu’à fin janvier. Passé cette date, l’Europe menace carrément de reprendre l’argent qu’elle a versé. Et la Martinique risque d’être bloquée à l’arrêt de bus…

C.L.

Réactions de Yan MONPLAISIR

Le vice-président de l’Assemblée de Martinique, Yan Monplasir, a réagi aux révélations du Canard enchaîné. : »l’opposition (anciennement majoritaire)bloquerait volontairement le démarrage de l’exploitation du TCSP, de façon à faire porter le chapeau à la gouvernance actuelle.« Il y a une augmentation anormale entre la proposition signée avec la Région à l’époque et la facture présentée à la CTM. La CTM demande des explications et ne les reçoit pas. C’est ainsi que ça traîne. Il y en a qui ont compris que plus le TCSP démarrerait tard et plus ça nuirait à la majorité actuelle. La population est majoritairement convaincue que c’est à cause d’Alfred Marie-Jeanne. Certes, il y a une part de responsabilité mais le contexte politique a pesé beaucoup. On fait de la petite politique avec de grands enjeux. La collectivité doit démarrer ce TCSP très rapidement

4 janvier 2018 sur ATV – Louis BOUTRIN

Le Canard enchaîné qui est un journal satirique d’investigation qui nous avait habitué à mieux tant sur la forme que sur le fond. Sur la forme on a bien vu que c’est un tissu de contre vérité  d’ailleurs votre confrère de RCI a révélé que le porte parole de la commission Européenne dément le Canard Enchaîné. Ce que dit RCI et ce que dit la commission Européenne c’est qu’il n’y a aucun risque de dégagement d’office ni de récupération des fonds européens sur le TCSP donc il faut que cela soit bien clair.

Comme tous les projets qui sont financés par l’union européenne, nous devons effectivement faire le point sur le niveau de consommation à la fois des fonds et l’état d’avancement des projets c’est tout.

Je dis que le Canard enchaîné nous avait habitué à mieux tant dans la forme puisque on le voit là en l’espèce,  l’article est très mal rédigé,  avec des fautes de syntaxe et qui n’honore pas l’auteur, et puis sur le fond le problème demeure : pourquoi nous sommes arrivé à cette situation, il faut qu’on sorte des logiques de constat : 248 millions d’euros pour un tramway  on arrive à 432 millions d’euros. Maintenant nous allons nous, en tant que Martinique Transport, puisque je suis 1er vice-président de Martinique Transports,  assurer toutes nos responsabilités.

Les choses sont relativement simples, jusqu’ici on avait une autorité délégante qui était la CACEM et un délégataire la CFTU, malgré la demande du président Alfred Marie-Jeanne de faire démarrer le TCSP, il n’a pas démarré donc maintenant nous n’avons plus le choix, nous allons donner l’injonction au délégataire, puisque l’autorité délégante c’est dire le donneur d’ordre, c’est Martinique Transports, nous allons donner l’injonction à la CFTU de faire circuler ce TCSP parce qu’il n’y a pas d’obstacles techniques, ni d’obstacles administratifs préfectoraux donc pour l’heure nous allons pouvoir demander au délégataire et là il y a un contrat, c’est une délégation de service public, il y a une clause de résiliation unilatérale si on ne fait pas démarrer le TCSP et nous allons actionner cette clause de manière à vous donner une date précise dans une semaine dix jours le tcsp devra circuler. C’est notre vœu le plus cher, nous allons tout mettre en œuvre pour sortir de cette logique.

Réaction d’Alain Alfred, président de la CFTU

Le 15 si nous avons les moyens nous ferons. Si nous avons tout ce qu’il faut, si nous avons toutes les autorisations, si nous avons tous les moyens techniques si nous avons tous les moyens financiers, si nous avons tous les moyens juridiques nous serons en capacité de faire. C’est cela dont il faut avoir la garantie lors des réunions des 11 et 12 . Il faut que les éléments soient mis en place. Moi je ne doute pas que l’autorité délégante ne le sache et que donc peut-être qu’il y a eu un travail qui a été fait préalablement qui nous permettrait d’agir et de travailler en toute sécurité et en Sérénité.

11 et 12 janvier 2018

Deux réunions sont prévues, jeudi 11 et vendredi 12 janvier, entre la CFTU, Martinique Transport et les techniciens du TCSP.

De nombreux points seront abordés pour permettre le démarrage du TCSP :

  • Le fonctionnement des feux permettant le passage des bus
  • l’entretien et l’utilisation des voies et des bus (les taxicos pourront-ils emprunter ces voies ?
  • l’heure du début et de la fin du trafic et les fréquences
  • et le plus important, le prix du ticket.

Les réponses à toutes ces questions permettront à la CFTU de calculer le coût global de l’exploitation commercial du TCSP.

Réunions du 11 et 12 janvier 2018

En préalable à cette réunion, Louis Boutrin a tenu à préciser : « J’ai expliqué qu’aujourd’hui, au regard des investissements qui ont été faits, 432 millions d’euros, et au regard de l’exaspération légitime de la population, nous ne pouvions plus continuer à tergiverser. Nous avons précisé au délégataire que si à l’issue de ces négociations, nous n’avions pas d’accord, nous n’allions pas prolonger  ad vitam aeternam  ces négociations. Dans ce cas, il y a une clause résolutoire qui est prévue et nous permet de résilier unilatéralement, pour des motifs d’intérêt général, le contrat »

Après cette déclaration, la réunion s’est poursuivie par l’analyse de deux points : le coût de la marche à blanc, et l’organisation du service en lui-même.

Sur le 1er point concernant le coût de la marche à blanc (570 000 euros par mois soit3,3 millions pour la période de la marche à blanc au départ, et réévalué par la CFTU à 7.2 millions.), Martinique transport a précisé qu’elle attendait les justificatifs des coûts qui ont multiplié par deux la facture. Il est à préciser que depuis le 23 octobre, Alfred Marie-Jeanne s’était engagé à régler la facture sur la base 570 000 euros par mois.

Pour le 2ème point et principalement la fréquence, il est proposé un passage toutes les huit minutes en heure de pointe, toutes les quinze minutes en heure creuse et toute les trente minutes le soir. Les bus circuleront de 5h30 à 22h30 du lundi au jeudi, jusqu’à 22h le vendredi et samedi. Le dimanche, un service sera organisé avec une fréquence. Le tarif est basé sur celui de Mozaïk : 1.45 euros le ticket qui sera valable sur tout le réseau public du centre.

Quant à la date de démarrage, selon Elisabeth Chaigneau, expert transport qui assiste Martinique Transport, il pourrait être effectif d’ici trois semaines à un mois.


22 janvier 2018

Martinique Transport rejette les dernières propositions de la CFTU

Réuni le lundi 22 janvier 2018, le Conseil d’administration de Martinique Transport, en la personne de son président Alfred Marie-Jeanne a rejeté les dernières propositions de la CFTU concernant l’offre de service et l’exploitation commerciale du TCSP. Un point qui a d’ailleurs été retiré de l’ordre du jour et seuls les points d’ordre techniques et administratifs ont été abordés.

Alfred MARIE-JEANNE

« Imaginez tout simplement que l’on demande à la Collectivité de payer environ 15 millions d’euros pour faire circuler deux lignes, c’est du jamais vu . On me répond également qu’il faudrait  que je puisse embaucher environ 118 personnes supplémentaires.Vous pensez très bien que devant de telles conditions de dernière minute, ma réponse a été totalement négative. Non seulement le projet a été dénaturé mais c’est à la limite se moquer des martiniquais. J’ai fait savoir que je ne m’associerait à une telle démarche. Le moment venu il y a des dossiers en cours que je ferai sortir et vous serai totalement informé de ce qui s’est passé vraiment.

J’ai en main plusieurs dossiers concernant certaines magouilles qui ont été opérées, par conséquent j’ai pris la décision de convoquer pour la énième fois le délégataire pour faire en sorte que les bus roulent immédiatement, et si ça doit aller en Justice, ça ira en justice. »

Johnny HAJJAR

« L’essentiel n’a pas été validé puisque le président de l’autorité unique, Alfred Marie-Jeanne, a retiré le point de l’offre de service et de l’exploitation commerciale qui était inscrit à l’ordre du jour. Nous n’avons pu ni débattre, ni voter ce point. Nous ne pouvons que déplorer ces tergiversations. C’est une grande déception. Nous sommes à l’arrêt.

Je pense qu’on peut augmenter les recettes en augmentant l’attractivité du TCSP avec de bonnes interconnections avec les taxicos, sans toucher au tarif pour l’usager.

Je suis très inquiet sur la question des taxicos car je sais aujourd’hui que rien n’a encore été validé avec eux, donc la connexion n’est pas pour demain. Or c’est essentiel pour l’attractivité du TCSP. 

Didier LAGUERRE

«Le coût de 15 million d’euros, c’est le coût d’exploitation du TCSP compte tenu des demandes qui ont été rajoutées. Maintenant il y a  ce que cela coûte et puis il y a ce que cela rapporte. Les  recettes ont pour l’instant été évaluées à minima par rapport au nombre de passagers estimé   sans prendre en compte le report des taxis collectifs, (des gens qui prennent le taxico,  qui viennent du sud et du nord ) parce que la CFTU n’a pas d’élément fiable à ce niveau là, donc quand on enlève le total des dépenses et les recettes connues, celles des lignes  de la CFTU qui vont être supprimées, ça donne le déficit dit d’exploitation du TCSP et ce qu’il faut aussi savoir c’est que tous les systèmes de transport sont déficitaires .

Martinique Transport n’a pas de pouvoir en matière de fiscalité, c’est la collectivité territoriale qui a le pouvoir d’augmenter la fiscalité sur l’essence sur la taxe foncière sur un certain nombre d’impôts locaux . Quand j’entends le président de Martinique transport qui  est aussi le président de la CTM, dire qu’il n’arrive pas à boucler son budget, qu’il lui manque des recettes, ce qu’on peut craindre c’est l’augmentation effectivement des taxes ».

Les bus du TCSP rouleront fin juillet ?

28 mai 2018

Invité de la rédaction d’RCI du 28 mai 2018, le président de la CFTU, Alain ALFRED déclarait :

« La décision de faire démarrer le TCSP n’appartient pas à la CFTU, nous sommes délégataire. C’est clair que nous avons travaillé pendant toutes ces dernières semaines, depuis janvier d’ailleurs nous avons eu des rencontres avec notre autorité délégante, ces dernières semaines le travail s’est accéléré pour ajuster, pour faire des propositions à l’autorité pour que des choix soient faits. Il y a des choix qui doivent être fait, cela c’est l’apanage de l’autorité délégante qui va décider de la date de démarrage de cette affaire.
Nous avons encore une semaine d’ajustement par rapport aux demandes qui nous sont faites mais je crois que sous l’égide de l’autorité délégante le travail a beaucoup avancé et que nous sommes désormais relativement d’accord sur la manière de mettre en œuvre cet outil. C’est l’autorité délégante qui doit faire les annonces, prendre les décisions, nous dire ce que nous devons faire et nous seront en exécution.

22 juin 2018

LES BUS ROULENT A NOUVEAU DANS LEUR SITE PROPRE

Déjà près de cinq mois que nos supers bus ne sortaient plus de leur enclos. Depuis vendredi 22, ils sont à nouveau sur leur voie réservée.

Serait-ce  une nouvelle marche à blanc? Non disent les différents responsables qui affirment que les bus rouleront avec passagers au moins avant la rentrée scolaire.

Certains pensent même que ce lancement commercial se fera bien avant même si des actes de vandalisme ont été constatés dans les différentes gares.

Martinique Transport rappelle que pour des raisons de sécurité et de bon déroulement du lancement de l’exploitation commerciale, aucun véhicule ne doit circuler sur les voies réservées au TCSP.

19 Juillet 2018

UN DEMARRAGE IMMINENT.

Ce jeudi  19 juillet, a été réalisé l’exercice sécurité obligatoire avant le démarrage de la phase commerciale du TCSP. Un exercice grandeur nature qui simulait une collision entre un Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) circulant de l’aéroport à Carrère et un véhicule léger qui a freiné brusquement à une intersection.

D’après Louis Boutrin, le dispositif est performant sauf au niveau des délais d’intervention qui ont été beaucoup trop longs. Mais le démarrage commercial est imminent.

Il reste à obtenir l’autorisation définitive de mise en circulation du préfet pour lancer la phase commerciale. Après  l’obtention de cet arrêté préfectoral, le président de Martinique Transport arrêtera la date du début de la phase commerciale.

L’autorité organisatrice du transport a communiqué les nouveaux tarifs applicables au 1er septembre.

27 juillet 2018

DEMARRAGE 13 AOÛT 2018

C’est au cours du dernier Conseil d’Administration de Martinique Transport (l’autorité unique des transports) ce vendredi 27 juillet que le Président a annoncé la mise en place de la phase commerciale du Transport Collectif en Site Propre à compter du 13 août 2018.


31 juillet 2018

Deux distributeurs de tickets vandalisés

 A quelque jour du lancement du TCST, les deux billetteries automatiques de Kerlys  ont été vandalisées. Des actes d’incivilité inacceptables.

LES TAXICOS SONT INQUIETS 

Malgré plusieurs réunions avec Martinique Transport, à deux jours du lancement du TCSP, les taxis collectifs restent dans le flou et le mécontentement persiste. Ils continuent de réclamer de nouvelles négociations avec l’autorité des transports.

Leurs revendications sont multiples : leur préoccupation majeure concerne le prix des tickets, comme ils ne pourront plus acheminer les voyageurs jusqu’à la capitale, ils auront forcément un manque à gagner et demande donc une compensation financière de la part de Martinique Transport.

D’autre part ils laissent entendre qu’ils refuseraient les 80 000 euros que leur propose Martinique Transport pour cesser leur activité, et proposent 150 ooo euros. Les chauffeurs de taxis assurent qu’ils vont « continuer les rotations » comme à leur habitude, tant que la situation ne sera pas éclaircie. Quant au syndicat, il  a déposé un préavis de grève illimitée.

« Les élus de l’Assemblée de Martinique ont validé le nouveau dispositif d’aide à la cessation d’activité des transporteurs urbains. 80 des 198 taxis collectifs y sont éligibles. Dès l’obtention de leur arrêté de radiation ou de fin d’inscription à la Deal, la CTM s’est engagée à leur verser 80 000 euros en une seule fois. »

LES TAXIS DE  PLACE  PRUDENTS.

La principale revendication des artisans taxis de place c’est  la possibilité pour eux d’emprunter la voie réservée aux BHNS.

L’arrêté de mise en circulation du Transport en Commun en Site Propre devrait finalement autoriser les taxis de place à emprunter la voie réservée, entre l’aéroport et l’échangeur de Dillon, à titre expérimental jusqu’au 31 décembre 2018.

Ils restent tout de même mobilisés car  ce problème des voies réservées n’est pas leur seule préoccupation. Depuis le réaménagement du boulevard de la Marne à Fort-de-France pour le TCSP, ils n’ont plus   de places de stationnement, ni abri, ni relais.  Ils demandent au maire de trouver une solution de relogement pour les  180 artisans taxis à Fort-de-France.