Litige Tour

 

NOUVEAU LITIGE ENTRE LA TPPBC ET LE CRCM

Nouvelle affaire entre le Comité Régional Cycliste de Martinique et la Pédale Pilotine , cela seulement quelques jours avant le départ de la 42ème édition du tour cycliste.

En effet sur injonction de la Fédération Française, le Comité Régional a écarté de la course tous les coureurs étrangers ne disposant pas d’un visa avec contrat de travail.

Le colombien de la PP Diego SORACA CABEZA vainqueur du tour 2022 est concerné par cette réglementation et ne pourra donc pas défendre son titre. Une information que l’équipe pilotine apprend juste au retour d’un mois de stage en Colombie. Inutile de dire que le président Gustave JOACHIM ARNAUD n’a pas du tout bien accueilli cette nouvelle car pour lui Les Colombiens n’ont pas besoin de visa pour venir en Martinique dès lors que leur séjour n’excède pas 90 jours.

De l’autre côté, le Comité régional a fait valoir un courrier de la Fédération Française indiquant que les coureurs titulaires d’une licence étrangère ne peuvent bénéficier d’une double appartenance. Ils pourraient tout au plus selon la Fédération, disputer le tour sous les couleurs de leur club national s’ils sont en déplacement pour trois mois maximum.

Comme on peut le comme on peut le constater chaque partie est convaincu de son bon droit. Compte tenu de cette situation, le maire de Rivière pilote, Jean-François BEAUNOL, tente une médiation entre les deux camps ce lundi 3 juillet au soir. Après 3 bonnes heures de discussion aucune solution n’est sortie. Chacun a défendu sa position.

Jean-François BEAUNOL, craignant des débordements dans sa ville lors du passage du tour le samedi 15 et dimanche 16 se dit prêt à se désengager. Il adresse donc un courrier en ce sens au Préfet.

Un référé en urgence a été déposé par la pédale pilotine. Le verdict de ce référé sera connu en principe le vendredi 7 juillet 2023.

Ce jeudi 6 juillet 2023 le juge des référés étudiait le litige entre la Pédale Pilotine et le Comité Régional Cycliste de Martinique (CRCM) concernant l’exclusion du tour 2023 des deux Colombiens de la TPPBC.

Première interrogation soulevée par l’avocate du comité régional cycliste : le juge des référés est-il compétent pour trancher ce litige ? Pour elle c’est le Comité National Olympique et Sportif Français qui devrait être saisi en premier lieu par la Pédale Pilotine.

Une position qui est bien évidemment contestée par l’avocate de la Pédale Pilotine.

Autre interpellation de la juge des référés : à ce jour, la Pédale Pilotine n’a toujours pas reçu officiellement de refus ou de rejet. Elle demande alors des précisions sur le déroulé habituel des formalités avant le départ. En réponse, l’avocate du Comité régional cycliste explique que seuls les commissaires internationaux de course sont habilités à se prononcer si la participation ou pas des coureurs étrangers.

Après avoir entendu les différentes parties, le tribunal a indiqué, lui aussi, qu’il se prononcera demain vendredi 7 juillet mais seulement s’il s’estime compétent en la matière.

LA JUSTICE A TRANCHÉ


Le tribunal des référés a rendu sa décision ce matin (vendredi 7 juillet) : les deux coureurs dont la présence était contestée par le Comité régional cycliste prendront bien le départ ce samedi à Saint-Joseph.

 

« En tant que Colombien nous recevons très bien nos amis de la Martinique, nous les accueillons de la meilleure façon alors nous voulons nous aussi être reçus aussi bien de la part des Martiniquais. Nous espérons la clémence du Président du Comité de la Martinique car nous ne sommes pas de mauvaises personnes ».
« Je perds un sponsor Blue Car, c’est le plus gros du Club, par rapport à ce problème. Je me cache derrière la réglementation, derrière la loi . Il y a référé, on attend. » .
Pour le maire de Rivière Pilote: « je ne supporterais pas l’arrivée d’un tour à Rivière Pilote, si le club de ma commune est exclu ».
« Il y a des règles de participation, je dois les respecter.

Maintenant le tribunal a décidé autrement, les 2 coureurs colombiens de la Pédale Pilotine prendront le départ mais cette affaire n’est pas finie ».

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