Grève générale suite

Ce qui peut arrivé  pour le personnel non vacciné d’après Jean-Luc Fanon président de la CRSA :  » Soit nous arrivons à les convaincre en leur donnant toutes les explications nécessaires dans un entretien individuel et auquel cas ils se vaccinent et toutes les sanctions qu’on aurait pu prendre contre eux, seraient levées. S’ils refusent de se vacciner, leur conviction étant arrêtée, à ce moment là ils seront pris en charge par une autre cellule d’écoute celle-là, professionnelle, qui aura pour mission de les accompagner dans leur réorientation professionnelle ».

Le personnel soignant récalcitrant à la vaccination a jusqu’au 31 décembre prochain pour commencer un schéma vaccinal. Pour les plus réticents il a été créé depuis le 7 décembre la CRSA (Conférence Régionale Santé d’Autonomie). Une structure composée de 92 titulaires, renforcés par des élus, des organismes sociaux, des syndicalistes, des représentants de l’Etat.

Les soignants non vaccinés devront s’inscrire sur le site crsa-martinique.fr pour un entretien préalable au cours duquel les représentants de la chambre doivent répondre à toutes les questions que se posent les personnes inscrites. L’objectif avoué est de pousser l’agent à franchir le pas et entamer son schéma vaccinal.

Une fois l’entretien terminé, le professionnel de la santé a 8 jours pour réfléchir. S’il décide de faire sa première dose, il ne sera pas suspendu et pourra continuer à venir travailler avec des tests PCR quotidien jusqu’à sa deuxième dose. Dans ce cas, il n’y aura aucune suspension ou retenue sur le salaire. S’il décide de ne pas se faire vacciner, le salarié devra passer devant la cellule de reclassement pour savoir s’il est suspendu ou réorienté.

262 soignants ont déjà sollicité un entretien avant toute décision sur un possible schéma vaccinal.

 

Si, le 24 décembre au soir, le préfet de Martinique avait levé le couvre-feu pour permettre aux familles de passer les fêtes de Noël, avec une dérogation à 22h pour les restaurants, il n’en sera pas de même à la veille de la nouvelle année.
En effet, ce  matin,28 décembre,  à l’issue d’une réunion de sécurité entre Stanislas Cazelles et l’ensemble des forces de l’ordre de l’île (policiers, gendarmes, douanes, etc.) « pour préparer la fin de l’année et organiser le contrôle du couvre-feu », le représentant de l’Etat a confirmé maintenir la mesure de couvre-feu en vigueur dans l’île à 20h tous les soirs, y compris le soir du 31 décembre, pour des « raisons sanitaires ».

 

Ils étaient un peu plus de 300 à avoir répondu à l’appel à la mobilisation de deux syndicats : la CGTM et la CDMT pour réaffirmer leur opposition au pass vaccinal, à l’interruption du versement du salaire à l’interdiction d’exercer et la suspension du contrat de travail.

Après une prise de parole devant la maison des syndicats à Fort-de-France, les manifestants ont organisé une marche dans les rues de Fort-de-France puis ils se sont rendus près de la préfecture. Ils espèrent obtenir une rencontre avec les services préfectoraux.

Les syndicats entendent poursuivre leur mobilisation sous des formes différentes.