TRILBICHE INFO

CORONAVIRUS

UN DANGER MONDIAL

« Il est toujours là,restez vigilant »

BILAN AU 12 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

12 JUIN 2020 :  156 287 cas -29 374 Morts, 11 124 hospitalisés dont 879 en réanimation – 72 572 guérisons.

156 287 cas recensés dont 726 lors des dernières 24 heures, (J-1: +301)-   29 374 dont 28 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +1)–11 124 hospitalisations soit 341 de moins en 24h (J-1 -128)- 879 personnes en réanimation, soit 24 de moins en 24 heures.(J-1 +6) –  72 572 personnes guéries, soit 423 de plus.(J-1 +106) 

Santé Publique France indique très clairement qu’il n’y a pas de « signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie ». Les réseaux de médecins hospitaliers et les dispositifs mis en place pour faire remonter les chiffres de nouveaux cas de contaminations vont dans le même sens : depuis plus de 7 semaines désormais, les indicateurs épidémiologiques du Covid en France sont bons. Le dernier bilan hebdomadaire confirme la tendance positive des données hospitalières et des établissements médico-sociaux : le « taux de positivité des tests virologiques » est en France de 1,9% ; le nombre de cas positifs par semaine pour 100 000 habitants est de 6,14. Enfin, le « R », qui représente le nombre de personnes contaminées par chaque malade, est actuellement de 0,77, ce qui signifie qu’un malade contamine en moyenne moins d’une personne en France, signe que l’épidémie est bien en recul. En mars dernier, cet indice avait atteint plus de 2,5.

Attention toutefois : si l’épidémie semble maîtrisée dans la métropole, la situation est encore préoccupante à Mayotte et en Guyane. Par ailleurs, les virologues insistent et alertent encore sur ce point : le virus n’a pas disparu, il est encore présent sur le territoire français et circule toujours, même s’il ne parvient plus à s’étendre comme en mars. Pour avoir une meilleure vision de la situation, il faut attendre encore un peu pour évaluer la situation en médecine « de ville », puisqu’il n’y a pas de données centralisées au niveau national pour le moment. Il faut aussi attendre le résultat de travaux menés par des experts sur la manière dont s’affaiblit le Covid-19 et sur la manière dont il pourrait resurgir. Faut-il attendre un vaccin pour mettre fin à la menace ? La population a-t-elle développé des formes d’immunité encore inexplicables ? Faut-il compter sur une résurgence après l’été ? Toutes ces questions, encore sans réponse, appellent à la prudence.

Combien de cas et de morts du coronavirus en France ? Dernier bilan

Les derniers chiffres du coronavirus ont été dévoilés dimanche 31 mai, veille du lundi de Pentecôte. Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 continue de décroître. En réanimation, la pression sur les services continue de baisser. La mortalité affiche toutefois 31 décès de plus à l’hôpital, soit 28 802 morts depuis le début de l’épidémie. 

  •  151 753 cas confirmés par PCR (Ehpad compris), soit 257 de plus
  •  28 802 décès au total (Ehpad compris, excepté pour le 30 mai, 31 mai, prochaine actualisation le 2 juin), soit 31 de plus
  •  18 475 décès à l’hôpital, soit 31 de plus
  •  14 322 hospitalisations en cours, soit 58 de moins
  •  1 319 personnes actuellement en réanimation, soit 6 de moins
  •  68 355 personnes sorties de l’hôpital, soit 87 de plus

NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non du cumul depuis le début de l’épidémie. En cumul, on enregistre 101 657 hospitalisations. De même, les hospitalisations et cas en réanimation supplémentaires en 24 heures correspondent à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Dans les dernières 24 heures, en brut, 72 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 18 admissions en réanimation.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.


 

LES BREVES

Pourquoi l’île de Mayotte est-elle tant touchée par le coronavirus ?

Mayotte, avec l’Île-de-France et la Guyane, fait partie des seules zones encore en « orange » avant la phase 2 du déconfinement. Un phénomène qui s’explique notamment par le fait que le département est le plus pauvre de France, et le plus grand désert médical français. Le média précise que 60% des logements sont dépourvus du confort sanitaire de base, comme une douche ou des toilettes.

Département sous tension, Mayotte a toujours 13 personnes dans les services de réanimation mais n’enregistre pas de nouveaux patients en 24h. 19 personnes sont décédées depuis le début de la pandémie.

Un détenu testé positif au Covid-19 dans le Vaucluse

Depuis plusieurs jours, la Préfecture de Vaucluse et l’ARS surveillent de près la situation au sein du centre pénitentiaire du Pontet, comme le rapporte La Provence. En effet, un premier cas de Covid-19 a été recensé parmi le personnel, le vendredi 22 mai dernier. Depuis, une vaste campagne de dépistage a été menée auprès de 300 personnes dont des personnels pénitentiaires, administratifs, PJJ et 19 détenus, rapporte le média. Le syndicat FO souhaiterait un dépistage beaucoup plus important. « Entre le début du dépistage du personnel et le placement à l’isolement du détenu déclaré positif, il s’est écoulé plus de cinq jours ». Pour FO, il est clair que « ce détenu a été en contact avec bien plus de monde que les 80 détenus identifiés ».

La vitamine D à la rescousse des malades du coronavirus ?

Dans un communiqué du 22 mai, l’Académie nationale de médecine estimait que la vitamine D « joue un rôle dans la régulation et la suppression de la réponse inflammatoire cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères et souvent létales de Covid-19 ». Néanmoins, elle précisait quelques lignes plus bas que « la vitamine D ne peut toutefois pas « être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection due au SARS-CoV-2 » (nom du coronavirus). Cependant, « en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences », poursuit l’étude, la vitamine D « pourrait être considérée comme un adjuvant à toute forme de thérapie ».

Qu’est-ce que l’Avigan, cette « chloroquine » japonaise ? (2/2)

Opérant selon un mécanisme perturbant la réplication du virus dans la cellule, l’Avigan, qui a pour point commun principal avec la chloroquine de diviser le monde médical, avait, selon une étude chinoise, paru donner des résultats encourageants, créant au passage un véritable emballement autour de cet antiviral. Selon Le Point, plus de 120 millions d’euros ont été investis par le gouvernement japonais qui a tenu à soutenir FujiFilm pour augmenter les stocks. Déjà approuvé pour la grippe H1N1, il a l’avantage d’avoir des effets secondaires déjà identifiés. Mais certains professionnels restent sur leurs gardes. « Il est clair que, même en cas d’urgence, un médicament dont les preuves scientifiques sont insuffisantes ne doit pas être approuvé », estime ainsi l’Association des médecins du Japon, dont Le Point se fait l’écho. Récemment, le couperet est tombé. Un rapport d’étude intermédiaire a en effet conclu qu' »il est trop tôt pour dire que l’Avigan est efficace », ce qui a reporté d’au moins un mois le projet du Premier ministre japonais de faire approuver le traitement.  

Si la chloroquine et l’Avigan n’ont rien à voir l’un avec l’autre, ils ont tout de même un petit point commun : celui de susciter la controverse entre les pro et les anti. Alors qu’en France, la chloroquine fait débat, au pays du Soleil-levant, c’est l’Avigan qui est au cœur des discussions. Présenté par certains comme le remède miracle face au coronavirus, il est également décrié par une partie du corps médical. Comme le rapporte Le Point ce lundi, il s’agit d’un antiviral développé par la société japonaise FujiFilm Toyama Chemical, filiale du groupe FujiFilm Holdings. L’Avigan est aussi le nom commercial de la molécule appelée… favipiravir, que nous avons précédemment évoquée dans un post sur la Russie. 

Quid de la situation dans les Ehpad et EMS en France ?

Les chiffres quotidiens concernant l’évolution de l’épidémie de coronavirus n’étant dévoilés qu’en fin de journée, nous n’avons pour l’heure que ceux de la veille. Dimanche 31 mai, 74 402 cas étaient au total comptabilisés dans les Ehpad et EMS. 37 273 cas étaient pour leur part confirmés dans ces établissements. Enfin, 10 327 décès étaient à déplorer dans les Ehpad et EMS français.

BILAN AU 13 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

13 JUIN 2020 :  156 813 cas -29 398 Morts, 10 909 hospitalisés dont 871 en réanimation – 72 808 guérisons.

156 813 cas recensés dont 526 lors des dernières 24 heures, (J-1: -200)-   29 398 dont 24 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -4)–10 909 hospitalisations soit 215 de moins en 24h (J-1 +126)- 871 personnes en réanimation, soit 8 de moins en 24 heures.(J-1 +16) –  72 808 personnes guéries, soit 236 de plus.(J-1 -187) 

Le coronavirus continue de se répandre dans le monde, en ce mois de juin, si mois après l’apparition du Covid-19 en Chine. Après l’Asie et l’Europe, qui semblent avoir repris le contrôle, puis le continent américain, loin d’être sorti d’affaire, l’Afrique va-t-elle être à son tour touchée de plein fouet par la pandémie ? Le continent reste encore peu touché, en volume (le bilan de jeudi faisait état de 5 676 décès pour 215 106 cas), mais c’est l’accélération de la propagation de la maladie qui suscite l’inquiétude. ces derniers jours. « Il a fallu 98 jours pour atteindre la barre des 100 000 cas et 18 seulement pour franchir celle des 200 000″, a notamment alerté, jeudi, le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour l’Afrique, avant d’ajouter, même si ces cas enregistrés en Afrique représentent moins de 3% du total mondial, il est clair que la pandémie s’accélère ». A noter que plus de 70 % des décès lis au coronavirus sur le continent sont recensés dans seulement cinq pays : l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Egypte, le Soudan et l’Algérie.

Aux Etats-Unis, le pays du monde le plus mortellement touché par le coronavirus, c’est l’éventualité de l’arrivée d’une deuxième vague qui est redoutée par les observateurs, en particulier par les investisseurs. La bourse de New York a ainsi connu jeudi sa pire séance depuis trois mois (-6,90 % pour le Dow Jones, -5,27 % pour le Nasdaq, -5,89 % pour le S&P 500), entraînant avec elles les places européennes (-4,71 % à Paris, -4,47 % à Francfort, -3,99 % à Londres). Le nombre de morts (environ 800 ces dernières 24h) et de cas (environ 20 000 supplémentaires) restent en effet particulièrement élevés aux USA, qui, après avoir réussi à aplanir la courbe, ne parviennent pas à descendre de ce haut plateau. Plusieurs Etats, dont le Texas, l’Arkansas, la Géorgie, l’Utah, l’Arizona ou la Caroline du Nord, ont même enregistré une augmentation spectaculaire du nombre d’hospitalisations liées au Covid-19 ces derniers jours, parfois supérieure à 30 %.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

118 nouveaux cas de Covid-19 sont recensés ce samedi en Guyane.

Le point Covid Info de la Préfecture fait état de 118 nouveaux cas ce samedi, ce qui porte le total à 1161 cas confirmés depuis le début de la crise. 64 d’entre eux sont localisés sur l’Île de Cayenne, dont 38 à Cayenne, 13 à Matoury et 13 à Rémire, dont 6 reliés au cluster de la cité Arc-en-ciel.
38 sont localisés à Kourou, 3 à Macouria, 1 à Montsinéry, 8 à Saint-Georges et 3 à Saint-Laurent. Enfin, Iracoubo épargné jusqu’à présent enregistre son premier cas. A noter que le cas signalé à Roura le 9 juin a finalement été reclassé dans une autre commune.

Le nombre de patients hospitalisés est, pour le quatrième jour consécutif, à la hausse. Un patient supplémentaire a été hospitalisé aujourd’hui pour un total de 48. Un nouveau patient a été admis en réanimation qui compte 7 malades désormais. Depuis le début de la crise, 520 patients ont été guéris dont 31 supplémentaires en 24 heures. Deux personnes sont décédées des suites du Covid-19 depuis le début de la crise.

 


LES BREVES

Covid-19: le virus est-il sensible aux saisons ?

L’idée avait émergé dès les premiers jours de l’épidémie de Covid-19 en Europe : et si le virus SARS-CoV-2 disparaissait avec l’arrivée des beaux jours, comme une vulgaire grippe saisonnière ? Trois mois plus tard, la décrue générale observée sur le vieux continent en cette fin de printemps, ravive l’hypothèse d’une « saisonnalité » pour le nouveau coronavirus. L’idée n’est pas farfelue pour un « virus respiratoire » et a même fait l’objet de plusieurs études parmi l’avalanche de publications scientifiques qui a accompagné la vague pandémique. « De nombreux virus respiratoires sont saisonniers, comme celui de la grippe ou le VRS (Virus respiratoire syncytial, responsable des bronchiolites chez le nourrisson, ndlr)« , observe l’épidémiologiste Antoine Flahault. Le SARS-CoV-2 pourrait donc, lui aussi, être sujet à l’influence des saisons : températures, humidité, ensoleillement ou comportements humains. Quels arguments à l’appui d’une telle assertion? Tout d’abord, c’est « en hiver » et « en Chine continentale » que ce virus a émergé fin 2019. Ensuite « il a entraîné de fortes épidémies dans les zones tempérées de l’hémisphère nord entre janvier et mai » énumère le Pr Flahault, alors que « son activité était moindre dans les zones tempérées de l’hémisphère sud« . Depuis quelques semaines, « nous connaissons un peu partout une décrue prononcée, sauf dans certaines régions de l’hémisphère nord comme la Suède, la Pologne et certains États des USA« , poursuit l’expert qui dirige l’Institut de Santé Globale de l’Université de Genève. A l’inverse, « à l’approche de l’hiver austral, l’Argentine, le Chili, le sud du Brésil, l’Afrique du Sud connaissent des croissances épidémiques fortes qui nous rappellent les nôtres il y a quelques mois« , ajoute-t-il. Fin mai, le professeur Antoine Flahault nous expliquait quelles leçons tirer de l’épidémie. Un grand entretrien à relire sur Sciences et Avenir.

La prime exceptionnelle pour les soignants entre en vigueur.

La « prime Covid » de 1.000 à 1.500 euros, promise par le gouvernement aux personnels des hôpitaux et des Ehpad va entrer en vigueur dimanche. Ce samedi 13 juin, elle est parue au Journal officiel. Elle est exonérée de toutes les cotisations et contributions sociales, ainsi que de l’impôt sur le revenu. Destinée aux personnels ayant exercé entre le 1er et le 30 avril, elle atteindra 1.500 euros dans une quarantaine de départements, les plus durement touchés par l’épidémie, principalement ceux du Nord et de l’Est, la Corse, mais aussi l’Ile-de-France et notamment Paris. Dans les autres départements, une soixantaine, le montant baisse à 1.000 euros. Cette prime défiscalisée avait été annoncée le 7 mai par le ministre de la Santé, Olivier Véran, « pour valoriser l’engagement sans faille pendant cette crise » des personnels hospitaliers et des établissements hébergeant des personnes âgées (Ehpad).

Rebond du coronavirus en Chine: onze quartiers de Pékin confinés en urgence.

Plusieurs dizaines d’habitants de Pékin ont été testés positifs au nouveau coronavirus, confirmant l’émergence d’un nouveau foyer de contamination dans la capitale chinoise, où un confinement d’urgence a été ordonné dans onze quartiers. Ces nouveaux cas font craindre une résurgence de l’épidémie en Chine, où était apparue l’an dernier la maladie Covid-19, dans la ville de Wuhan (centre), que les autorités étaient parvenues à contrôler par des strictes mesures de quarantaine. Ces mesures ont été levées au fur et à mesure que le nombre de cas de contamination reculait et la majorité des cas enregistrés ces derniers mois étaient des habitants vivant à l’étranger et testés positif à leur retour en Chine. La Chine a officiellement dénombré 4.634 décès provoqués par la pandémie de Covid-19, qui a fait plus de 422.000 morts dans le monde. Le marché Xinfadi, dans le district de Fengtai, dans le sud de Pékin, a été fermé, après avoir été relié à la plupart des contaminations. Sept cas de contamination au Covid-19 ont été recensés dans les environs de ce marché de viande, de poisson et de légumes, dont six samedi, selon les autorités sanitaires. Mais 45 autres cas, asymptomatiques, ont été détectés après des tests pratiqués vendredi sur près de 2.000 employés du marché, a indiqué un responsable de la santé de Pékin, Pang Xinghuo.

Le nombre de décès au Brésil approche les 42.000.

Le Brésil a recensé 909 décès causés par le coronavirus au cours des vingt-quatre dernières heures, a rapporté le ministère de la Santé brésilien, ce qui porte le total à 41.828 morts depuis le début de l’épidémie. C’est désormais le bilan le plus lourd au monde après les Etats-Unis et devant la Grande-Bretagne. Le nombre de cas confirmés de contamination s’est lui alourdi à 828.810, dont 25.982 nouvelles infections répertoriées au cours des vingt-quatre dernières heures, selon les données du ministère. Un représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a cependant estimé que le système de santé brésilien tenait toujours bon. « Les données dont nous disposons à l’heure actuelle soutiennent (la vision) d’un système sous pression mais qui continue de faire face au nombre de cas graves« , a déclaré Mike Ryan, chargé de la gestion des situations d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse à Genève. Toutefois, les mesures de confinement ont été assouplies cette semaine avec notamment la réouverture des commerces, à l’appel du président Jair Bolsonaro. Le dirigeant d’extrême droite a minimisé la gravité de la crise sanitaire, décrivant le coronavirus comme une « petite grippe« , et a accusé les gouverneurs des Etats d’alourdir artificiellement le bilan de l’épidémie à des fins politiques.

Le Japon lance à son tour son application anti-coronavirus.

Le Japon a l’intention de lancer à son tour la semaine prochaine une application pour smartphone basée sur la technologie d’Apple et Google d’Alphabet censée contribuer à freiner la propagation du coronavirus.

BILAN AU 14 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

14 JUIN 2020 :  157 220 cas -29 407 Morts, 10 881 hospitalisés dont 869 en réanimation – 72 859 guérisons.

157 220 cas recensés dont 407 lors des dernières 24 heures, (J-1: -119)-   29 407 dont 9 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -15)–10 881 hospitalisations soit 28 de moins en 24h (J-1 +187)- 869 personnes en réanimation, soit 2 de moins en 24 heures.(J-1 +6) –  72 859 personnes guéries, soit 51 de plus.(J-1 -185) 

Le coronavirus continue de se répandre dans le monde, en ce mois de juin, si mois après l’apparition du Covid-19 en Chine. Après l’Asie et l’Europe, qui semblent avoir repris le contrôle, puis le continent américain, loin d’être sorti d’affaire, l’Afrique va-t-elle être à son tour touchée de plein fouet par la pandémie ? Le continent reste encore peu touché, en volume (le bilan de jeudi faisait état de 5 676 décès pour 215 106 cas), mais c’est l’accélération de la propagation de la maladie qui suscite l’inquiétude. ces derniers jours. « Il a fallu 98 jours pour atteindre la barre des 100 000 cas et 18 seulement pour franchir celle des 200 000″, a notamment alerté, jeudi, le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour l’Afrique, avant d’ajouter, même si ces cas enregistrés en Afrique représentent moins de 3% du total mondial, il est clair que la pandémie s’accélère ». A noter que plus de 70 % des décès lis au coronavirus sur le continent sont recensés dans seulement cinq pays : l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Egypte, le Soudan et l’Algérie.

Aux Etats-Unis, le pays du monde le plus mortellement touché par le coronavirus, c’est l’éventualité de l’arrivée d’une deuxième vague qui est redoutée par les observateurs, en particulier par les investisseurs. La bourse de New York a ainsi connu jeudi sa pire séance depuis trois mois (-6,90 % pour le Dow Jones, -5,27 % pour le Nasdaq, -5,89 % pour le S&P 500), entraînant avec elles les places européennes (-4,71 % à Paris, -4,47 % à Francfort, -3,99 % à Londres). Le nombre de morts (environ 800 ces dernières 24h) et de cas (environ 20 000 supplémentaires) restent en effet particulièrement élevés aux USA, qui, après avoir réussi à aplanir la courbe, ne parviennent pas à descendre de ce haut plateau. Plusieurs Etats, dont le Texas, l’Arkansas, la Géorgie, l’Utah, l’Arizona ou la Caroline du Nord, ont même enregistré une augmentation spectaculaire du nombre d’hospitalisations liées au Covid-19 ces derniers jours, parfois supérieure à 30 %.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.


LES BREVES

Les annonces d’Emmanuel Macron.

« Dès demain, tout le territoire, à l’exception de Mayotte et de la Guyane, passera dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler ‘la zone verte » a annoncé Emmanuel Macron dans son allocution solennelle. Cette annonce devrait signifier la réouverture des cafés, bars et restaurants en Ile-de-France, mais également des salles de spectacles, salles de sports, gymnases, hôtels et campings dans cette région, qui était la seule région de France métropolitaine encore en « zone orange ».

Les déplacements entre pays européens seront également autorisés à partir du lundi 15 juin, tandis que les déplacements dans les pays « dans lesquels l’épidémie sera maîtrisée » seront, eux, autorisés à partir du 1er juillet.

 

« Les crèches, les écoles, les collèges se prépareront à accueillir à partir du 22 juin tous les élèves de manière obligatoire et selon les règles de présence normale« , a ajouté Emmanuel Macron.

Parmi les autres annonces faites ce soir par le Président de la République, il convient de noter la confirmation du second tour des élections municipales à la date du 28 juin.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a déclaré que les visites devront être à nouveau autorisées « pour nos aînés en maisons de retraite ou établissements« .

Tout en parlant d’une « première victoire contre le virus« , le chef de l’Etat a reconnu « des failles, et des fragilités » dans la gestion de la crise, citant « notre dépendance à d’autres continents, pour nous procurer certains produits, nos lourdeurs d’organisation, nos inégalités sociales et territoriales« . Il a également rappelé qu’il fallait conserver des mesures de prudence, et « continuer d’éviter au maximum les rassemblements, car nous savons qu’ils sont les principales occasions de propagation du virus. Ils resteront donc très encadrés ».

Sur le plan économique, Emmanuel Macron a promis que les dépenses liés à la crise sanitaire ne seront pas financées par une augmentation des impôts. « La seule réponse est de bâtir un modèle économique durable plus fort, de travailler et de produire davantage pour ne pas dépendre des autres. Et cela, nous devons le faire alors même que notre pays va connaître des faillites et des plans sociaux multiples en raison de l’arrêt de l’économie mondiale ».

 

Cette reconstruction d’un modèle économique devra se baser selon lui sur « la recherche, la consolidation filière, l’attractivité et les relocalisations lorsque cela se justifie« . Et d’ajouter : « Il nous faut aussi créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat, avec un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments, des transports moins polluants, du soutien aux industries vertes ».

Emmanuel Macron promet d’ouvrir « une page nouvelle » donnant davantage « de libertés et de responsabilités à ceux qui agissent au plus près de nos vies », comme les maires, les hôpitaux, les universités ou les entrepreneurs. Dans cet esprit, le Président a annoncé avoir demandé aux Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale, ainsi qu’au Conseil économique, social et environnemental « de proposer quelques priorités susceptibles de rassembler le plus grand nombre » et annonce une nouvelle allocution présidentielle au mois de juillet « pour préciser ce nouveau chemin, (et) lancer les premières actions« .

BILAN AU 15 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

15 JUIN 2020 :  157 372 cas -29 436 Morts, 10 752 hospitalisés dont 846 en réanimation – 73 044 guérisons.

157 372 cas recensés dont 152 lors des dernières 24 heures, (J-1: -255)-   29 436 dont 29 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +20)–10 752 hospitalisations soit 129 de moins en 24h (J-1 -101)- 846 personnes en réanimation, soit 23 de moins en 24 heures.(J-1 -21) –  73 044 personnes guéries, soit 185 de plus.(J-1 +134) 

 La Chine, le pays où la pandémie de coronavirus est née il y a plus de six mois, pensait être sortie d’affaire et avoir dompté le virus, mais, après 56 jours sans nouveau cas, les bilans communiqués depuis la fin de semaine dernière replongent les autorités et la population dans le doute : une nouvelle contamination annoncée jeudi, 6 cas vendredi, 36 cas samedi, 8 cas dimanche, 36 cas lundi… La crainte d’une deuxième vague refait donc surface et de nombreuses villes ont rétabli des restrictions pour ne pas replonger dans une crise sanitaire. C’est le cas en particulier à Pékin, la capitale, où un nouveau cluster est apparu la semaine dernière, autour du marché de gros de viandes et légumes de Xinfadi… 

Pour tenter d’endiguer une nouvelle propagation du virus, les autorités sanitaires chinoises ont mis en place une grande opération de dépistage des employés et des clients de ce marché alimentaire de Pékin. Les habitants du quartier seront aussi concernés, et 80 000 personnes au total vont être testées. Toute la partie sud de la capitale de la Chine est désormais placée à nouveau en zone rouge (21 quartiers ont été reconfinés) et les entrées et venues dans la ville s’effectuent sous haute surveillance.

Aux USA, le pays le plus endeuillé au monde, en volume, par cette pandémie de coronavirus, les derniers chiffres communiqués sont plutôt encourageants, même si la circulation du virus reste très active. Le bilan des États-Unis est ainsi en baisse ce lundi 15 juin, avec 382 morts en 24h (734 hier), pour 115 729 décès au total. Environ 20 000 cas de Covid-19 sont toutefois encore détectés chaque jour. Le Brésil, deuxième pays le plus touché au monde, a communiqué ce lundi le chiffre de 612 nouveaux décès en 24h, pour un total de 867 624 cas recensés et 42 720 morts. En Europe, où les chiffres continuent de s’orienter  à la baisse, le déconfinement à tendance à s’accélérer, en témoigne la réouverture des frontières en Allemagne, en Belgique, en France, en Grèce ou encore en Autriche. La Commission européenne  a d’ailleurs lancé, ce lundi 15 juin, le site Internet baptisé Re-open EU pour informer les voyageurs européens sur les conditions de séjour (situation sanitaire, conditions de circulation, restrictions, etc.) dans les 27 pays de l’Union européenne. 

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

« Le gros de l’épidémie est derrière nous », assure Olivier Véran

C’est une affirmation forte qu’a faite Olivier Véran lundi 15 juin sur le plateau de LCI : « Le gros de l’épidémie est derrière nous », a déclaré le ministre de la Santé, insistant toutefois sur le fait que la lutte contre le coronavirus n’était pas terminée. « Le virus n’a pas terminé sa circulation dans le territoire », a-t-il rappelé, « cela ne veut pas dire que nous nous arrêtons face au virus ». Les mesures barrière et autres restrictions restent ainsi en vigueur.

« Nous continuons les tests et le contact tracing (recherche des personnes en contact avec des cas confirmés) », a-t-il poursuivi. Les regroupements de plusieurs personnes en milieu fermé restent ainsi toujours à éviter, tandis que les rassemblements de dix personnes sur la voie publique et des grands événements, c’est-à-dire de plus de 5.000 personnes, sont toujours interdits. 

L’UE précommande 400 doses d’un futur vaccin au groupe pharmaceutique AstraZeneca.

Alors que les recherches sur les vaccins s’accélèrent un peu partout dans le monde et que les premiers tests cliniques ont commencé, l’Union européenne veut désormais s’assurer qu’elle sera bien approvisionnée le moment venu. Une première étape a été franchie samedi 13 juin avec la signature par la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie (regroupés dans l’Alliance inclusive pour un vaccin) d’une commande de 400 millions de doses au laboratoire pharmaceutique AstraZeneca. « Cet accord permet de fournir jusqu’à 400 millions de doses de ce vaccin avec un début de livraison (…) qui serait potentiellement pour la fin de l’année sur une partie des doses », a précisé sur franceinfo Olivier Nataf, président d’AstraZeneca France.

Selon Bercy, l’objectif est de « vacciner les populations à risque au sein de l’ensemble de l’Union européenne, avec de premières livraisons prévues avant la fin de l’année 2020 ». Grâce à ce marché, AstraZeneca est en mesure d’augmenter ses moyens de production pour être prêt à lancer la fabrication le moment venu. En contrepartie, le groupe s’est engagé à facturer les doses de vaccins au prix coûtant. Des accords similaires ont été conclus avec le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Inde notamment. Parmi les très nombreux vaccins en développement, celui d’AstraZeneca, mis au point à l’université d’Oxford, est l’un des plus avancés.

Deux nouveaux foyers de Covid-19 détectés à Rome.

Alors que l’Italie, où la pandémie a provoqué la mort de plus de 34.000 personnes, sort prudemment du déconfinement, deux nouveaux foyers de Covid-19 ont été identifiés à Rome, totalisant plus de 100 cas. L’un d’entre eux s’est déclaré dans un immeuble illégalement occupé de Garbatella, un quartier populaire du sud de la capitale. Une quinzaine de cas y ont été recensés à ce jour, dont une famille péruvienne, selon les autorités sanitaires, qui ont effectué 108 tests au total et assurent que la situation est « sous contrôle ».

Les plus faibles bilans aux USA et au Royaume-Uni.

Les Etats-Unis ont enregistré 382 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, soit le bilan journalier le plus faible depuis plusieurs semaines, selon le comptage dimanche de l’université Johns Hopkins. Depuis la fin du mois de mai, le nombre de décès quotidiens dépasse très rarement les 1.000 dans le pays, de loin le plus touché par la pandémie, qui y a fait 115.729 morts selon le comptage de dimanche. Le Royaume-Uni de son côté a dénombré 36 morts supplémentaires de personnes testées positives au nouveau coronavirus, le plus faible bilan quotidien depuis le 21 mars, deux jours avant l’entrée en vigueur du confinement.

Mais une inquiétante hausse de nouveaux cas en Iran et en Chine.

L’Iran a annoncé plus de 100 morts du Covid-19 en 24 heures, ce qui n’était plus arrivé depuis deux mois. Les autorités sanitaires ont recensé 107 nouveaux décès, ce qui porte le bilan de l’épidémie à 8.837 morts en Iran, de loin le pays du Moyen-Orient le plus touché par la pandémie. En Chine, les préoccupations sont aussi fortes suite au recensement de 57 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus en 24 heures, dont 36 à Pékin, le plus haut chiffre quotidien depuis avril. Les autorités sanitaires de Pékin ont précisé que ces 36 cas ont tous un lien avec le marché au gros de Xinjadi, dans le sud de la capitale, qui vend notamment de la viande, du poisson et des légumes. Cette découverte a entraîné le confinement d’urgence de 11 zones résidentielles des environs

BILAN AU 16 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

15 JUIN 2020 :  157 716 cas -29 547 Morts, 10 535 hospitalisés dont 820 en réanimation – 73 335 guérisons.

157 716 cas recensés dont 344 lors des dernières 24 heures, (J-1: +192)-   29 547 dont 29 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +82)–10 535 hospitalisations soit 217 de moins en 24h (J-1 -88)- 820 personnes en réanimation, soit 26 de moins en 24 heures.(J-1 -3) –  73 335 personnes guéries, soit 291 de plus.(J-1 +106) 

L’inquiétude grandit en Chine, où le nouveau coronavirus Covid-19 avait fait son apparition fin 2019. Le pays est confronté ces derniers jours à l’apparition de dizaines de nouvelles contaminations, alors que l’épidémie semblait avoir été jugulée. La Chine a indiqué ce mardi avoir recensé 27 nouveaux cas de malades du Covid-19 à Pékin, ce qui porte le bilan à 106 contaminations sur les cinq derniers derniers jours, alors qu’aucun cas n’avait été enregistré dans les 56 jours précédents. Ces chiffres font craindre l’arrivée d’une deuxième vague sur la région et ont rapidement conduit à une réaction des autorités locales, engagées dans « une course contre la montre » contre le virus, selon Xu Hejian, le porte-parole de la mairie de Pékin, qui a également confié que la situation était redevenue « extrêmement grave ».

Hier, l’Organisation mondiale de la santé avait également commenté cette possible deuxième vague de coronavirus en Chine en indiquant suivre « de très près » la situation à Pékin. Des experts de l’OMS pourraient même se rendre sur place dans jours à venir pour gérer la situation. Pour tenter de maîtriser cette nouvelle propagation du virus, la capitale chinoise a indiqué qu’elle allait tester plus de 90 000 personnes par jour. Par ailleurs, une trentaine de quartiers de Pékin sont désormais à nouveau confinés et les sites sportifs et culturels qui avaient rouvert leurs portes il y a quelques jours, sont à nouveau fermés. Les personnes à haut risque ne sont plus autorisées à quitter la ville et certains services de transport ont été interrompus.  Plusieurs régions de Chine ont par ailleurs imposé des mesures de quarantaine aux voyageurs venant de Pékin, par crainte des risques de contamination. C’est notamment le cas de Shanghai,  le pôle économique le plus important du pays. 

 

Faut-il s’inquiéter de cette hausse du nombre de contaminations en Chine ? Pas pour le moment selon, Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon et membre du Conseil scientifique, qui s’est exprimé aujourd’hui sur France Info au sujet de ces 106 cas recensés en cinq jours à Pékin : « C’est une dynamique normale de l’évolution épidémique qui s’est faite en absence de réaction. Maintenant ce que l’on pense, c’est qu’étant donné qu’une réaction a été prise, le niveau de transmission va baisser. Mais il y a le temps des incubations qui est toujours en cours. Donc, on va encore avoir des cas. Et puis, il y aura une décroissance (…) La réaction a été peut-être plus rapide que ce qu’elle était au mois de décembre ». Même son de cloche du côté d’Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à l’Université de Genève, qui indique dans le journal Le Temps : « Il n’est pas inattendu d’observer des clusters durant cette période et ils devraient même continuer à se multiplier cet été sans nécessairement signer le retour imminent d’une seconde vague. La vigilance épidémiologique accrue mise en place consécutivement au déconfinement ainsi que l’augmentation des tests de dépistage pratiqués contribuent à générer un effet de loupe sur le moindre foyer qui apparaît (…) Ces foyers ne sont pas encore le signe d’un éventuel rebond de la pandémie entre la Chine et l’Europe ». A ce jour, le bilan de la pandémie dans le monde se chiffre à 8 034 461 cas et 436 901 morts.

  

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

A Pékin, une situation « extrêmement grave »

Alors que l’Europe se déconfine, la Chine fait-elle face à une résurgence du coronavirus ? Dans la capitale, les autorités sont entrées dans « une course contre la montre » selon la formule d’un porte-parole de la mairie, qui parle d’une situation « extrêmement grave ». Pékin s’inquiète de la contamination de plus d’une centaine de personne depuis la semaine dernière. En réaction, la ville aux 21 millions d’habitants a porté sa capacité de dépistage à plus de 90.000 personnes par jour, a ordonné le confinement d’une trentaine de zones résidentielles et la fermeture de sites sportifs et culturels. Le rebond des infections est centré autour du marché géant de Xinfadi, au sud de Pékin.

Mardi 16 juin 2020 au soir, on apprenait que Pékin décide de fermer toutes les écoles maternelles et primaires et les collèges à partir de mercredi, selon les médias officiels relayés par Reuters. Les entreprises et les usines ne sont pas appelées à fermer mais sont encouragées à recourir au télétravail tandis que les habitants des quartiers les plus exposés au risque épidémique ne seront plus autorisés à quitter leurs complexes résidentiels.

« Neurocovid », trois stades d’atteinte du système nerveux par le coronavirus.

Des neurologues américains proposent une nouvelle classification, dite « NeuroCovid », pour récapituler les effets du SARS-CoV-2 sur le système nerveux. Comme l’écrit notre journaliste Camille Gaubert, le lien entre Covid-19 et troubles neurologiques tient en deux mots : orage cytokinique. Maintes fois évoqué depuis le début de la pandémie, cet emballement du système immunitaire – dont les molécules clés sont appelées « cytokines » – est plus nocif que le virus lui-même, et a causé de nombreux décès. La classification « NeuroCovid » est la suivante :

  • NeuroCovid stade 1. Perte du goût et de l’odorat. La tempête de cytokines activée par le virus reste faible et contrôlée et les patients se rétablissent souvent sans aucune intervention. 
  • NeuroCovid stade 2. Orage cytokinique : le virus SARS-Cov2 active une réponse immunitaire forte avec des niveaux élevés de cytokines, déclenchant la formation de caillots sanguins qui vont se loger dans les vaisseaux. Les patients peuvent donc être victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), ou d’une occlusion artérielle ou veineuse (thrombose). 
  • NeuroCovid stade 3. Orage cytokinique sévère : l’emballement immunitaire causé par le virus endommage la barrière hémato-encéphalique – filtre qui protège le cerveau – entraînant l’infiltration de facteurs inflammatoires et d’autres contenus sanguins (y compris des particules virales) dans le milieu cérébral. Le patient souffre des œdèmes lésions cérébrales qui en résultent, entraînant un délire, une encéphalopathie ou des convulsions.

Un stéroïde réduit la mortalité chez les patients les plus atteints.

Un médicament de la famille des stéroïdes, la dexaméthasone, réduit d’un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints par le Covid-19, selon les premiers résultats d’un vaste essai clinique qualifiés mardi 16 juin d’« avancée majeure »« La dexaméthasone est le premier médicament dont on observe qu’il améliore la survie en cas de Covid-19 », ont indiqué dans un communiqué les responsables de l’essai britannique Recovery. Selon eux, « une mort sur huit pourrait être évitée grâce à ce traitement chez les patients placés sous ventilation artificielle »« C’est une avancée majeure dans la quête de nouvelles manières de traiter les malades du Covid », s’est réjoui dans un autre communiqué le Pr Stephen Powis, directeur médical du NHS, le service public de santé britannique. Le gouvernement de Boris Johnston a annoncé que ce traitement, basé sur un médicament déjà commercialisé et peu onéreux, allait être prescrit aux malades concernés.

Macron appelle à relocaliser la production de médicaments.

« Tout le monde a vu durant cette crise que des médicaments qui paraissaient usuels n’étaient plus produits en France et en Europe », a expliqué le président de la République en visitant mardi 16 juin un site de production de Sanofi en région lyonnaise. Il a annoncé la mise en place d’un « mécanisme de planification » de la production française dans le domaine de la santé, ainsi qu’une enveloppe de 200 millions d’euros pour financer des infrastructures de production. Le géant pharmaceutique Sanofi va répondre à l’appel de l’Elysée : le groupe annonce investir près d’un demi-milliard d’euros dans une nouvelle usine à Neuville-sur-Saône, également près de Lyon, pour y créer un « Evolutive Vaccine Facility », spécialisé dans la production de vaccins, qui sera installé à côté d’un site de production déjà existant de Sanofi.

La Guyane passe au stade 3 de l’épidémie.

La Guyane passe au stade 3 de l’épidémie de Covid-19. Ce qui veut dire que le virus circule activement sur l’ensemble du territoire, et non plus seulement dans des zones délimitées. « Concrètement, le passage de la Guyane en stade 3 doit amener chacun à présumer qu’il peut désormais croiser une personne contagieuse dans sa vie de tous les jours, quel que soit son lieu d’habitation », précise l’Agence régionale de santé dans un communiqué.

• La préfecture institue la généralisation du port du masque, dans les espaces public et professionnel, et du télétravail, quand cela est possible.

A Cayenne, où la circulation du virus est plus importante que dans les autres communes du secteur, le couvre-feu a été allongé. Il s’applique du lundi au vendredi, de 19 heures à 5 heures, et du samedi de 19 heures au lundi 5 heures.

 

BILAN AU 17 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

17 JUIN 2020 :  158 174 cas -29 575 Morts, 10 267 hospitalisés dont 772 en réanimation – 73 667 guérisons.

158 174 cas recensés dont 458 lors des dernières 24 heures, (J-1: +114)-   29 575 dont 28 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -83)–10 267 hospitalisations soit 268 de moins en 24h (J-1 -51)- 772 personnes en réanimation, soit 48 de moins en 24 heures.(J-1 -22) –  73 667 personnes guéries, soit 332 de plus.(J-1 +41) 

Le bilan de la pandémie de coronavirus dans le monde s’établit à 8 090 290 cas et 438 250 morts causées par le Covid-19, d’après le comptage réalisé par l’AFP, mardi, à 21 heures. Ces derniers jours, c’est le cas de la Chine, là où tout a commencé, qui suscite l’inquiétude puisque, après deux mois sans contaminations recensées, le pays du Soleil Levant est confronté à l’apparition de nouveaux cas, en particulier à Pékin. La capitale chinoise a ainsi enregistré 31 nouvelles contaminations lors des dernières 24 heures, soit 137 depuis vendredi dernier et la découverte d’un nouveau cluster, apparu dans le marché géant de Xinfadi. Dans le reste de la Chine, 13 nouveaux cas on été recensé au cours des dernières 24 heures, dont 11 concernant des malades de retour de pays étrangers.

Les autorités qui jugeaient en début de semaine la situation « extrêmement grave » ont immédiatement réagi pour éviter à la Chine de replonger dans le cauchemar et limiter les risques d’une deuxième vague à travers le monde : les 21 millions d’habitants de Pékin sont invités à éviter les voyages « non essentiels » à l’extérieur de la ville, une trentaine de quartiers a été mise en quarantaine, plusieurs marchés fermés, 70 % des vols ont été annulés mercredi dans les deux aéroports de la capitale, et une grande opération de dépistage du Covid-19 (90 000 personnes par jour) a été mise en place dans le but de casser les chaînes de contaminations. Toute personne qui doit vraiment quitter Pékin devra fournir un certificat attestant d’un test négatif réalisé lors des sept derniers jours « , a indiqué Chen Bei, la secrétaire générale adjointe de la mairie de Pékin.

Ailleurs dans le monde, c’est toujours aux USA que le bilan du nouveau coronavirus est le plus sévère. Les Etats-Unis d’Amérique ne parviennent pas vraiment à mettre fin à la première vague, avec des chiffres quotidiens toujours élevés. ces dernières vingt-quatre heures, les autorités ont ainsi recensé 740 décès supplémentaire, portant le total de morts à 116 850 morts, selon le comptage de l’université John-Hopkins, soit désormais plus que le nombre de soldats américains tués durant la première guerre mondiale (116 500 décès). Environ 2,1 millions de cas au total ont été recensés depuis le début de la pandémie sur le sol américain.

L’inquiétude grandit également en Inde, où le dernier bilan quotidien affichait 2 000 morts, portant le total à 11 903 décès. L’épidémie continue de gagner du terrain, notamment dans les mégapoles de New Delhi (20 millions d’habitants) et de Bombay (19 millions)  à raison d’environ 11 000 contaminations par jour, dans un pays où le système de santé arrive déjà à saturation et alors que la communauté scientifique estime que le pic n’a pas été atteint. 

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

La dexaméthasone, lueur d’espoir pour les patients gravement atteints par le Covid-19

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se prépare à mettre à jour ses recommandations sur le traitement des personnes atteintes de Covid-19 afin d’y inclure la dexaméthasone, un médicament de la famille des stéroïdes. Il s’agit du “premier médicament dont on observe qu’il améliore la survie en cas de Covid-19« , selon les responsables du vaste essai britannique Recovery. 

 

Dans le cadre de cet essai, 2.104 patients ont reçu ce traitement (par voie orale ou intraveineuse) pendant dix jours. En comparant aux 4.321 autres patients qui ne l’avaient pas reçu, les chercheurs ont déterminé que le traitement diminue la mortalité de 20 à 35% chez les patients les plus sévères. « L’OMS coordonnera une méta-analyse pour améliorer notre compréhension globale de cette intervention« , a indiqué l’agence.

Autre avantage, et pas des moindres : ce médicament est connu, peu coûteux et administrable sous forme de comprimés. « Il est fantastique que le premier traitement dont il a été démontré qu’il réduisait la mortalité soit disponible instantanément et abordable dans le monde entier« , a déclaré Martin Landray, épidémiologiste à l’Université d’Oxford et co-directeur de l’essai Recovery.

 

Ce stéroïde est « déjà utilisée à grande échelle » dans les hôpitaux français, a indiqué mercredi 17 juin 2020 l’infectiologue Karine Lacombe sur l’antenne de France Inter. “On a très rapidement donné très tôt les corticoïdes chez des patients qui avaient la Covid-19 parce que ça diminue l’inflammation au niveau des poumons » a-t-elle ajouté.

L’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 Octobre pour la Gutane et Mayotte.

Le gouvernement a annoncé vouloir prolonger l’état d’urgence sanitaire en Guyane et à Mayotte jusqu’au « 30 octobre inclus ». Cette date a été révélée dans un amendement examiné mercredi 17 juin à l’Assemblée nationale. 
« Les départements de Guyane et de Mayotte présentent à ce jour des situations sanitaires plus dégradées, qui pourraient nécessiter l’édiction de mesures administratives plus contraignantes après le 10 juillet« , indique cet amendement au projet de loi de sortie de l’état d’urgence en France. 

Un nombre de cas en hausse à Pékin, mais toujours bien plus bas qu’en France.

Depuis plusieurs jours, les nouveaux cas de Covid-19 dans la ville de Pékin augmentent significativement. Les autorités sanitaires ont recensé 31 nouveaux cas confirmés d’infection dans la journée de mardi, portant le total à 137 depuis jeudi dernier. Un nombre de cas « extrêmement grave » pour les autorités, qui ont pris un certain nombre de mesures pour endiguer cette progression.

Une grande partie des liaisons aériennes entre Pékin et le reste du pays ont été annulées mercredi. Les entrées et les sorties de la ville sont strictement contrôlées, avec des tests de dépistage. Les habitants des secteurs à risque doivent aussi se soumettre à des tests et ont été placés en quarantaine tandis que l’ensemble des écoles maternelles et primaires et des collèges sont désormais fermés.

Des mesures fortes pour des chiffres qui semblent insignifiants en France, où le ministre de la Santé assure que « le gros de l’épidémie est derrière nous« . En effet, alors que la Chine ne dépasse pas encore les 50 nouvelles infections par jour, la France est stable autour de 450 nouveaux cas quotidiens, donc 9 fois plus pour une population 20 fois plus petite. Un paradoxe expliqué dans notre article : Covid-19 en Chine : le nombre de cas est en hausse, mais il demeure bien plus bas qu’en France.

Le bilan s’alourdit de 2.000 morts en Inde

En Inde, deuxième pays le plus peuplé de la planète, le bilan s’est alourdi mercredi de 2.000 morts en un jour, portant le total à 11.903 décès.

Même si cette hausse brusque est partiellement imputable à des révisions de chiffres à Bombay et New Delhi, pour intégrer des décès antérieurs non comptabilisés, l’épidémie continue de progresser au rythme d’environ 11.000 nouveaux cas confirmés par jour. Et ce alors que le système de santé indien est déjà saturé et que les experts estiment que le pic reste à venir.

80.000 décès en Amérique latine, le président hondurien contaminé.

 

La pandémie continue de faire rage en Amérique latine et aux Caraïbes, qui ont dépassé les 80.000 décès (sur les 443.821 décès recensés dans le monde. Chiffres du mercredi 17 juin à 13h selon un calcul de l’AFP). La moitié sont recensés au Brésil qui, avec 45.241 morts est le deuxième pays le plus endeuillé au monde.

Au Honduras, le président Juan Orlando Hernandez a annoncé mardi qu’il avait été contaminé par le coronavirus, ajoutant qu’il recevait des soins et continuerait à travailler à distance et grâce à ses assistants.

BILAN AU 18 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

18 JUIN 2020 :  158 641 cas -29 603 Morts, 10 125 hospitalisés dont 752 en réanimation – 73 887 guérisons.

158 641 cas recensés dont 467 lors des dernières 24 heures, (J-1: +9)-   29 603 dont 28 lors des dernières 24 heures  (J-1 : 0)–10 125 hospitalisations soit 142 de moins en 24h (J-1 +126)- 752 personnes en réanimation, soit 20 de moins en 24 heures.(J-1 +28) –  73 887 personnes guéries, soit 220 de plus.(J-1 -112) 

La pandémie de coronavirus, dont le dernier bilan en date, jeudi soir, faisait état de plus de 8 millions de cas et de près de 500 000 morts à travers le monde, fait toujours des ravages à des degrés divers sur la planète. De nombreux pays comme les Etats-Unis, le Brésil, l’Inde, le Mexique, le Pakistan, l’Afghanistan où la Russie, constatent toujours une circulation active du virus, d’autres, notamment en Europe, semblent êtres, pour le moment, sortis d’affaire et accélèrent le déconfinement, tandis que certains Etats, en particulier en Asie, constatent une résurgence du nombre de cas, et tentent désormais de se prémunir d’une deuxième vague.

La Chine, où le Covid-19 est né en fin d’année dernière, soulève notamment des interrogations ces derniers jours. Après deux mois sans contamination recensées, le pays est confronté à une résurgence de cas depuis une semaine, en particulier à Pékin. Le gouvernement a indiqué avoir repéré 21 nouveaux malades du Covid-19 supplémentaires lors des dernières 24h, portant à 158 le nombre de cas recensés en une semaine. Même si aucun nouveau décès lié au virus n’a été enregistrée depuis l’apparition de ce nouveau foyer d’infection, qui serait né sur le marché de Xinfadi, au cœur de Pékin, l’inquiétude est de retour au sein de la population.

De leur côté, les autorités chinoises multiplient les initiatives pour tenter d’éviter un rebond de l’épidémie. Une trentaine de quartiers de Pékin ont été reconfinés, les voyages à l’extérieur de la ville très limités, le trafic des deux aéroports fortement réduits, les écoles ont refermé leurs portes… La capitale de Chine a aussi et surtout entrepris une grand opération de dépistage du virus, avec plus de 90 000 personnes testées par jour. Des files d’attente impressionnantes se sont ainsi formées, jeudi, dans de nombreux endroits de la ville réquisitionnés pour des tests, renforçant l’impression d’un retour de plusieurs mois en arrière. Ce jeudi, le gouvernement s’est voulu rassurant. « L’épidémie est sous contrôle », a ainsi indiqué l’épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies, Wu Zunyou, avant d’ajouter : « Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de nouveaux cas demain mais ils seront de moins en moins nombreux ».

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

L’OMS arrête les essais sur l’hydroxychloroquine.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé avoir décidé d’arrêter les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine en tant que traitement potentiel des malades du Covid-19 hospitalisés, arrivant à la conclusion que cet antipaludéen ne réduisait pas leur taux de mortalité. « Les preuves internes (menées par l’OMS et l’Inserm, NDLR) apportées par l’Essai Solidarity/Discovery, les preuves externes apportées par l’Essai Recovery (britannique, et pas gérée par l’OMS, NDLR) et les preuves combinées apportées par ces deux essais largement aléatoires, mises ensemble, suggèrent que l’hydroxychloroquine – lorsqu’on la compare avec les traitements habituels des patients hospitalisés pour le Covid-19- n’a pas pour résultat la réduction de la mortalité de ces patients« , a déclaré la docteure Ana Maria Henao Restrepo, de l’OMS, au cours d’une conférence de presse virtuelle à Genève. Toutefois, la décision d’arrêter les essais sur les patients hospitalisés souffrant du Covid-19 ne concernait pas l’usage ou l’évaluation de cette molécule en tant que traitement préventif de la maladie due au nouveau coronavirus.

L’UE en discussions avec J&J pour des vaccins.

La Commission européenne est en discussions avancées avec le laboratoire américain Johnson & Johnson pour réserver ou acheter des doses de son potentiel futur vaccin contre le nouveau coronavirus, toujours en cours de développement, a appris Reuters auprès de deux responsables au fait des pourparlers. Un accord entre la Commission européenne (CE) et Johnson & Johnson est « dans les tuyaux« , selon un responsable sanitaire de haut rang d’un Etat membre ayant requis l’anonymat. Une seconde source européenne a fait état d’une discussion téléphonique entre les deux parties mardi dernier sur un éventuel accord au sujet du candidat vaccin du groupe pharmaceutique américain. On ne sait pas exactement pour l’instant si un éventuel accord porterait sur une précommande de doses du vaccin ou sur une simple option d’achat. Le président français Emmanuel Macron a précisé que l’Alliance, qui poursuit ses discussions avec d’autres laboratoires, devrait conclure un accord comparable avec Sanofi dans les prochaines semaines.

Le chef indigène Paiakan, grand défenseur de la forêt amazonienne, est mort du Covid-19

Il est mort dans un hôpital de la ville de Redencao, dans le nord du Brésil, a annoncé à l’AFP Gert-Peter Bruch, président de l’ONG française Planète Amazone. « C’est quelqu’un qui a travaillé toute sa vie pour créer des alliances mondiales autour des peuples indigènes pour sauver l’Amazonie et pour unir les peuples indigènes », a indiqué M. Bruch. Mais l’image de Paiakan avait été entachée en 1992 par des accusations de viol de la part d’une étudiante. Il avait été acquitté en 1994, puis condamné quatre ans plus tard à l’issue d’un deuxième procès. Il a effectué une partie de sa peine de six ans de prison en résidence surveillée dans une réserve. Ses alliés ont affirmé qu’il avait été victime d’une accusation mensongère alors que son pouvoir politique était croissant et que son nom était évoqué pour le Prix Nobel de la paix.

La Chine affirme que le regain de Covid-19 est « sous contrôle »

La Chine a affirmé aujourd’hui que le regain de contaminations au coronavirus, notamment à Pékin, était « sous contrôle« , écartant le risque d’une nouvelle propagation de la maladie là où elle était apparue, au moment où la pandémie explose en Asie du Sud et continue de faire des ravages en Amérique latine. Dans la capitale, ce sont des milliers d’habitants qui faisaient la queue pour subir un dépistage. Le ministère chinois de la Santé a fait état de 21 malades supplémentaires au cours des 24 dernières heures dans la ville de 21 millions d’habitants, portant à 158 le nombre de cas recensés depuis la semaine dernière. L’épidémie dans la capitale est « sous contrôle« , a assuré l’épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Wu Zunyou. Le marché de gros de Xinfadi, principal lieu d’approvisionnement en fruits et légumes de la capitale, est soupçonné d’être la source des nouvelles contaminations.

2 PATIENTS GUYANAIS TRANSFÉRÉS AU CHU DE MARTINIQUE

C’est par avion militaire que sont transférés aujourd’hui deux patients guyanais atteints du covid-19. L’avion Casa des forces armées en Guyane avait à son bord, 2 médecins , 2 infirmiers du CH CAYENNE et à la tête du dispositif, un pompier de l’ Armée de l’air, spécialiste de la désinfection. L’opération consiste à soulager les services hospitaliers guyanais qui doivent faire face à une croissance rapide et importante du nombre de cas.

BILAN AU 19 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

19 JUIN 2020 :  159 452 cas -29 617 Morts, 9 970 hospitalisés dont 727 en réanimation – 74 117 guérisons.

159 452 cas recensés dont 811 lors des dernières 24 heures, (J-1: +344)-   29 617 dont 14 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -14)–9 970 hospitalisations soit 155 de moins en 24h (J-1 -155)- 727 personnes en réanimation, soit 25 de moins en 24 heures.(J-1 -5) –  74 117 personnes guéries, soit 230 de plus.(J-1 +10) 

Le dernier bilan en date sur la pandémie de coronavirus faisait état jeudi soir de plus de 8 millions de cas à travers le monde pour près de 500 000 morts. Le virus apparu en Chine en fin d’année 2019 continue de causer des ravages à l’échelle du globe, notamment aux Etats-Unis, au Brésil, en Inde, au Mexique mais aussi en Afghanistan ou en Russie. Les pays européens semblent eux avoir passé la vague du virus mais la vigilance reste de mise avec l’apparition de foyers épidémiques et la crainte d’une deuxième vague.

En Chine, la situation inquiète également. Alors que le pays où le virus s’est déclaré semblait avoir contenu l’épidémie après plusieurs mois de vase clos autour de l’épicentre, la ville de Wuhan, l’arrivée de nouveaux cas à Pékin a causé la stupeur puis la mise en place de nombreuses mesures. Si 21 nouveaux cas ont été signalés jeudi, les autorités pékinoises assurent désormais que l’épidémie est contrôlée au moyen de vastes campagnes de tests et d’isolement de nombreux quartiers résidentiels. « L’épidémie est sous contrôle », a ainsi indiqué l’épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies, Wu Zunyou, avant d’ajouter : « Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de nouveaux cas demain mais ils seront de moins en moins nombreux ». Même si aucun nouveau décès lié au virus n’a été enregistrée depuis l’apparition de ce nouveau foyer d’infection, qui serait né sur le marché de Xinfadi, au cœur de Pékin, l’inquiétude est de retour au sein de la population.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

25 cas en plus à Pékin, le génome du virus publié.

La Chine a rapporté le 19 juin 2020 25 nouveaux malades du Covid-19 à Pékin, et publié le génome du coronavirus découvert dans un récent foyer d’infection de la ville, qui présenterait des similitudes avec une souche européenne. Après deux mois sans contaminations, les habitants de la capitale chinoise avaient repris une vie presque normale. Mais depuis la semaine dernière, un rebond épidémique a entraîné le confinement de plusieurs quartiers et le dépistage de plusieurs milliers de personnes. Après une enquête menée dans l’un des principaux marchés de la ville, le virus a été retrouvé sur des planches à découper de poissons importés. « A en juger par les résultats préliminaires de l’épidémiologie génomique, ce virus viendrait d’Europe« , a déclaré Zhang Yong, un haut responsable du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. « Mais il est différent de (la souche) du virus qui circule actuellement en Europe. Il est plus ancien« . « Il est possible que le virus qui provoque aujourd’hui une épidémie à Pékin ait voyagé depuis Wuhan jusqu’à l’Europe et soit maintenant revenu en Chine« , estime Ben Cowling, professeur à l’Ecole de santé publique de l’Université de Hong Kong.

L’Institut Pasteur dans la course économique.

Fondation à but « non-lucratif », l’Institut Pasteur valorise toutefois ses découvertes sur le marché pharmaceutique. La course au vaccin contre le coronavirus n’échappe pas à la règle. Jeudi 30 janvier 2020, alors que la région de Wuhan enregistrait en 24 heures un record de 38 nouveaux décès liés au coronavirus, au siège de l’Institut Pasteur, c’était le branle-bas de combat : le CEPI (Coalition for epidemic preparedness innovations), organisme de financement scientifique international, lançait en urgence un appel d’offre mondial pour financer la création d’un vaccin contre le SARS-CoV-2. « On a monté un dossier énorme en travaillant nuit et jour« , se souvient l’énergique Isabelle Buckle, directrice des Applications de la recherche et des relations industrielles. Au départ, les start-up des biotechnologies réalisent les premières recherches appliquées, activités à haut risques économiques (car ces travaux peuvent ne jamais aboutir). Ensuite les « pharmas », ces multinationales de l’industrie pharmaceutique (Sanofi, Roche, Pfizer, etc), prennent le relais en peaufinant les essais à succès des biotechs, jusqu’à, si tout va bien, aboutir à la production industrielle. Tous ces acteurs sont liés par des contrats de licences, et Pasteur, quand bien même fondation à but non-lucratif, valorise ses découvertes sous forme de royalties. 

Le Maroc, un exemple pour sa gestion du Covid-19 ?

Le Maroc a créé ses propres kits de tests et imaginé un respirateur adapté pour un usage à domicile. Après avoir essuyé la première vague de contaminations mondiale, le pays aux 35 millions d’habitants a été relativement épargné par le nouveau coronavirus, avec 8.921 cas de contamination et 212 décès officiellement recensés. Un bilan bien meilleur que son voisin espagnol, par exemple (45 millions d’habitants, 25.136 décès et 243.605 cas recensés). Le Maroc a instauré le 20 mars 2020 un état d’urgence sanitaire musclé avec confinement obligatoire, déplacement soumis à permis spécial et port du masque, sous le contrôle étroit des forces de l’ordre massivement déployées sur le terrain. « Les mesures de confinement ont été prises très précocement comparé à l’Europe” explique le Dr Mohamed-Rida Benissa, pneumologue et pédiatre franco-marocain, docteur au Global health institute de la Swiss School of public health. En parallèle, les infrastructures du pays ont été totalement remodelées. Les hôpitaux privés ont également été réquisitionnés pour augmenter la capacité de prise en charge du pays. Les patients y ont été soignés dans les même conditions que dans le secteur public. Des masques ont également été produits en masse par les entreprises de textile marocaines, alors que la planète faisait face à une pénurie. Aussi, le nombre de tests de dépistage a rapidement dépassé les 17.000 par jour. Un kit de dépistage novateur conçu au Maroc a également été commandé par le gouvernement marocain, ainsi qu’un respirateur artificiel intelligent financé par le groupe sucrier marocain Cosumar. Toutes ces innovations scientifiques et industrielles ont reçu l’appui de fonds de soutien mis en place par le roi Mohammed VI. Un fond spécial Covid-19, instauré à la mi-mars et doté de 33 milliards de dirhams (soit environ 3 milliards d’euros), a permis de limiter les conséquences économiques et sociales du coronavirus.

BILAN AU 20 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

20 JUIN 2020 :  160 093 cas -29 633 Morts, 9 837 hospitalisés dont 715 en réanimation – 74 312 guérisons.

160 093 cas recensés dont 641 lors des dernières 24 heures, (J-1: -170)-   29 633 dont 16 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +2)–9 837 hospitalisations soit 133 de moins en 24h (J-1 +22)- 715 personnes en réanimation, soit 12 de moins en 24 heures.(J-1 +13) –  74 312 personnes guéries, Non communiqué 

Le dernier bilan en date sur la pandémie de coronavirus faisait état jeudi soir de plus de 8 millions de cas à travers le monde pour près de 500 000 morts. Le virus apparu en Chine en fin d’année 2019 continue de causer des ravages à l’échelle du globe, notamment aux Etats-Unis, au Brésil, en Inde, au Mexique mais aussi en Afghanistan ou en Russie. Les pays européens semblent eux avoir passé la vague du virus mais la vigilance reste de mise avec l’apparition de foyers épidémiques et la crainte d’une deuxième vague.

En Chine, la situation inquiète également. Alors que le pays où le virus s’est déclaré semblait avoir contenu l’épidémie après plusieurs mois de vase clos autour de l’épicentre, la ville de Wuhan, l’arrivée de nouveaux cas à Pékin a causé la stupeur puis la mise en place de nombreuses mesures. Si 21 nouveaux cas ont été signalés jeudi, les autorités pékinoises assurent désormais que l’épidémie est contrôlée au moyen de vastes campagnes de tests et d’isolement de nombreux quartiers résidentiels. « L’épidémie est sous contrôle », a ainsi indiqué l’épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies, Wu Zunyou, avant d’ajouter : « Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de nouveaux cas demain mais ils seront de moins en moins nombreux ». Même si aucun nouveau décès lié au virus n’a été enregistrée depuis l’apparition de ce nouveau foyer d’infection, qui serait né sur le marché de Xinfadi, au cœur de Pékin, l’inquiétude est de retour au sein de la population.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

La Guyane enregistre 194 nouveaux cas déclarés positifs

LES BREVES

Le groupe pharmaceutique Novartis arrête son essai clinique incluant de l’hydroxychloroquine.

Le géant pharmaceutique suisse Novartis a annoncé qu’il mettait fin à l’essai clinique avec l’hydroxychloroquine pour traiter des malades du Covid-19. Le 20 avril, le groupe avait annoncé avoir conclu un accord avec l’agence américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), pour procéder à des essais cliniques de l’hydroxychloroquine sur des malades du Covid-19 hospitalisés. Ces essais visaient à évaluer l’utilisation de ce traitement auprès d’environ 440 malades sur une dizaine de sites aux Etats-Unis. Mais le 15 juin, les autorités sanitaires américaines ont retiré l’autorisation d’utiliser en urgence deux traitements contre le Covid-19, la chloroquine et l’hydroxychloroquine, un temps défendus par le président américain Donald Trump. Finalement, dans un communiqué publié hier, Novartis explique avoir pris « la décision d’arrêter et de mettre fin à l’essai clinique avec l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 qu’elle parraine en raison de graves difficultés de recrutement » de participants, rendant « impossible » la finalisation de l’étude. Le groupe précise qu’au cours de l’étude, « aucun problème de sécurité n’a été signalé« , et qu’elle n’a pas permis « de tirer des conclusions sur l’efficacité » de l’hydroxychloroquine contre le SARS-CoV-2.

Déconfinement : les changements à venir lundi 22 juin.

Les Français vont pouvoir reprendre les sports collectifs dès le 22 juin et retourner au stade à partir du 11 juillet : le gouvernement a annoncé une accélération du déconfinement pour l’été grâce à des progrès dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 et écarté un reconfinement général en cas de deuxième vague. Comme annoncé le 28 mai, les cinémas, les centres de vacances, les casinos et les salles de jeux vont également rouvrir le 22 juin « dans le respect de règles sanitaires strictes« , a souligné Matignon après la réunion d’un Conseil de Défense et de Sécurité nationale (CDSN) sous l’autorité du président Emmanuel Macron. Alors que les écoliers et collégiens vont retourner le 22 juin en cours grâce à un protocole sanitaire allégé, on s’oriente aussi vers un nouvel assouplissement des conditions de travail en entreprise. Le ministère du Travail et le ministère des Solidarités et de la Santé « ont engagé l’actualisation et la simplification du protocole national et des protocoles particuliers » et les résultats de ces travaux seront « présentés la semaine prochaine« . Les sports de combat restent en revanche interdits à ce stade, sauf pour le haut niveau.

Le bilan revu à la hausse en Espagne.

Le gouvernement espagnol a révisé à la hausse hier le nombre de morts du Covid-19, à 28.315 décès. Il avait changé fin mai sa méthodologie et demandé aux régions, compétentes en matière de santé, de notifier les cas individuellement avec une date précise et non plus de les grouper comme auparavant. Suite à ce changement de méthode, le ministère de la Santé avait décidé de « geler » le bilan total le 7 juin en raison de « divergences » dans les chiffres notamment dues à des retards dans certaines régions. L’épidémiologiste en chef du ministère de la Santé Fernando Simon a reconnu hier que ce « gel » avait suscité une « certaine controverse » et valu au gouvernement des accusations de « désinformation« . Mais il a défendu « la nécessité d’actualiser les données de tous les cas enregistrés » depuis le début de l’épidémie. Le gouvernement n’a toujours pas communiqué le chiffre national de morts dans les maisons de retraite où le coronavirus a suscité une hécatombe, dans la région de Madrid notamment.

Le Brésil dépasse le million de cas de Covid-19.

Le Brésil a franchi la barre du million de cas de contaminations au Covid-19 aujourd’hui, signe d’une épidémie qui progresse toujours dans un monde que le déconfinement rend « dangereux« , selon l’OMS. Avant le Brésil, seuls les Etats-Unis avaient passé ce seuil symbolique du million de cas. Le géant latino-américain va aussi probablement franchir la barre des 50.000 morts après avoir atteint 48.954 décès hier, devenant le deuxième pays où le Covid-19 a le plus tué dans le monde.

BILAN AU 21 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

21 JUIN 2020 :  160 377 cas -29 640 Morts, 9 823 hospitalisés dont 715 en réanimation – 74 372 guérisons.

160 377 cas recensés dont 284 lors des dernières 24 heures, (J-1: -357)-   29 640 dont 7 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -9)–9 823 hospitalisations soit 14 de moins en 24h (J-1 +119)- 715 personnes en réanimation, soit 0 de moins en 24 heures.(J-1 +12) –  74 372 personnes guéries, soit 60 de plus en 24 heures.(J–135)

Le dernier bilan en date sur la pandémie de coronavirus faisait état jeudi soir de plus de 8 millions de cas à travers le monde pour près de 500 000 morts. Le virus apparu en Chine en fin d’année 2019 continue de causer des ravages à l’échelle du globe, notamment aux Etats-Unis, au Brésil, en Inde, au Mexique mais aussi en Afghanistan ou en Russie. Les pays européens semblent eux avoir passé la vague du virus mais la vigilance reste de mise avec l’apparition de foyers épidémiques et la crainte d’une deuxième vague.

En Chine, la situation inquiète également. Alors que le pays où le virus s’est déclaré semblait avoir contenu l’épidémie après plusieurs mois de vase clos autour de l’épicentre, la ville de Wuhan, l’arrivée de nouveaux cas à Pékin a causé la stupeur puis la mise en place de nombreuses mesures. Si 21 nouveaux cas ont été signalés jeudi, les autorités pékinoises assurent désormais que l’épidémie est contrôlée au moyen de vastes campagnes de tests et d’isolement de nombreux quartiers résidentiels. « L’épidémie est sous contrôle », a ainsi indiqué l’épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies, Wu Zunyou, avant d’ajouter : « Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de nouveaux cas demain mais ils seront de moins en moins nombreux ». Même si aucun nouveau décès lié au virus n’a été enregistrée depuis l’apparition de ce nouveau foyer d’infection, qui serait né sur le marché de Xinfadi, au cœur de Pékin, l’inquiétude est de retour au sein de la population.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

La Guyane enregistre 194 nouveaux cas déclarés positifs

LES BREVES

Une fête de la musique pas comme les autres.

Ce 21 juin, c’est la fête de la musique mais l’édition 2020 est marquée par la pandémie et n’aura pas la même ampleur que d’habitude. Ainsi les concerts de rue, dès lors qu’ils sont susceptibles de réunir plus de 10 personnes sont interdits. Les établissements, bars et restaurants, peuvent organiser des spectacle à condition de veiller au respect des règles sanitaires et qu’ils n’entrainent pas d’attroupements sur la voie publique. Le ministère de la Culture appelle néanmoins tous les musiciens, mateurs et professionnels, à jouer après 20 heures depuis chez eux ou à travers les réseaux sociaux. Ainsi, l’artiste Jean-Michel Jarre organisera un concert « Alone Together », à 21h15, où son avatar investira le monde de la réalité virtuelle. Le concert pourra être suivi sur différentes plateformes ainsi que sur le site du musicien et celui du ministère qui parraine l’évènement. Pour en profiter au mieux, il faudra être équipé d’un casque de réalité virtuelle. D’autres manifestations encadrées sont organisées certaines accueillant même du public pour les retrouver ville par ville, consultez les informations locales ou le site de la Fête de la musique.

Les Etats-Unis, pays le plus touché par la crise.

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 461.665 morts dans le monde  selon un bilan établi par l’AFP samedi 20 juin à 19 heures. Plus de 8.742.490 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de l’épidémie, dont au moins 4.064.300 sont aujourd’hui considérés comme guéris. Les États-Unis, qui ont recensé leur premier décès lié au coronavirus début février, sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 119.460 décès pour 2.240.617 cas. Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 48.954 morts pour 1.032.913 cas, le Royaume-Uni avec 42.589 morts (303.110 cas), l’Italie avec 34.610 morts (238.275 cas), et la France avec 29.633 morts (196.594 cas). Parmi les pays les plus durement touchés, la Belgique est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 84 décès pour 100.000 habitants.

Pendant ce temps, Trump défie le virus et organise un meeting

Défiant la virulence de l’épidémie, Donald Trump s’est adressé samedi soir à ses partisans à Tulsa, en Oklahoma, dans une salle fermée, alors que six organisateurs de l’événement avaient été testés positifs au Covid-19. Il a également demandé aux personnes présentes de renoncer par écrit à toute poursuite légale si jamais ils contractaient le virus à cette occasion. A l’instar de leur idole, presque aucun des spectateurs ne portait de masque et peu semblaient se soucier de garder leurs distances.

Un hôpital de campagne au Maroc

Le Maroc a érigé un hôpital de campagne dans la province de Kénitra (ouest), qui accueillera dès dimanche quelque 700 cas confirmés de Covid-19 enregistrés dans des foyers épidémiologiques, a annoncé samedi 20 juin le ministre de l’Intérieur. Ces foyers de contamination ont été découverts vendredi dans des usines de conditionnement de fruits rouges, dans une commune rurale située au Nord-est de la ville de Kénitra, poussant Rabat à durcir les restrictions dans la régio où plusieurs communes ont été placées en quarantaine. Samedi, les routes étaient complétement vides, tout comme les champs de fraises, désertés par les ouvriers agricoles (principalement des femmes) en cette période de fin de récolte. L’apparition de ces foyers, au moment où le Maroc entame son déconfinement, a suscité une avalanche de critiques dans le royaume, des médias pointant du doigt la précarité des ouvrières agricoles et le « laxisme » des autorités. Pays de 35 millions d’habitants, le Maroc apparaît toutefois relativement épargné avec 9.839 contaminations au total, dont 8.223 guérisons et 213 décès officiellement recensés.

L’Europe poursuit son déconfinement.

L’Europe, continent le plus touché par la pandémie de nouveau coronavirus, poursuit dimanche son déconfinement avec la réouverture par l’Espagne de ses frontières aux Européens. L’Espagne, pays parmi les plus endeuillés avec 28.322 morts, a levé samedi minuit l’état d’alerte décrété le 14 mars et rouvert sa frontière terrestre avec la France mais celle avec le Portugal attendra le 1er juillet. Les ports et aéroports sont également accessibles aux ressortissants de l’Union européenne. Ceux-ci ne sont plus tenus à 14 jours de quarantaine mais de strictes mesures de protection (température contrôlée à l’aéroport, port du masque…) sont maintenues. Le 1er juillet, l’Espagne ouvrira ses frontières à toutes les nationalités.