TRILBICHE INFO

CORONAVIRUS

UN DANGER MONDIAL

« Le virus est encore là, restons prudents »

BILAN AU 25 MAI EN FRANCE ET DANS LE MONDE

25 MAI 2020 :  145 279 cas – Non communiqué, 16 798 hospitalisés dont 1 609 en réanimation – 65 199 guérisons.

145 279 cas recensés dont 358 lors des dernières 24 heures-   décès non communiqué,  –16 798 hospitalisations soit 387 de moins en 24h (J-1 -394)- 1 609 personnes en réanimation, soit 46 de moins en 24 heures.(J-1 -36) –  65 199 personnes guéries, soit 582 de plus.(J-1 +512)

‘épidémie de coronavirus qui a contaminé plus de 5,5 millions de personnes et tué près de 350 000 malades à travers le monde continue de se propager. L’Europe, où plus de 173 000 personnes sont décédées du Covid-19, poursuit avec prudence son retour à la normale, tandis que les États-Unis se rapprochent douloureusement de la barre des 100 000 morts et que plus de 40 000 personnes ont péri en Amérique latine et dans les Caraïbes. Si les États-Unis restent le pays le plus touché, l’épicentre de la pandémie est désormais l’Amérique latine qui voit sa situation s’aggraver, selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé. La situation est alarmante au Brésil où le virus a contaminé 363 211 personnes, dont 22 666 sont décédées, mais aussi au Mexique qui comptabilise 7 394 morts et au Pérou qui déplore 3 456 victimes. 

Les Espagnols ont retrouvé lundi leurs plages, les Italiens leurs piscines : l’Europe poursuit son déconfinement après des semaines de paralysie en raison du coronavirus, qui a fait près de 350 000 morts sur la planète et continue sa progression, notamment en Amérique latine. A Madrid, c’est une immense bouffée d’air : jusqu’alors toujours soumis à un des confinement les plus stricts du monde face à la pandémie partie de Chine fin 2019, les habitants de la capitale espagnole ont bénéficié lundi d’un premier allègement, avec la réouverture des terrasses des cafés et des restaurants ainsi que des espaces verts. En Italie, les sportifs peuvent désormais se rendre à nouveau dans les piscines et centres de sport. En Grèce, se sont un tiers des bars et restaurants qui vont pouvoir rouvrir (ceux pouvant servir en extérieur). De son côté, le Royaume-Uni a confirmé dimanche son plan de déconfinement progressif avec la réouverture partielle des écoles au 1er juin. De nombreux restaurants ont rouvert ce lundi en Allemagne, comme certains hôtels dans des zones touristiques, mais quasi tous les bars restent fermés. 

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

GUADELOUPE

L’archipel de la Guadeloupe déplore, ce dimanche 24 mai, le décès d’un homme de 82 ans, atteint du Covid-19 et de comorbidités (autres pathologies). Il était hospitalisé depuis fin avril en réanimation au CHUG. Ce qui porte au total à 14 le nombre de décès cumulés de personnes confirmées Covid-19 par PCR en Guadeloupe.L’archipel dénombre également, depuis ces deux derniers jours, cinq nouveaux cas, ce qui porte à 161, le nombre de cas cumulés de coronavirus confirmés par test PCR en Guadeloupe. Il s’agit de personnes arrivées de métropole et de Guyane qui ont été testées à leur arrivée. Ces personnes ont été contactées par la brigade sanitaire de la Caisse générale de Sécurité sociale et de l’ARS. Des logements alternatifs sont à leur disposition si nécessaire. Elles doivent impérativement respecter les consignes et ne faire courir aucun risque à leur entourage. Le risque du développement de chaînes de contamination à partir de personnes positives entrées sur le territoire guadeloupéen est très élevé.

Parmi les cas confirmés, 2 patients sont toujours hospitalisés en réanimation au CHUG et 115 personnes au total sont déclarées guéries par les infectiologues en Guadeloupe.

 

LES BREVES

Coronavirus en Chine

 

Ce lundi, la Chine a recensé 11 nouveaux cas de contamination au coronavirus (tous provenant de l’étranger), et aucun décès.  Les autorités chinoises dénombrent au total 82 974 cas depuis le début de l’épidémie et 4 634 morts ce dimanche 24 mai. Au total, plus de 3 800 personnes sont décédées des suites de la maladie à Wuhan, ville berceau de l’épidémie, selon le bilan officiel, soit l’immense majorité des décès enregistrés en Chine. La ville de Wuhan, dans le centre de la Chine, a effectué 6 574 093 tests d’acide nucléique entre le 14 et le 23 mai pour dépister les infections de nouveau coronavirus.

Lors de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP), qui a débuté avec deux mois et demi de retard en raison de la pandémie, la Chine a affiché la semaine dernière son triomphe face au coronavirus, en annonçant être parvenue à endiguer l’épidémie sur son sol. « Nous avons obtenu une réussite stratégique majeure dans notre réponse au Covid-19 », a clamé le Premier ministre Li Keqiang. La Chine a été le premier pays touché par le nouveau coronavirus, mais c’est aussi le premier pays à s’en sortir. Le pays est à présent confronté à la « tâche immense » de relancer son économie, en pleine dépression mondiale, a déclaré Li Keqiang aux 3 000 députés réunis. Toutefois, M. Li s’est abstenu de fixer un objectif de croissance pour l’année en cours, signe de l’incertitude à laquelle le pays est confronté face à la crise sanitaire mondiale.

La semaine dernière, les autorités de la province de Jilin, au nord-est du pays, ont annoncé entamer un nouveau confinement après la découverte de 34 cas de Covid-19 dans ce territoire jusque-là plutôt épargné, avec 127 contaminations en tout, bien loin des chiffres évoqués à Wuhan, épicentre de l’épidémie avec 60 000 cas. La province de Jilin, au nord-est de la Chine et à proximité de la frontière avec la Corée du Nord compte 108 millions d’habitants. Dans la ville de Shulan qui compte 670 000 habitants, les autorités ont annoncé qu’elles isoleraient les quartiers comprenant des cas confirmés ou suspects. Les écoles sont fermées.

BILAN AU 26 MAI EN FRANCE ET DANS LE MONDE

26 MAI 2020 :  145 555 cas – 28 530 Morts, 16 264 hospitalisés dont 1 555 en réanimation – 65 879 guérisons.

145 555 cas recensés dont 276 lors des dernières 24 heures-   décès non communiqué,  –16 264 hospitalisations soit 534 de moins en 24h (J-1 -147)- 1 555 personnes en réanimation, soit 54 de moins en 24 heures.(J-1 -8) –  65 879 personnes guéries, soit 680 de plus.(J-1 +98)

Alors la pandémie de coronavirus, qui a contaminé plus 5,5 millions de personnes dans le monde et tué près de 350 000 malades, apparaît sous contrôle en Europe et ralentit sa progression aux États-Unis, elle accentue ses ravages en Amérique latine qui recense désormais plus de 40 000 victimes, son « nouvel épicentre » selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Particulièrement frappé, le Brésil est le pays le plus endeuillé du continent, avec près de 23 000 morts. Au Mexique, le président Andres Manuel Lopez Obrador a prévenu que son pays se trouvait « au moment le plus douloureux de la pandémie ». De son côté, le Pérou a prolongé le confinement jusqu’au 30 juin, et en Argentine, l’isolement social obligatoire a été prolongé jusqu’au 7 juin.

Si l’Amérique latine devient le nouvel épicentre de l’épidémie de Covid-19, et que le bilan approche des 100 000 décès aux États-Unis, le déconfinement se poursuit à travers le monde, et de nombreux pays européens souhaitent à nouveau accueillir les touristes. En Italie, après les bars et les restaurants, c’est au tour des salles de sport et des piscines de rouvrir. La péninsule ibérique pousse d’ailleurs à une reprise coordonnée des déplacements en Europe le 15 juin, qui pourrait devenir le « D-Day » du tourisme, a indiqué lundi soir son ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio. En Espagne, en France et aux États-Unis, la population redécouvre la joie de se promener sur certaines plages. De nombreux restaurants ont rouvert ce lundi en Allemagne, comme certains hôtels dans des zones touristiques, mais quasi tous les bars restent fermés. En Grèce, les terrasses des tavernes et des cafés ont rouvert lundi, une semaine plus tôt que prévu pour soutenir le secteur de la restauration avant un retour espéré des touristes à la mi-juin. Le Japon a levé son état d’urgence. Quant au Royaume-Uni, le pays prévoit d’entamer son déconfinement le 1er juin, avec une réouverture partielle des écoles.

 

Mais partout, les distances de sécurité et les gestes barrières sont de mise pour éviter une possible deuxième vague, redoutée par l’OMS. Le port du masque est recommandé, voire obligatoire dans de nombreux pays. Par exemple, en France, les usagers des transports en Île-de-France ont l’obligation de porter un masque, et en Espagne, le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics, où il n’est pas possible de garder ses distances, à partir de 6 ans.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

 

LES BREVES

Coronavirus aux USA.

Les Etats-Unis se préparent à passer ce mardi la douloureuse barre des 100 000 morts du coronavirus, même si les bilans sont en baisse. Selon le dernier comptage de l’université américaine Johns Hopkins publié dimanche, 532 décès ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures (contre 638 hier), soit un total de 99 805 morts des suites de la maladie, pour plus de 1,7 millions de cas détectés depuis l’arrivée de la pandémie.

Anticipant le passage de la barre des 100 000 morts et pour honorer la mémoire des victimes, les drapeaux américains ont été mis en berne pendant trois jours sur ordre du président Donald Trump. Le New York Times a consacré toute sa une à la mémoire de 1 000 victimes du nouveau coronavirus, évoquant pour chacune ce qu’a été sa vie: « Joe Diffie, 62 ans, Nashville, star de la country music distingué par un Grammy » ; « Ruth Skapinok, 85 ans, Roseville, Californie, les oiseaux du jardin venaient manger dans sa main »… « Ces 1 000 personnes ici ne représentent qu’à peine un pour cent du total. Aucune d’entre elles n’était un simple numéro », écrit le quotidien américain.

Toutefois, le déconfinement continue aux États-Unis, avec la volonté de relancer au plus tôt une économie qui a été pratiquement arrêtée par l’épidémie. Les New-Yorkais ont ainsi pu redécouvrir la plage dimanche. A Coney Island, une des plages de l’est de New York, de nombreux policiers surveillaient les promeneurs au bord de l’eau pour faire respecter la distanciation physique.
Mais, signe que la vigilance est toujours de mise dans le pays, le président Donald Trump a interdit dimanche l’entrée aux Etats-Unis aux voyageurs en provenance du Brésil. Les non-Américains s’étant rendus au Brésil durant les 14 jours précédant leur demande d’entrée aux Etats-Unis n’y seront pas acceptés, a annoncé la Maison Blanche.

 

 

BILAN AU 27 MAI EN FRANCE ET DANS LE MONDE

27 MAI 2020 :  145 746 cas – 28 596 Morts, 15 680 hospitalisés dont 1 501 en réanimation – 66 584 guérisons.

145 746 cas recensés dont 191 lors des dernières 24 heures-   28 596 dont 66 lors des dernières 24 heures  –15 680 hospitalisations soit 584 de moins en 24h (J-1 -50)- 1 501 personnes en réanimation, soit 54 de moins en 24 heures.(J-1 =0) –  66 584 personnes guéries, soit 705 de plus.(J-1 +25)

Le dernier bilan du coronavirus en France a été publié ce mercredi 27 mai, en début de soirée, par la Direction générale de la Santé. Comme en fin de semaine dernière et pendant tout le week-end dernier, la DGS n’a pas donné les chiffres des établissements médicaux-sociaux, dont font partie les Ehpad. Ces données seront actualisées ce vendredi 29 mai, mais en attendant, ce dernier bilan confirme la bonne dynamique constatée à l’hôpital, avec 584 patients en moins, malgré les 65 décès des dernières 24 heures, toujours à l’hôpital.

 
  • 145746 cas confirmés par PCR, soit 191 de plus
  • 18 260 décès à l’hôpital, soit 65 de plus (28 596 décès au total sans le dernier bilan des Ehpad)
  • 15 680 hospitalisations en cours, soit 584 de moins
  • 1 501 personnes actuellement en réanimation, soit 54 de moins
  • 66 584 personnes sorties de l’hôpital, soit 705 de plus

NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non du cumul depuis le début de l’épidémie. En cumul, on enregistre 101017 hospitalisations. De même, les hospitalisations et cas en réanimation supplémentaires en 24 heures correspondent à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Dans les dernières 24 heures, en brut, 271 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 32 admissions en réanimation

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

 

LES BREVES

 

Hydroxychloroquine interdite : l’institut de Didier Raoult « continuera les traitements les plus adaptés »

L’IHU Méditerranée Infection de Marseille, dirigé par le professeur Didier Raoult, a indiqué qu’il « continuera à traiter (ses) patients avec les traitements les plus adaptés », après l’abrogation des dispositions autorisant les hôpitaux à prescrire de l’hydroxychloroquine contre le coronavirus.

Dans un entretien accordé à France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, Didier Raoult, Infectiologue à l’IHU de Marseille, est revenu sur l’interdiction des essais cliniques de la chloroquine par l’OMS. « Comment se fait-il que dans une étude il y ait 8% de mortalité, et dans une autre (celle de l’IHU) 0% ? On publie des choses qui ne sont pas dignes. (…) On n’a pas caché des cadavres dans le parking », a-t-il déclaré. 

Un Français sur quatre ne voudrait pas se faire vacciner contre le coronavirus

Selon une étude publiée dans « The Lancet », près d’un Français sur quatre ne voudrait pas se faire vacciner contre le coronavirus. « Cette méfiance risque de devenir un problème lorsque le vaccin sera disponible », expliquent les scientifiques français du projet Coconel (Coronavirus & confinement, ndlr.), financé par l’Agence nationale de la recherche. D’après eux, le gouvernement doit entreprendre une communication « transparente » et « précoce » pour éviter que ce sujet ne suscite la polémique et la méfiance.

BILAN AU 28 MAI EN FRANCE ET DANS LE MONDE

28 MAI 2020 :  149 071 cas – 28 662 Morts, 15 208 hospitalisés dont 1 429 en réanimation – 67 191 guérisons.

149 071 cas recensés dont 3 325 lors des dernières 24 heures-   28 662 dont 66 lors des dernières 24 heures  –15 208 hospitalisations soit 472 de moins en 24h (J-1 +112)- 1 429 personnes en réanimation, soit 72 de moins en 24 heures.(J-1 -18) –  67 191 personnes guéries, soit 607 de plus.(J-1 -98)

Si la pandémie de coronavirus donne de nombreux signes de ralentissement en Europe et aux Etats-Unis, le cumul des chiffres concernant le nombre de morts directement liées au Covid-19 reste impressionnant (plus de 350 000 dans le monde). Ainsi, aux USA, le pays le plus touché en valeur absolue, le bilan dépasse désormais les 100 000 décès, avec un total de 1,7 million cas depuis le début de la crise, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. En moyenne, 1 400 personnes sont mortes quotidiennement du Covid-19 dans le pays au mois de mai, contre un pic de 2 000 décès quotidiens en moyenne en avril, d’après les statistiques fournies par les Etats et les comtés. Selon de nombreux experts, ces chiffres pourraient toutefois être sous-estimés. « Nous venons de franchir une étape très triste avec le décès de 100 000 personnes imputé à la pandémie liée au coronavirus, a réagi le président Donald Trump sur Twitter. A toutes les familles et amis de personnes décédées, je tiens à exprimer mes sincères condoléances et mon amour pour tout ce qu’ils représentaient et représentent. Dieu soit avec vous ».

En Europe, le ralentissement de la pandémie se confirme et permet à de nombreux pays de précéder progressivement au déconfinement mais les conséquences de la crise sanitaire commencent nettement à se faire sentir. En Espagne,  es chiffres de la pauvreté ont récemment explosé avec notamment un recours à l’aide alimentaire qui a bondi de 40 % durant le confinement, selon la Fédération espagnole des banques alimentaires. De l’autre côté des Pyrénées comme de l’autre côté des Alpes, en Italie, on compte notamment sur la manne de relance de 750 milliards d’euros promise par la Commission européenne pour soutenir l’économie du Vieux Continent, même si le « partage du gâteau », et les négociations qui vont en découler entre les Etats membres, s’annoncent intenses.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

 

LES BREVES

« la liberté va redevenir la règle et l’interdiction l’exception« .

Le gouvernement présentait aujourd’hui son plan pour l’acte 2 du déconfinement qui débutera le 2 juin et jusqu’au 21 juin par le Premier ministère Edouard Philippe, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer et celui de la Santé, Olivier Véran. ce qui donne :

 

  • Fin de l’interdiction des déplacements de plus de 100 kilomètres.
  • Réouverture de la plupart des derniers commerces fermés.
  • Maintien de la limitation des regroupements à 10 personnes.
  • Maintien du télétravail si possible.
  • Dès le 2 juin, ouverture des bars, cafés et restaurants dans les zones vertes et ouverture des terrasses dans les zones oranges (10 personnes maximum par table, distance de un mètre entre les tables et port du masque obligatoire pour le personnel et les clients lors des déplacements).
  • Jusqu’au 15 juin, maintien des restrictions aux frontières intérieures de l’Europe puis coordination européennes pour rouvrir les frontières. Hors Europe, les frontières restent fermées.
  • Les hébergements de vacances rouvriront le 2 juin dans les zones vertes et le 22 juin dans les zones oranges. Les colonies de vacances reprendront aussi le 22 juin.
  • Sur tout le territoire, les parcs et jardins seront accessibles dès ce week-end et tous les musées et monuments seront accessibles le 2 juin tout comme les plages, les lacs et les plans d’eau.
  • Dans les zones vertes, les piscines, gymnases, salles de sport, parcs de loisir et salles de spectacle ouvriront le 2 juin et le 22 juin dans les zones oranges. Les cinémas rouvriront le 22 juin sur l’ensemble du territoire.
  • Restent interdits au moins jusqu’au 21 juin : les sports collectifs et de contact, les discothèques, les salles de jeux, l’accès aux stades et aux hippodromes pour le public.
  • Les déplacements entre la métropole et l’Outre-mer restent soumis aux motifs impérieux.
  • Toutes les écoles rouvriront progressivement dès le 2 juin et elles assureront un accueil des élèves, « au moins une partie de la semaine« .
  • Dès le 2 juin, les collèges des zones vertes pourront accueillir les élèves de la 6e à la 3e. Dans les zones oranges, les collèges rouvriront progressivement les classes de 6e et de 5e.
  • Ouverture de tous les lycées dans les zones vertes et ouverture des lycées professionnels dans les zones oranges « pour assurer les certifications« . Ouverture des lycées généraux et technologiques seulement pour les entretiens pédagogiques individuels.
  • Annulation de l’épreuve orale du bac de français.
  • Identification et prise en charge des élèves décrocheurs.

 

 

 

BILAN AU 29 MAI EN FRANCE ET DANS LE MONDE

29 MAI 2020 :  149 668 cas – 28 714 Morts, 14 695 hospitalisés dont 1 361 en réanimation – 67 803 guérisons.

149 668 cas recensés dont 597 lors des dernières 24 heures-   28 714 dont 52 lors des dernières 24 heures  –14 695 hospitalisations soit 513 de moins en 24h (J-1 -41)- 1 361 personnes en réanimation, soit 68 de moins en 24 heures.(J-1 +4) –  67 803 personnes guéries, soit 612 de plus.(J-1 +5)

Conformément à l’avis de la Haute Autorité de Santé, les tests sérologiques seront remboursés sous certaines conditions.

En complément des dépistages PCR, le gouvernement dispose d’une seconde arme diagnostic contre le Covid-19 : les tests sérologiques (ELISA et rapides). 23 ont été jugés « fiables » par le Centre National de Référence. Olivier Véran a annoncé jeudi 28 mai 2020 : « Les tests (sérologiques) sont pris à 100% en charge par l’Assurance maladie, s’ils sont prescrits par un médecin et selon les indications de la Haute autorité de santé ». Le décret du 27 mai dernier stipule que les « personnes vulnérables (personnes susceptibles de développer une forme grave de la maladie comme les personnes âgées ou celles souffrant de pathologies sous-jacentes) face à l’épidémie de Covid-19 » peuvent disposer d’une « une prise en charge intégrale par l’assurance maladie […] du test sérologique de recherche des anticorps au virus SARS-CoV-2. » Le personnel en établissement de santé ou en établissement social ou médico-social pourra également bénéficier d’un remboursement par l’Assurance maladie. 

Sont concernés par les tests PCR : les personnes symptomatiques (difficultés respiratoires, fièvre, toux, fatigue inhabituelle, maux de tête, courbatures, maux de gorge, perte de goût ou d’odorat) ; les « cas contacts » ; les personnes « à risque » et le personnel des structures collectives. En fonction de votre situation il vous sera demandé une ordonnance. Une fois le prélèvement effectué, les résultats vous seront communiqués sous 36 heures en moyenne.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

 

LES BREVES

Ces indicateurs à suivre de près pour la phase 2 du déconfinement

Trois semaines après la fin du confinement décrété pour faire face à l’épidémie de Covid-19, la France passera à la deuxième phase du déconfinement, selon l’annonce du Premier ministre lors de son allocution du 28 mai 2020 : « Nous en sommes là où nous espérions nous trouver à la fin du mois de mai… [mais] nous devons rester prudents et vigilants… d’abord parce que le virus continue à circuler, ensuite parce que l’hôpital reste sous tension. » Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a spécifié les quatre indicateurs à suivre pour évaluer l’évolution de l’épidémie, décrit dans plus amples détails dans cet article : 

 
  • L’incidence correspond au nombre de personnes infectées sur une semaine sur 100.000 habitants, pour lesquelles l’infection a été confirmée par test virologique (les tests PCR qui permettent de déceler la présence du virus dans l’organisme). M. Véran a annoncé deux seuils pour cet indicateur : un seuil de vigilance à 10 personnes infectées/semaine/100.000 habitants et un seuil d’alerte à 50 personnes infectées/semaine/100.000 habitants.
  • Le taux de positivité correspond au taux de personnes testées positives parmi toutes les personnes testées à un moment donné, et il se calcule sur une semaine pour pallier la variabilité de dépistage qu’il peut avoir d’un jour à l’autre (par exemple, beaucoup moins de tests sont réalisés pendant le week-end). Aujourd’hui, ce taux se situe à 1,9 %, c’est-à-dire que seulement 19 personnes ont une infection confirmée parmi 1.000 personnes testées à cause d’une suspicion d’infection. 
  • Le facteur de reproduction (R) du virus correspond au nombre moyen d’infections causées par une personne infectée. Par exemple, si en moyenne une personne malade infecte trois autres personnes, ce R sera de 3. Si R est supérieur à 1, il y a un risque épidémique, car toute personne infectée peut contaminer plus qu’une personne. Par exemple, si R est de 1,1, 10 personnes infectent 11 personnes, s’il est de 1,5, 10 personnes infectent 15 personnes, et ainsi de suite.
  • Le taux d’occupation des lits en réanimation décrit plus la tension hospitalière causée par le Covid-19 que la propagation même du virus. Le but étant de ne pas permettre que le système de santé se retrouve à nouveau submergé par des malades, afin de s’assurer que toute personne malade puisse être soignée au mieux. Le gouvernement a fixé deux seuils aussi pour cet indicateur : un seuil de vigilance à 40 % de la capacité installée avant l’épidémie (5.000 lits) et un seuil d’alerte à 60 %.

BILAN AU 30 MAI EN FRANCE ET DANS LE MONDE

30 MAI 2020 :  151 496 cas – 28 771 Morts, 14 380 hospitalisés dont 1 325 en réanimation – 68 268 guérisons.

151 496 cas recensés dont 1 828 lors des dernières 24 heures-   28 771 dont 57 lors des dernières 24 heures  –14 380 hospitalisations soit 315 de moins en 24h (J-1 +157)- 1 325 personnes en réanimation, soit 36 de moins en 24 heures.(J-1 +36) –  68 268 personnes guéries, soit 465 de plus.(J-1 -142) 

Après son apparition il y a environ cinq mois, le bilan du coronavirus dans le monde se situe, au 30 mai, à 364 362 morts dans le monde. Plus de 5 931 510 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays, et 2 455 400 personnes sont aujourd’hui considérées comme guéries. Après avoir vécu plusieurs semaines difficiles (175 000 décès recensés), l’Europe semble désormais sur le bon chemin : les chiffres de contaminations au Covid-19 et ceux liés aux admissions en réanimation sont toujours en baisse, et permettent à de nombreux pays (France, Italie, Espagne, Royaume-Uni), de poursuivre leur déconfinement progressif et de s’approcher d’un retour à « la vie normale », même s’il va désormais falloir affronter une crise économique et sociale d’envergure.

 

Difficile, en revanche, d’afficher le même optimisme de l’autre côté de l’Atlantique, notamment aux USA (le pays le plus touché) et au Brésil. D’autres pays d’Amérique du Sud voient également le virus se propager, comme le Chili, avec un nombre de morts encore en augmentation (54 entre jeudi et vendredi , contre 495 entre mercredi et jeudi). En Asie, là où tout a démarré, l’inquiétude est réapparue après que des nouveaux cas étaient détectés. La Corée du Sud a ainsi décidé de fermer à nouveau ses parcs et ses musées pour deux semaines après avoir recensé 79 nouvelles contaminations, et le Sri Lanka est confronté à 252 nouveaux cas. Dans ces pays, la crainte d’une deuxième vague refait donc surface. De son côté, la Russie est le troisième pays au monde le plus touché par la pandémie derrière les Etats-Unis et le Brésil. Après plusieurs critiques des chiffres officiels, la ville de Moscou a détaillé ses statistiques de mortalité : 636 personnes sont décédées du coronavirus en avril. Selon les bilans officiels publiés ce vendredi, l’épidémie paraît stabilisée, avec 8 572 personnes testées positives dans les dernières 24 heures. Enfin, l’Inde annonce un assouplissement important du confinement. A partir du 8 juin, les accès aux édifices religieux, hôtels, restaurants et centres commerciaux « seront autorisés » après consultations avec les autorités d’État, selon le ministère de l’Intérieur. Et ce en dépit d’un nouveau record quotidien de contaminations en Inde, qui compte 85 000 cas dont 5 000 mortels au 30 mai.  

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

 

LES BREVES

Trump claque la porte de l’OMS

Après avoir gelé son financement en avril 2020, puis l’avoir sommée, mi-mai, de se réformer en profondeur dans les 30 jours, Donald Trump a finalement coupé les ponts avec l’Organisation mondiale de santé (OMS), en pleine pandémie de Covid-19. « Face à son incapacité à mettre en œuvre les réformes nécessaires que nous avons demandées, nous allons mettre fin aujourd’hui à notre relation avec l’OMS et rediriger ces fonds vers d’autres besoins urgents et internationaux de santé publique », a déclaré le président américain depuis la Maison-Blanche, selon NBC News

 

Les États-Unis étaient jusqu’à présent le plus gros financier de l’OMS, ayant contribué à hauteur de 20 % de son budget en 2018 et 2019, soit environ 400 millions de dollars par an. Mais Donald Trump accuse l’organisation d’être inféodée à la Chine et de ne pas avoir su gérer la pandémie. Depuis plusieurs semaines, le locataire de la Maison Blanche répète que le lourd bilan du Covid-19 – plus de 362.000 morts à travers le monde dont 102.201 aux Etats-Unis – aurait pu être évité si la Chine avait agi de manière responsable dès l’apparition du virus dans la ville de Wuhan.

Pour le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, le décision de Donald Trump constitue « un sérieux revers pour la santé mondiale ».

L’anakinra, une nouvelle piste de traitement

L’anakinra, médicament contre des maladies rhumatismales, donne des résultats « encourageants » pour les formes graves de la Covid-19, en réduisant le risque de décès et le besoin d’être mis sous respirateur en réanimation, selon une étude française parue dans la revue spécialisée The Lancet Rheumatology. Le médicament permettrait de limiter l' »orage cytokinique », une réaction inflammatoire incontrôlée mise en cause dans les formes graves de pneumonie Covid-19, débouchant sur un syndrome de détresse respiratoire aiguë. « La réduction significative de la mortalité associée à l’utilisation de l’anakinra pour le Covid-19 dans cette étude est encourageante en ces temps difficiles », écrit dans un commentaire le rhumatologue Randy Cron de l’Université d’Alabama (Birmingham, États-Unis). Il souligne le « profil de sécurité favorable » de ce médicament bien connu des rhumatologues.

Dans une lettre ouverte, des scientifiques du monde entier dénoncent les nombreuses failles de l’étude du Lancet contre l’hydroxychloroquine.

Des dizaines de scientifiques ont publié une lettre ouverte exprimant leurs « inquiétudes » sur les méthodes de la vaste étude parue dans le Lancet, ayant conduit à la suspension d’essais cliniques sur l’hydroxychloroquine. Parue le 22 mai, l’étude se fonde sur les données de quelque 96.000 patients hospitalisés entre décembre 2019 et avril 2020 dans 671 hôpitaux, et compare l’état de ceux qui ont reçu le traitement à celui des patients qui ne l’ont pas eu. Elle conclut que la controversée hydroxychloroquine ne semble pas être bénéfique aux malades du Covid et pourrait même être néfaste. Sa publication la semaine dernière avait conduit l’OMS à suspendre « temporairement », par précaution, l’inclusion de nouveaux patients dans les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine, menés avec ses partenaires dans plusieurs pays. La France, elle, a décidé de bannir la molécule pour traiter le Covid-19.

Dans l’ombre de l’épidémie, les biologistes multiplient les tests sérologiques.

« Professionnels de l’ombre » engagés dans la lutte contre l’épidémie du coronavirus, les équipes de quatre laboratoires de Bourgogne-Franche-Comté ont uni leurs forces pour multiplier les tests sérologiques et créer l’une des plus grandes plateformes de dépistage de France. Un reportage de l’AFP auprès de ces équipes qui travaillent d’arrache-pied pour mieux sortir la France de l’épidémie, à lire sur Sciences et Avenir.

BILAN AU 31 MAI EN FRANCE ET DANS LE MONDE

31 MAI 2020 :  151 753 cas – 28 802 Morts, 14 322 hospitalisés dont 1 319 en réanimation – 68 365 guérisons.

151 753 cas recensés dont 257 lors des dernières 24 heures-   28 802 dont 31 lors des dernières 24 heures  –14 322 hospitalisations soit 58 de moins en 24h (J-1 +257)- 1 319 personnes en réanimation, soit 6 de moins en 24 heures.(J-1 +30) –  68 365 personnes guéries, soit 97 de plus.(J-1 -368) 

Santé Publique France indique très clairement qu’il n’y a pas de « signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie ». Les réseaux de médecins hospitaliers et les dispositifs mis en place pour faire remonter les chiffres de nouveaux cas de contaminations vont dans le même sens : depuis plus de 7 semaines désormais, les indicateurs épidémiologiques du Covid en France sont bons. Le dernier bilan hebdomadaire confirme la tendance positive des données hospitalières et des établissements médico-sociaux : le « taux de positivité des tests virologiques » est en France de 1,9% ; le nombre de cas positifs par semaine pour 100 000 habitants est de 6,14. Enfin, le « R », qui représente le nombre de personnes contaminées par chaque malade, est actuellement de 0,77, ce qui signifie qu’un malade contamine en moyenne moins d’une personne en France, signe que l’épidémie est bien en recul. En mars dernier, cet indice avait atteint plus de 2,5.

Attention toutefois : si l’épidémie semble maîtrisée dans la métropole, la situation est encore préoccupante à Mayotte et en Guyane. Par ailleurs, les virologues insistent et alertent encore sur ce point : le virus n’a pas disparu, il est encore présent sur le territoire français et circule toujours, même s’il ne parvient plus à s’étendre comme en mars. Pour avoir une meilleure vision de la situation, il faut attendre encore un peu pour évaluer la situation en médecine « de ville », puisqu’il n’y a pas de données centralisées au niveau national pour le moment. Il faut aussi attendre le résultat de travaux menés par des experts sur la manière dont s’affaiblit le Covid-19 et sur la manière dont il pourrait resurgir. Faut-il attendre un vaccin pour mettre fin à la menace ? La population a-t-elle développé des formes d’immunité encore inexplicables ? Faut-il compter sur une résurgence après l’été ? Toutes ces questions, encore sans réponse, appellent à la prudence.

Combien de cas et de morts du coronavirus en France ? Dernier bilan

Les derniers chiffres du coronavirus ont été dévoilés dimanche 31 mai, veille du lundi de Pentecôte. Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 continue de décroître. En réanimation, la pression sur les services continue de baisser. La mortalité affiche toutefois 31 décès de plus à l’hôpital, soit 28 802 morts depuis le début de l’épidémie. 

  •  151 753 cas confirmés par PCR (Ehpad compris), soit 257 de plus
  •  28 802 décès au total (Ehpad compris, excepté pour le 30 mai, 31 mai, prochaine actualisation le 2 juin), soit 31 de plus
  •  18 475 décès à l’hôpital, soit 31 de plus
  •  14 322 hospitalisations en cours, soit 58 de moins
  •  1 319 personnes actuellement en réanimation, soit 6 de moins
  •  68 355 personnes sorties de l’hôpital, soit 87 de plus

NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non du cumul depuis le début de l’épidémie. En cumul, on enregistre 101 657 hospitalisations. De même, les hospitalisations et cas en réanimation supplémentaires en 24 heures correspondent à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Dans les dernières 24 heures, en brut, 72 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 18 admissions en réanimation.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

 

LES BREVES

Pourquoi l’île de Mayotte est-elle tant touchée par le coronavirus ?

Mayotte, avec l’Île-de-France et la Guyane, fait partie des seules zones encore en « orange » avant la phase 2 du déconfinement. Un phénomène qui s’explique notamment par le fait que le département est le plus pauvre de France, et le plus grand désert médical français. Le média précise que 60% des logements sont dépourvus du confort sanitaire de base, comme une douche ou des toilettes.

Département sous tension, Mayotte a toujours 13 personnes dans les services de réanimation mais n’enregistre pas de nouveaux patients en 24h. 19 personnes sont décédées depuis le début de la pandémie.

Un détenu testé positif au Covid-19 dans le Vaucluse

Depuis plusieurs jours, la Préfecture de Vaucluse et l’ARS surveillent de près la situation au sein du centre pénitentiaire du Pontet, comme le rapporte La Provence. En effet, un premier cas de Covid-19 a été recensé parmi le personnel, le vendredi 22 mai dernier. Depuis, une vaste campagne de dépistage a été menée auprès de 300 personnes dont des personnels pénitentiaires, administratifs, PJJ et 19 détenus, rapporte le média. Le syndicat FO souhaiterait un dépistage beaucoup plus important. « Entre le début du dépistage du personnel et le placement à l’isolement du détenu déclaré positif, il s’est écoulé plus de cinq jours ». Pour FO, il est clair que « ce détenu a été en contact avec bien plus de monde que les 80 détenus identifiés ».

La vitamine D à la rescousse des malades du coronavirus ?

Dans un communiqué du 22 mai, l’Académie nationale de médecine estimait que la vitamine D « joue un rôle dans la régulation et la suppression de la réponse inflammatoire cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères et souvent létales de Covid-19 ». Néanmoins, elle précisait quelques lignes plus bas que « la vitamine D ne peut toutefois pas « être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection due au SARS-CoV-2 » (nom du coronavirus). Cependant, « en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences », poursuit l’étude, la vitamine D « pourrait être considérée comme un adjuvant à toute forme de thérapie ».

Qu’est-ce que l’Avigan, cette « chloroquine » japonaise ? (2/2)

Opérant selon un mécanisme perturbant la réplication du virus dans la cellule, l’Avigan, qui a pour point commun principal avec la chloroquine de diviser le monde médical, avait, selon une étude chinoise, paru donner des résultats encourageants, créant au passage un véritable emballement autour de cet antiviral. Selon Le Point, plus de 120 millions d’euros ont été investis par le gouvernement japonais qui a tenu à soutenir FujiFilm pour augmenter les stocks. Déjà approuvé pour la grippe H1N1, il a l’avantage d’avoir des effets secondaires déjà identifiés. Mais certains professionnels restent sur leurs gardes. « Il est clair que, même en cas d’urgence, un médicament dont les preuves scientifiques sont insuffisantes ne doit pas être approuvé », estime ainsi l’Association des médecins du Japon, dont Le Point se fait l’écho. Récemment, le couperet est tombé. Un rapport d’étude intermédiaire a en effet conclu qu' »il est trop tôt pour dire que l’Avigan est efficace », ce qui a reporté d’au moins un mois le projet du Premier ministre japonais de faire approuver le traitement.  

Si la chloroquine et l’Avigan n’ont rien à voir l’un avec l’autre, ils ont tout de même un petit point commun : celui de susciter la controverse entre les pro et les anti. Alors qu’en France, la chloroquine fait débat, au pays du Soleil-levant, c’est l’Avigan qui est au cœur des discussions. Présenté par certains comme le remède miracle face au coronavirus, il est également décrié par une partie du corps médical. Comme le rapporte Le Point ce lundi, il s’agit d’un antiviral développé par la société japonaise FujiFilm Toyama Chemical, filiale du groupe FujiFilm Holdings. L’Avigan est aussi le nom commercial de la molécule appelée… favipiravir, que nous avons précédemment évoquée dans un post sur la Russie. 

Quid de la situation dans les Ehpad et EMS en France ?

Les chiffres quotidiens concernant l’évolution de l’épidémie de coronavirus n’étant dévoilés qu’en fin de journée, nous n’avons pour l’heure que ceux de la veille. Dimanche 31 mai, 74 402 cas étaient au total comptabilisés dans les Ehpad et EMS. 37 273 cas étaient pour leur part confirmés dans ces établissements. Enfin, 10 327 décès étaient à déplorer dans les Ehpad et EMS français.