TRILBICHE INFO

CORONAVIRUS

UN DANGER MONDIAL

« Il est toujours là,restez vigilant »

BILAN AU 1er JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

1er JUIN 2020 :  Cas non communiqué – 28 833 Morts, 14 288 hospitalisés dont 1 302 en réanimation – 68 440 guérisons.

 Cas non communiqué  –   28 833 dont 31 lors des dernières 24 heures  –14 288 hospitalisations soit 34 de moins (J-1 +24) 1 302 personnes en réanimation, soit 17 de moins en 24 heures.(J-1 -11) –  68 440 personnes guéries, soit 75 de plus.(J-1 -22) 

Plus de 6 millions de cas de Covid-19 ont été officiellement recensés dans le monde, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles ce lundi 1er juin. En tout, ce sont désormais près de 370 000 personnes qui sont décédées du coronavirus (369 086) notamment en Europe, continent le plus touché avec 2 135 170 cas (177 595 morts) et aux Etats-Unis, pays avec le plus grand nombre de cas (1 760 740) et de décès (103 472).

C’est cependant en Amérique latine et plus particulièrement au Brésil que l’inquiétude grandit. Le Brésil a encore communiqué sur un lourd bilan dimanche avec 956 morts de plus en 24h pour 498 440 cas recensés depuis le début de l’épidémie, ce qui fait du Brésil le 4e pays le plus touché par la pandémie du coronavirus. D’autres pays d’Amérique du Sud voient également le virus se propager, comme au Pérou. Deuxième pays d’Amérique latine le plus touché par le coronavirus, le Pérou a dépassé  le seuil des 155 000 cas confirmés, après avoir enregistré un nombre record de 7386 nouveaux cas en 24 heures. Le nombre de morts atteint désormais 4371.

 

En Asie, là où tout a démarré, l’inquiétude est réapparue après que des nouveaux cas étaient détectés. La Corée du Sud a ainsi décidé de fermer à nouveau ses parcs et ses musées pour deux semaines après avoir recensé 79 nouvelles contaminations, et le Sri Lanka est confronté à 252 nouveaux cas. Dans ces pays, la crainte d’une deuxième vague refait donc surface. De son côté, la Russie est le troisième pays au monde le plus touché par la pandémie derrière les Etats-Unis et le Brésil. Le pays fait état de 9 268 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures. Selon les autorités sanitaires russes, 138 personnes sont mortes au cours des dernières 24 heures, soit un total de 4 693 personnes. Enfin, l’Inde annonce un assouplissement important du confinement. A partir du 8 juin, les accès aux édifices religieux, hôtels, restaurants et centres commerciaux « seront autorisés » après consultations avec les autorités d’État, selon le ministère de l’Intérieur. Et ce en dépit d’un nouveau record quotidien de contaminations en Inde, qui compte 85 000 cas dont 5 000 mortels au 30 mai.  

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.


LES BREVES

Pourquoi l’île de Mayotte est-elle tant touchée par le coronavirus ?

Mayotte, avec l’Île-de-France et la Guyane, fait partie des seules zones encore en « orange » avant la phase 2 du déconfinement. Un phénomène qui s’explique notamment par le fait que le département est le plus pauvre de France, et le plus grand désert médical français. Le média précise que 60% des logements sont dépourvus du confort sanitaire de base, comme une douche ou des toilettes.

Département sous tension, Mayotte a toujours 13 personnes dans les services de réanimation mais n’enregistre pas de nouveaux patients en 24h. 19 personnes sont décédées depuis le début de la pandémie.

Un détenu testé positif au Covid-19 dans le Vaucluse

Depuis plusieurs jours, la Préfecture de Vaucluse et l’ARS surveillent de près la situation au sein du centre pénitentiaire du Pontet, comme le rapporte La Provence. En effet, un premier cas de Covid-19 a été recensé parmi le personnel, le vendredi 22 mai dernier. Depuis, une vaste campagne de dépistage a été menée auprès de 300 personnes dont des personnels pénitentiaires, administratifs, PJJ et 19 détenus, rapporte le média. Le syndicat FO souhaiterait un dépistage beaucoup plus important. « Entre le début du dépistage du personnel et le placement à l’isolement du détenu déclaré positif, il s’est écoulé plus de cinq jours ». Pour FO, il est clair que « ce détenu a été en contact avec bien plus de monde que les 80 détenus identifiés ».

La vitamine D à la rescousse des malades du coronavirus ?

Dans un communiqué du 22 mai, l’Académie nationale de médecine estimait que la vitamine D « joue un rôle dans la régulation et la suppression de la réponse inflammatoire cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères et souvent létales de Covid-19 ». Néanmoins, elle précisait quelques lignes plus bas que « la vitamine D ne peut toutefois pas « être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection due au SARS-CoV-2 » (nom du coronavirus). Cependant, « en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences », poursuit l’étude, la vitamine D « pourrait être considérée comme un adjuvant à toute forme de thérapie ».

Qu’est-ce que l’Avigan, cette « chloroquine » japonaise ? (2/2)

Opérant selon un mécanisme perturbant la réplication du virus dans la cellule, l’Avigan, qui a pour point commun principal avec la chloroquine de diviser le monde médical, avait, selon une étude chinoise, paru donner des résultats encourageants, créant au passage un véritable emballement autour de cet antiviral. Selon Le Point, plus de 120 millions d’euros ont été investis par le gouvernement japonais qui a tenu à soutenir FujiFilm pour augmenter les stocks. Déjà approuvé pour la grippe H1N1, il a l’avantage d’avoir des effets secondaires déjà identifiés. Mais certains professionnels restent sur leurs gardes. « Il est clair que, même en cas d’urgence, un médicament dont les preuves scientifiques sont insuffisantes ne doit pas être approuvé », estime ainsi l’Association des médecins du Japon, dont Le Point se fait l’écho. Récemment, le couperet est tombé. Un rapport d’étude intermédiaire a en effet conclu qu' »il est trop tôt pour dire que l’Avigan est efficace », ce qui a reporté d’au moins un mois le projet du Premier ministre japonais de faire approuver le traitement.  

Si la chloroquine et l’Avigan n’ont rien à voir l’un avec l’autre, ils ont tout de même un petit point commun : celui de susciter la controverse entre les pro et les anti. Alors qu’en France, la chloroquine fait débat, au pays du Soleil-levant, c’est l’Avigan qui est au cœur des discussions. Présenté par certains comme le remède miracle face au coronavirus, il est également décrié par une partie du corps médical. Comme le rapporte Le Point ce lundi, il s’agit d’un antiviral développé par la société japonaise FujiFilm Toyama Chemical, filiale du groupe FujiFilm Holdings. L’Avigan est aussi le nom commercial de la molécule appelée… favipiravir, que nous avons précédemment évoquée dans un post sur la Russie. 

 

BILAN AU 2 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

2 JUIN 2020 :   151 325 Cas – 28 940 Morts, 14 028 hospitalisés dont 1 253 en réanimation – 68 812 guérisons.

151 325 Cas  dont 766 lors des dernières 24 heures –   28 940 dont 107 lors des dernières 24 heures  –14 028 hospitalisations soit 260 de moins (J-1 -226) 1 253 personnes en réanimation, soit 49 de moins en 24 heures.(J-1 -32) –  68 812 personnes guéries, soit 372 de plus.(J-1 +297) 

Alors que la circulation du nouveau coronavirus Covid-19 semble désormais sous contrôle en Europe, c’est sur le continent américain que la situation de la pandémie est toujours la plus alarmante en ce début de mois de juin. Au total, selon un bilan établi mardi matin par l’AFP, 375 070 décès ont été recensés dans le monde (pour 6 258 474 cas), dont 179 051 en Europe (2 167 233 cas), continent le plus touché. Les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de morts (105 160), devant le Royaume-Uni (39 045), l’Italie (33 475), le Brésil (29 937) et la France (28 833). Les USA affichent donc le bilan le lourd, mais c’est un peu plus au Sud que l’accélération de la propagation du coronavirus est la plus alarmante et que l’épicentre de l’épidémie semble s’être déplacé.

Le Brésil, où la gestion du président Jair Bolsonaro, qui appelle régulièrement à la levée des restrictions pour préserver l’économie, est contestée, le bilan va bientôt dépasser les 30 000 morts (+623 décès entre dimanche et lundi), et d’autres nations d’Amérique latine se retrouvent sous pression. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a ainsi indiqué lundi que le Brésil, le Pérou, le Chili et le Mexique figuraient parmi les dix ayant recensé le plus grand nombre de nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures. « Il y a eu une augmentation rapide de cas et ces systèmes de santé sont sous pression », a notamment déclaré Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire de l’OMS. Au Mexique, où le nombre de décès est estimé à près de 10 000 personnes, Hugo Lopez-Gatell, sous-secrétaire à la santé, a récemment déclaré qu’il jugeait probable que le bilan grimpe jusqu’à 30 000 morts dans son pays.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

La Guyane dépasse la barre des 500 cas

L’ARS vient de confirmer la détection de 18 nouveaux cas atteints du coronavirus. Au total, ce sont donc 517 cas déclarés positifs depuis le 4 mars par l’Agence régionale de santé.

Le bilan au 2 juin est le suivant : 517 personnes atteintes de la Covid-19. Un mort. Trois patients toujours en réanimation. 26 patients hospitalisés hors réanimation. Et 207 patients guéris.
Les cas se répartissent entre l’Île de Cayenne, Kourou, Saint-Georges, Saint-Laurent du Maroni, Camopi, Maripasoula, Papaïchton et Macouria.À partir d’aujourd’hui, mardi 2 juin, en cas de symptômes, les habitants de l’Île de Cayenne ne devront plus appeler le 15. Mais contacter leur médecin, un médecin généraliste, en cas de symptômes, pour qu’il leur prescrive un dépistage dans l’un des trois laboratoires du dispositif mis en place sous forme de drives, en collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS). Une soixantaine de tests pourront être pratiqués par ces laboratoires (Institut Pasteur, laboratoires Eurofins et Biosoleil) la semaine prochaine. La capacité de dépistage sera presque doublée la semaine suivante.

Haïti est désormais le 3e pays le plus touché de la Caraïbe.

Elle dépasse Cuba mais se retrouve derrière La République dominicaine et Porto-Rico.

Avec 2 226 cas d’infections liées au Covid-19 (+ 102 en 24 heures ; la barre des 2 000 a été franchie dimanche), Haïti grimpe à la troisième place des pays les plus touchés par l’épidémie dans la zone Caraïbe. Depuis l’identification des premiers cas le 19 mars, c’est la première fois que l’Île dépasse Cuba dans les statistiques.


Les cinq pays les plus touchés

République dominicaine : 17 285 cas, 502 décès, 10 559 guéris
Porto-Rico : 3873 cas, 136 décès
Haïti : 2226 cas, 45 décès, 24 guéris
Cuba : 2045 cas, 83 décès, 1809 guéris
Jamaïque : 586 cas, 9 décès, 311 guéris

 La France entame sa phase 2 du déconfinement. Le mardi 2 juin marque le début de la deuxième phase du déconfinement en France. « La liberté va redevenir la règle et la contrainte constituera l’exception« , a résumé le Premier ministre Edouard Philippe, qui présentait jeudi dernier cette phase 2. Au regard de l’évolution favorable de l’épidémie, il est désormais permis de se déplacer au-delà d’un rayon de 100 kilomètres. Sont également autorisés à rouvrir les écoles, collèges, lycées, parcs, jardins, musées, monuments, plages et points d’eau dans toute la France.Seuls trois territoires – l’Ile-de-France, Mayotte et la Guyane – sont classés en orange, ce qui signifie que le déconfinement sera, pour trois semaines, « un peu plus prudent » que sur le reste du territoire. Il faudra, pour ces territoires, attendre le 22 juin pour la réouverture des cafés, bars et restaurants (hors terrasse), ainsi que des salles de spectacles, gymnases, piscines et parcs de loisirs, autorisés à rouvrir en zones vertes.

BILAN AU 3 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

3 JUIN 2020 :   151 677 Cas – 29 021 Morts, 13 514 hospitalisés dont 1 210 en réanimation – 69 455 guérisons.

151 677 Cas  dont 352 lors des dernières 24 heures –   29 021 dont 81 lors des dernières 24 heures  –13 514 hospitalisations soit 514 de moins (J-1 -254) 1 210 personnes en réanimation, soit 43 de moins en 24 heures.(J-1 +6) –  69 455 personnes guéries, soit 643 de plus.(J-1 +271) 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé ce mercredi 3 juin, la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine indique l’AFP. Une décision prise neuf jours après les avoir suspendus à la suite de la publication d’une étude polémique dans la prestigieuse revue médicale The Lancet. Après analyse des « données disponibles sur la mortalité », les membres du Comité de sécurité et de suivi ont estimé « qu’il n’y a aucune raison de modifier le protocole » des essais cliniques, a annoncé le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle citée par l’AFP. L’étude de The Lancet qui avait provoqué une série d’interdictions est très critiquée depuis plusieurs jours déjà et la revue elle même a reconnu douter de sa publication mardi soir (lire ci-dessous)


Même interdite, l’hydroxychloroquine continue de faire débat. La prestigieuse revue médicale The Lancet a pris ses distances avec l’étude très critiquée qu’elle a publiée le 22 mai dernier sur cette molécule, utilisée à l’origine dans les traitements anti-paludiques et présentée par certains scientifiques, dont le sulfureux professeur Raoult à Marseille, comme efficace contre le coronavirus. Dans un avertissement formel adressé à ses lecteurs mardi 2 juin au soir, la revue reconnaît que « d’importantes questions » se posent au sujet de cette étude, qui fait actuellement l’objet d’un audit initié par ses auteurs. Cet avertissement a été publié sous la forme d’une « expression of concern » (« expression de préoccupation »), déclaration formelle employée par les revues scientifiques pour signifier qu’une étude pose potentiellement problème, mais qui ne vaut pas rétractation pure et simple, précise l’AFP. De leur côté, les auteurs, le Dr Mandeep Mehra et ses collègues, défendent leur travail.

L’étude sur l’hydroxychloroquine publiée par The Lancet a conduit dans le monde entier à l’interdiction des traitements et à l’interruption d’essais cliniques sur cette molécule. Après des semaines de polémique, le gouvernement français a mis fin par décret le 27 mai à la dérogation permettant l’usage de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 à l’hôpital. Les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine ont aussi été suspendus, le temps d’analyser les données. Les autorités ont suivi ainsi deux avis du Haut Conseil de santé publique (HCSP) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publiés le 26 mai. Dans le premier avis, demandé par le ministère de la Santé, le HCSP recommandait de « ne pas utiliser l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 » hors essais cliniques, que ce soit seule ou associée à un antibiotique. De son côté, l’Agence du médicament (ANSM) avait annoncé avoir « lancé » la procédure de suspension « par précaution » des essais cliniques évaluant l’hydroxychloroquine chez les patients atteints de Covid-19. Une suspension qui devait prendre effet après un délai de 24 heures de procédure contradictoire auprès des organisateurs de ces essais.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

Plus de 30.000 morts au Brésil

Le Brésil a franchi hier le cap des 30.000 morts du coronavirus mais la forte progression de la maladie dans le pays n’a pas empêché Rio de Janeiro ou Sao Paulo d’amorcer un déconfinement. Le pays a déploré 1.262 morts supplémentaires, le pire bilan quotidien depuis le 21 mai (1.188), a annoncé le ministère de la Santé. Le Brésil, pays de 212 millions d’habitants qui représente plus de la moitié des cas de contamination et des morts du coronavirus en Amérique latine, a enregistré 555.383 cas confirmés de Covid-19, après une progression – forte elle aussi – de près de 29.000 contaminations en 24 heures. Ces chiffres, dont la communauté scientifique estime qu’ils sont grossièrement sous-évalués, situent le Brésil à la 4e place mondiale pour les morts, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Italie. Les deux Etats brésiliens les plus touchés sont Sao Paulo et Rio de Janeiro. Ces deux Etats ont pourtant entamé un début de déconfinement, que de nombreux experts ont estimé précipité au vu des taux élevés de contamination.  L’Italie rouvre ses frontières  Après un mois d’un prudent déconfinement, l’Italie rouvre ses frontières aux touristes européens aujourd’hui. Le pays souhaite normaliser le secteur touristique à l’approche de l’été et rétablir une économie chancelante : l’Italie fait face à la plus grave récession depuis la Seconde Guerre mondiale. « Le pays revient à la vie« , a résumé le ministre des Affaires régionales, Francesco Boccia, alors que les vols internationaux reprennent à Venise, Florence et Naples et s’accélèrent à Rome et Milan. Ce jour marque également le retour de la liberté de déplacement entre les 20 régions, du nord au sud de la péninsule, une mesure attendue avec impatience par les Italiens. Les interdictions de grands rassemblements, l’obligation du port du masque dans les lieux clos et dans les transports publics demeurent, avec d’innombrables règles différentes selon les régions et les situations. L’Italie déplore 33.500 morts du Covid-19 en trois mois.   La pandémie de Covid-19 a donné un coup d’accélérateur à la télémédecine  La pandémie de Covid-19 a accéléré le développement de la télémédecine. Un tel bond en avant aurait mis des années à se produire en temps normal. Le confinement de la moitié de l’humanité et la peur de transmettre le virus SARS-CoV-2 a dopé les consultations médicales par application vidéo et par téléphone portable. Les mutations les plus radicales ont concerné la médecine généraliste, où les soignants devaient souvent eux-mêmes faire face à des pénuries de matériels de protection. « La médecine généraliste a connu des changements significatifs par la manière dont les médecins et les équipes ont pris en charge les patients durant l’épidémie. La rapidité avec laquelle ces changements ont été accomplis a été remarquable », confirme à l’AFP Martin Marshall, président du Royal College of General Practitioners, l’organisme britannique des médecins généralistes. A mesure que l’épidémie progressait, les règles nationales ont été adaptées ou assouplies dans de nombreux pays pour permettre la généralisation des consultations à distance. En France, alors que la téléconsultation, remboursée par la Sécurité sociale depuis fin 2018, peinait à décoller, l’épidémie de coronavirus lui a donné un énorme coup de fouet : le nombre hebdomadaire de téléconsultations est passé de 10.000 actes par semaine début mars à près d’un million mi-mai, après un pic à 1,1 million pendant la deuxième semaine d’avril. Et selon l’Assurance maladie, le rythme n’a pas faibli après la fin du confinement. Cependant de nombreux gestes ne pourront continuer à s’accomplir qu’en présence physique du patient. 

BILAN AU 4 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

4 JUIN 2020 :   152 444 Cas – 29 065 Morts, 13 101 hospitalisés dont 1 163 en réanimation – 69 976 guérisons.

152 444 Cas  dont 767 lors des dernières 24 heures –   29 065 dont 44 lors des dernières 24 heures  –13 101 hospitalisations soit 413 de moins (J-1 +101) 1 163 personnes en réanimation, soit 47 de moins en 24 heures.(J-1 -4) –  69 976 personnes guéries, soit 521 de plus.(J-1 -122) 

Si les Etats-Unis restent le pays du monde le plus touché par le coronavirus, devant le Royaume-Uni et l’Italie, c’est la situation du Brésil qui suscite actuellement le plus d’inquiétude. Le pays carioca a enregistré mercredi un nouveau triste record quotidien, avec 1 349 nouveaux décès de malades atteints du Covid-19, ce qui porte le bilan à 32 548 morts. Plus que ce total déjà impressionnant (et qui serait largement sous-estimé selon la communauté scientifique), c’est la gestion de la crise par le président Jair Bolsonaro qui fait craindre le pire. Ce dernier continue à appeler régulièrement à la levée des restrictions, afin de préserver l’économie et l’emploi, au détriment de la santé de ses concitoyens, notamment dans les quartiers populaires des grandes villes. Si le président brésilien conserve le soutien d’une partie de la population (militaires, églises évangélistes…), les manifestations et autres initiatives anti-Bolsonaro se multiplient dans le pays, à l’image du manifeste signé par plusieurs stars du sport brésilien (Juninho, Rai…) et pointant du doigt « l’autoritarisme et les attaques envers les institutions, la liberté de la presse ou l’environnement qui dans un contexte de pandémie touche principalement les populations noires et pauvres. »

Un couvre-feu a néanmoins été mis en place dans plusieurs villes de l’Etat de Bahia, à l’initiative de son gouverneur Rui Costa, qui a indiqué hier : « Si nous n’agissons pas, nous risquons d’assister à une explosion de la demande de lits en soins intensifs et nous ne pourrons pas y répondre ». La situation s’aggrave également au Mexique, où le nombre de victimes en 24 heures a doublé mercredi et franchi pour la première fois la barre des 1 000 décès (1 092 contre 470 la veille) selon le bilan officiel des autorités. Au total, selon un comptage proposé par l’Agence France Presse (AFP) jeudi soir, le nouveau coronavirus Covid-19 a fait 387 280 morts dans le monde depuis son apparition en fin d’année dernière en Chine (avec plus de 5000 décès recensés en 24h), pour un nombre de cas estimé à 6 563 710 et  2, 8 millions de personnes guéries.

MARTINIQUE

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LES BREVES

Coronavirus au Brésil

Le Brésil est le quatrième pays le plus endeuillé, et pourrait bien encore grimper dans cette triste hiérarchie dans les prochains jours. Il a enregistré mercredi un nouveau bilan plus qu’inquiétant avec 1 349 morts en 24h, son nouveau record quotidien. Le pays dénombre plus de 584 000 cas recensés et 32 548 décès au total. Dans un pays où le président Jair Bolsonaro s’oppose aux mesures de confinement prises par plusieurs gouverneurs, le bilan pourrait même être beaucoup plus conséquent, avec des chiffres potentiellement quinze fois supérieurs, selon plusieurs scientifiques, qui mettent en exergue le faible nombre de tests disponibles,.

Les principaux foyers épidémiques du Brésil sont l’Etat de Sao Paulo, le plus important pôle économique du pays, et celui de Rio de Janeiro, qui attire habituellement de nombreux touristes. Le déconfinement amorcé dans ces deux régions suscite l’inquiétude au sein de la communauté scientifique. « Dans la situation actuelle, tout relâchement des mesures de confinement revient à asperger de l’essence sur le feu », a par exemple alerté Rafael Galliez, infectiologue de l’Université Fédérale de Rio (UFRJ).

Coronavirus en Chine.

En Chine, et plus particulièrement à Wuhan ville berceau du Covid-19, l’épidémie est désormais considérée comme enrayée. Un seul cas a été recensé ces dernières 24 heures (importé). Les résultats du grand dépistage organisé par la municipalité de Wuhan, à la suite de nouvelles infections consécutives à la levée du confinement de la ville au début du mois d’avril, se sont en effet révélés très encourageants. Sur les 9,8 millions de tests pratiqués, seulement 300 sont ressortis positifs et concernaient des personnes asymptomatiques. « Les chiffres montrent que Wuhan est désormais une ville sûre », a déclaré Feng Zijian, directeur adjoint du Centre national chinois de contrôle et de prévention des maladies.

« Nous avons obtenu une réussite stratégique majeure dans notre réponse au Covid-19 », avait clamé le Premier ministre Li Keqiang la semaine dernière. La Chine a été le premier pays touché par le nouveau coronavirus, mais c’est aussi le premier pays à s’en sortir. Le pays est à présent confronté à la « tâche immense » de relancer son économie, en pleine dépression mondiale, a déclaré Li Keqiang aux 3 000 députés réunis. Toutefois, M. Li s’est abstenu de fixer un objectif de croissance pour l’année en cours, signe de l’incertitude à laquelle le pays est confronté face à la crise sanitaire mondiale.

Coronavirus en Italie

En Italie, la vie « normale » reprend également son cours, de manière progressive. L’un des symboles de l’Italie, le célèbre Colisée de Rome a rouvert ses portes lundi, Le site touristique le plus visité d’Italie était fermé depuis près de trois mois en raison de la pandémie. L’affluence était toutefois limitée aux visiteurs ayant réservé un créneau horaire en ligne. Les musées du Vatican ont également rouvert le 1er juin. Cette réouverture intervient alors que la phase 2 du déconfinement a débuté la semaine dernière avec la réouverture des piscines, des restaurants et des salles de sports. 

La prochaine étape du déconfinement est prévue le 15 juin, avec la réouverture des théâtres et des cinémas. Ce mercredi 3 juin, le pays, très dépendant du tourisme, lève également la quarantaine obligatoire pour les visiteurs étrangers, pour ainsi rouvrir ses frontières aux touristes européens, afin de relancer au plus vite ce secteur clé. Il est également possible pour les Italiens de voyager librement dans tout le pays. Jeudi, l’Italie a annoncé 88 nouveaux décès. Au total, le Covid-19 a officiellement coûté la vie à 33 689 personnes dans ce pays, pour 234 013 contaminations recensées.

 

BILAN AU 5 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

5 JUIN 2020 :   153 055 Cas – 29 111 Morts, 12 696 hospitalisés dont 1 094 en réanimation – 70 504 guérisons.

153 055 Cas  dont 611 lors des dernières 24 heures –   29 111 dont 46 lors des dernières 24 heures  –12 696 hospitalisations soit 405 de moins (J-1 +8) 1 094 personnes en réanimation, soit 69 de moins en 24 heures.(J-1 -22) –  70 504 personnes guéries, soit 528 de plus.(J-1 +7) 

Sommes-nous en voie d’être tous immunisés au coronavirus ? Si l’évolution de l’épidémie conserve encore de nombreuses part d’ombres pour les scientifiques, de récentes études brossent un tableau optimiste quant à la prochaine immunité collective.

Cette immunité collective – atteinte lorsque 65% de la population a contracté le Covid-19 – permettrait à l’épidémie de s’éteindre.  Or, d’après les modélisations de l’Institut Pasteur, seulement 4,4% des Français auraient été infectés par le SARS-CoV-2. Ainsi, cette chimère de l’immunité collective paraît présentement hors de portée. 

L’immunité croisée : tous protégés ?

Une récente étude californienne, parue dans la revue Cell, évoque l’hypothèse d’une immunité croisée. Ce terme désigne une « immunité acquise contre un agent infectieux, qui permet de protéger contre un autre agent (virus ou bactérie) », précise le site Futura sciences. « L’immunité croisée est liée au phénomène de réaction croisée. […] Parfois, des anticorps se lient à des antigènes proches », et permettent de protéger contre des maladies similaires à la première infection. De facto, un patient contaminé antérieurement par un coronavirus — virus responsables de 15 à 20% des rhumes — pourrait être immunisé contre le SARS-CoV-2. Les auteurs ont estimé que 40 à 60% de la population serait protégée contre le Covid-19. « Une partie non négligeable de la population pourrait ne pas être sensible au coronavirus, parce que des anticorps non-spécifiques de ce virus peuvent l’arrêter », a expliqué l’épidémiologiste Laurent Toubiana à l’AFP. Une autre expérimentation berlinoise, prépubliée sur MedRxiv, avait démontré que 34% des participants à l’étude disposaient d’une immunité croisée contre le virus chinois.

Ces travaux n’en sont qu’à leurs esquisses et un article disponible sur le site Vidal se montre méfiant quant à la portée de cette protection. « L’immunité contre les coronavirus des rhumes dure environ 2 ans et il suffirait que l’immunité croisée observée par les équipes berlinoise et californienne soit due à un seul des 4 coronavirus des rhumes pour que des ‘fenêtres d’opportunité’ favorables au SARS-CoV-2 apparaissent régulièrement », est-il décrit dans le papier. Les auteurs de l’article ont conclu : « si les deux études […] donnent des raisons d’espérer une protection  ‘naturelle’ d’une partie de la population, elles ne montrent en rien que cette immunité croisée puisse jouer un rôle dans le contrôle de la pandémie Covid-19. » 

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

La Direction Générale de la Santé (DGS) ne publiera aucune actualisation des données épidémiologiques quotidiennes ce week-end. Les chiffres concernant les nouvelles hospitalisations, admissions en service de réanimation et le bilan humain en France depuis le début de l’épidémie seront mis à jours lundi 8 juin 2020.

LES BREVES

La grande étude du Lancet a été rétractée par ses auteurs

Submergée de critiques de scientifiques du monde entier, l’étude du Lancet à l’origine d’un changement éphémère de politique de l’OMS sur l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 a finalement sombré jeudi 4 juin 2020 après la rétractation de trois de ses quatre auteurs.

Publiée le 22 mai dans la célèbre revue médicale, l’étude concluait que l’hydroxychloroquine n’était pas bénéfique aux malades du Covid-19 hospitalisés et pouvait même être néfaste. Alors que d’autres travaux à plus petite échelle étaient parvenus à la même conclusion qu’elle, sa parution avait eu un retentissement mondial et des répercussions spectaculaires, poussant notamment l’OMS (Organisation mondiale de la santé) à suspendre ses essais cliniques sur l’hydroxychloroquine contre le Covid-19.

 

Les principales critiques à l’encontre de cette étude portaient sur la fiabilité des données sur lesquelles elle s’appuyait (96.000 patients de 671 hôpitaux) collectées par Surgisphere, qui se présente comme une société d’analyse de données de santé. Le fondateur de Surgisphere, le Dr Sapan Desai, est aussi le quatrième auteur de l’article. Surgisphere ayant refusé de transférer la base de données en raison des accords de confidentialité avec ses clients, les experts missionnés « n’ont pas pu conduire une revue indépendante et nous ont informés de leur retrait du processus d’évaluation par les pairs« , écrivent-ils dans le texte publié jeudi 4 juin par le Lancet, présentant « leurs plus profondes excuses« .

Dans une lettre ouverte publiée le 28 mai 2020, des dizaines de chercheurs du monde entier avaient dressé une longue liste des points problématiques de l’étude, d’incohérences dans les doses administrées dans certains pays à des questions éthiques sur la collecte des informations. Ces signataires jugent également que des essais cliniques rigoureux sont nécessaires pour évaluer les médicaments, alors que l’étude controversée n’est qu’une compilation de données préexistantes. Mercredi 3 juin, l’OMS a finalement annoncé la reprise des essais cliniques avec l’hydroxychloroquine et l’étude européenne Discovery envisage de faire de même.

150 foyers épidémiques ont été identifiés sur le territoire.

Dans son point épidémiologique du 4 juin, Santé publique France évalue le nombre de foyers épidémiques à 150, tous identifiés depuis le 11 mai, début de la phase de déconfinement à l’échelle nationale. 142 de ces clusters ont été recensés en France métropolitaine et 8 dans les départements et régions d’outre-mer. Le 29 mai, l’agence sanitaire en avait recensé 109, soit une augmentation de 41 en une semaine. Parmi la centaine de foyers identifiés, 66% ont plus de 5 cas mais “aucune diffusion communautaire (survenue de nouveaux cas hors de la collectivité et en lien avec le cluster) non contrôlée n’est rapportée.” “En termes de criticité (potentiel de transmission ou critères de gravité), 77% des clusters ont été évalués de criticité modérée (40%) à élevée (37%). La majorité des clusters est en cours d’investigation (62%, N=93) (clusters actifs en termes de nouveaux cas avec mise en place de premières mesures de contrôle), 23 % ont été maîtrisés (suivi des contacts en cours et absence de nouveaux cas 7 jours après le dernier cas), 15 % sont clôturés (absence de nouveaux cas 14 jours après la date de début des signes du dernier cas ET la fin de la quatorzaine de tous les contacts). Parmi les clusters en cours d’investigation, 40 % ont une criticité élevée”, précise Santé publique France. 

BILAN AU 6 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

6 JUIN 2020 :   153 055 Cas – 29 111 Morts, 12 696 hospitalisés dont 1 094 en réanimation – 70 504 guérisons.

153 055 Cas  dont 611 lors des dernières 24 heures –   29 111 dont 46 lors des dernières 24 heures  –12 696 hospitalisations soit 405 de moins (J-1 +8) 1 094 personnes en réanimation, soit 69 de moins en 24 heures.(J-1 -22) –  70 504 personnes guéries, soit 528 de plus.(J-1 +7) 

Sommes-nous en voie d’être tous immunisés au coronavirus ? Si l’évolution de l’épidémie conserve encore de nombreuses part d’ombres pour les scientifiques, de récentes études brossent un tableau optimiste quant à la prochaine immunité collective.

Cette immunité collective – atteinte lorsque 65% de la population a contracté le Covid-19 – permettrait à l’épidémie de s’éteindre.  Or, d’après les modélisations de l’Institut Pasteur, seulement 4,4% des Français auraient été infectés par le SARS-CoV-2. Ainsi, cette chimère de l’immunité collective paraît présentement hors de portée. 

L’immunité croisée : tous protégés ?

Une récente étude californienne, parue dans la revue Cell, évoque l’hypothèse d’une immunité croisée. Ce terme désigne une « immunité acquise contre un agent infectieux, qui permet de protéger contre un autre agent (virus ou bactérie) », précise le site Futura sciences. « L’immunité croisée est liée au phénomène de réaction croisée. […] Parfois, des anticorps se lient à des antigènes proches », et permettent de protéger contre des maladies similaires à la première infection. De facto, un patient contaminé antérieurement par un coronavirus — virus responsables de 15 à 20% des rhumes — pourrait être immunisé contre le SARS-CoV-2. Les auteurs ont estimé que 40 à 60% de la population serait protégée contre le Covid-19. « Une partie non négligeable de la population pourrait ne pas être sensible au coronavirus, parce que des anticorps non-spécifiques de ce virus peuvent l’arrêter », a expliqué l’épidémiologiste Laurent Toubiana à l’AFP. Une autre expérimentation berlinoise, prépubliée sur MedRxiv, avait démontré que 34% des participants à l’étude disposaient d’une immunité croisée contre le virus chinois.

Ces travaux n’en sont qu’à leurs esquisses et un article disponible sur le site Vidal se montre méfiant quant à la portée de cette protection. « L’immunité contre les coronavirus des rhumes dure environ 2 ans et il suffirait que l’immunité croisée observée par les équipes berlinoise et californienne soit due à un seul des 4 coronavirus des rhumes pour que des ‘fenêtres d’opportunité’ favorables au SARS-CoV-2 apparaissent régulièrement », est-il décrit dans le papier. Les auteurs de l’article ont conclu : « si les deux études […] donnent des raisons d’espérer une protection  ‘naturelle’ d’une partie de la population, elles ne montrent en rien que cette immunité croisée puisse jouer un rôle dans le contrôle de la pandémie Covid-19. » 

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

Les JO de Tokyo auront lieu en 2021 ou n’auront pas lieu », d’après un haut responsable du CIO

« Les Jeux (de Tokyo) auront lieu en 2021 ou n’auront pas lieu« , a déclaré le Belge Pierre-Olivier Beckers, haut responsable du CIO, qui préside notamment la Commission de coordination des JO-2024, dans un entretien au journal L’Avenir, samedi. « Aujourd’hui, tout le monde est convaincu qu’ils débuteront le 23 juillet 2021. Comme nous sommes persuadés que les Jeux se dérouleront en 2021 ou ils n’auront pas lieu« , affirme-t-il en référence à la pandémie de Covid-19. D’après Beckers, la décision finale « sera prise au printemps si des questions subsistent encore« , précisant qu’il se dit « optimiste » quant à la tenue des Jeux, rejetant toutefois l’idée de JO à huis clos. Concernant l’édition 2024, il « veut que Paris soit différent (des éditions précédentes). Nous tenons à organiser des Jeux responsables sur le plan économique, des Jeux solidaires, inclusifs, durables et utiles pour la société« .

Hausse record du nombre de cas en Inde avant le déconfinement

L’Inde a signalé samedi 9.887 nouveaux cas de contamination par le nouveau coronavirus, une hausse record pour le pays en une seule journée, deux jours avant le début de son déconfinement qui passera par la réouverture des centres commerciaux, des restaurants et des lieux de culte. Avec plus de 236.000 cas confirmés, l’Inde est désormais plus touchée que l’Italie même si la population des deux pays est difficilement comparable, les 1,3 milliard d’Indiens étant au moins 20 fois plus nombreux que les quelque 60 millions d’Italiens. En chiffres absolus, l’Inde est maintenant le sixième plus grand foyer de l’épidémie derrière les Etats-Unis, le Brésil, la Russie, la Grande-Bretagne et l’Espagne, selon un décompte Reuters. Son bilan en termes de décès, avec 6.642 morts, est cependant nettement inférieur à ceux de ces autres pays.

L’application française StopCovid a passé le cap du million d’utilisateurs

L’application française de traçage de contacts contre le coronavirus StopCovid « a passé le cap du million d’utilisateurs« , a indiqué samedi matin le secrétaire d’Etat au numérique Cédric O sur RMC. StopCovid permet à ses utilisateurs d’être prévenus s’ils ont croisé dans les deux semaines précédentes un autre utilisateur contaminé au coronavirus. L’alerte est déclenchée si les smartphones des deux personnes se sont croisés à moins d’un mètre, pendant plus de 15 minutes. « Nous n’avons pas d’objectif précis » en termes de nombre d’utilisateurs, a affirmé Cédric O samedi matin. Mais l’application est « particulièrement utile » pour les personnes vivant en milieu urbain, « qui prennent les transports en commun et vont dans les bars et restaurants« , a-t-il souligné. L’application a été lancée mardi. Vendredi soir, elle était toujours en tête des téléchargements d’application en France, selon la société spécialisée AppAnnie.

 

BILAN AU 7 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

7 JUIN 2020 :   153 977 Cas – 29 155 Morts, 12 461 hospitalisés dont 1 053 en réanimation – 70 842 guérisons.

153 977 Cas    29 155 dont 13 lors des dernières 24 heures  –12 461 hospitalisations soit 37 de plus en 24h  1 053 personnes en réanimation, soit 8 de moins en 24 heures.-  70 842 personnes guéries,

En Italie, le bilan stagne. On compte 53 décès de plus en 24h (72 la veille) ce dimanche 7 juin, portant le nombre de morts à 33.899 au total depuis le début de l’épidémie. Le nombre total de cas recensés est de 234.998. L’Italie a rouvert ses frontières ce 3 juin et a annulé la quarantaine obligatoire des étrangers de l’UE. Les Italiens peuvent désormais circuler librement entre les différentes régions. Les terrasses, cafés, commerces et la plupart des monuments ont rouvert, suivront les cinémas et lieux de spectacle le 15 juin.

Au Royaume-Uni, le gouvernement comptabilise 286.194 cas et 40.542 morts au total. Le bilan est en baisse et on compte ce dimanche 7 juin, 77 morts en 24h (204 hier). Aucun décès n’a été enregistré en Ecosse ou en Irlande du Nord. Une quatorzaine est imposée pour les voyageurs à partir de ce lundi, même en provenance de la France finalement, la France a annoncé une mesure de réciprocité en retour. Le pays a annoncé la réouverture des lieux de culte le 15 juin pour la « prière individuelle » ainsi que les commerces non-essentiels.

L’Espagne compte 1 décès ces dernières 24 heures ce dimanche 7 juin et 72 au cours des 7 derniers jours. Le nombre total de morts s’élève à 27.136. Le pays compte désormais plus de 241.550 cas recensés. L’Espagne rouvrira ses frontières au 1er juillet. 52 % de la population est passé en phase 3 de déconfinement, dernière étape avant un retour à la normal. Seuls les bars et discothèques restent fermés pour le moment.

Le bilan des États-Unis reste très élevé. Le pays compte ce dimanche 7 juin 1.920.061 cas recensés. Selon l’institut Johns Hopkins, le nombre de décès augmente ce jour avec 1.128 morts en 24h (922 hier), soit 109.802 décès au total. Même si la pandémie ralentit dans le pays depuis le pic atteint à la mi-avril, les professionnels de la santé s’inquiètent, avec les manifestations contre la brutalité policière et le racisme, d’une résurgence dans les semaines à venir.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

D’autres résultats dans le monde.

Le Brésil dévoile un bilan catastrophique qui ne cesse de grimper, il est considéré comme le nouvel épicentre de la pandémie selon l’OMS. Il devient le 3e pays le plus endeuillé, dépassant le bilan de l’Italie. Il enregistre ce dimanche 7 juin904 morts en 24h. Le pays déclare 672.846 cas recensés et 35.930 décès au total. Cependant, ces données seraient largement sous-évaluées. Le Brésil a supprimé des mois de données sur la pandémie dans le pays du site Web du gouvernement, le ministère de la Santé a déclaré qu’il ne communiquerait désormais que les cas et les décès au cours des dernières 24 heures, ne donnant plus un chiffre total comme le font la plupart des pays. Bolsonaro a déclaré que les données cumulatives ne reflétaient pas la situation actuelle.

La Chine déclare 6 nouveaux cas de contamination dont 5 importés de l’étranger et dénombre 83.036 cas au total et 4.634 morts ce dimanche 6 juin, aucun décès en 24h. Le pays a annoncé ce jeudi une reprise très limitée des vols internationaux la semaine prochaine. Toutes les compagnies pourront ainsi assurer un vol par semaine. Les passagers devront toutefois être testés à leur arrivée sur le sol chinois. « Aucun des 300 cas asymptomatiques de COVID-19 découverts lors de la campagne de tests de masse dans la ville n’a contaminé d’autres individus », c’est l’affirmation faite par un expert chinois basé sur des résultats de tests effectués sur plus de 3 millions de personnes.

L’Iran a annoncé ce dimanche 7 juin, 2.364 nouvelles contaminations au cours des dernières vingt-quatre heures, soit la plus forte hausse enregistrée depuis deux mois dans le pays. Le pays recense 72 décès en 24h, soit 8.209 au total. Le pays comptabilise désormais 171.789 cas déclarés . Les chiffres officiels témoignent d’une accélération de la propagation de la maladie depuis le début du mois de mai. Téhéran a réimposé des mesures de confinement dans la province du Khouzestan (sud-ouest), qui reste classée rouge, soit le plus haut niveau de risque selon le code couleur établi par les autorités.

En Russie, le bilan du nombre de morts continue de grimper. Les autorités comptent désormais 458.102 cas détectés pour 5.717 morts dont 197 décès ces dernières 24h. L’ampleur réelle de la pandémie tarde à venir. La statistique en Russie ne donne pas d’information sur le cours réel des choses, mais sur les besoins du pouvoir à un moment donné », commente un article du magazine russe The New Times. Moscou poursuit son déconfinement malgré de nombreux cas quotidien.

En Inde, la pandémie frappe lourdement. Les cas se multiplient dans les campagnes, les travailleurs étant retournés chez eux, propageant ainsi le virus. L’Inde recense désormais 247.040 confirmés exactement et 6.649 (+297) morts.

La situation s’aggrave au Pérou qui a franchi la barre des 5.000 morts. Le pays compte désormais 191.758 cas de contaminations et 5.301 décès, c’est le second pays le plus touché en Amérique latine après le Brésil. La situation est jugée catastrophique dans les hôpitaux. Deuxième en nombre de contaminations en Amérique latine, le Pérou (33 millions d’habitants) est troisième en nombre de morts derrière le Brésil et le Mexique.

Le Japon compte 17.000 cas recensés au total et 915 (+0) décès ce dimanche 7 juin. Le gouvernement a annoncé la levée de l’état d’urgence dans tout le Japon. Pour relancer le tourisme, le gouvernement a dégagé un budget de 1.700 milliards de yens (14 milliards d’euros). Le pays annonce un plan de vaccination pour juin 2021.

 

BILAN AU 8 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

8 JUIN 2020 :   154 188 Cas – 29 209 Morts, 12 315 hospitalisés dont 1 024 en réanimation – 71 062 guérisons.

154 188 Cas  dont 211 lors des dernières 24 heures (J-1 : -132)   29 209 dont 54  lors des dernières 24 heures (J-1 : +41) –12 315 hospitalisations soit 146 de moins en 24h (J-1 : -128) 1 024 personnes en réanimation, soit 29 de moins en 24 heures.(J-1 : -23)-  71 062 personnes guéries, soit 220 de plus en 24 heures (J-1 : +184)

La barre des 400 000 morts dans le monde attribuées au Covid-19, depuis la fin du mois de décembre dernier, a été franchie, selon un bilan établi dimanche soir par l’Agence France-Presse (AFP). Les USA sont toujours, et de loin, le pays le plus touché par la pandémie puisqu’ils ont recensé au total plus de 112 00 morts. Suivent dans cette sinistre hiérarchie : le Royaume-Uni (plus de 40 000), le Brésil (près de 36 000), l’Italie (près de 34 000) et la France (un peu plus de 29 000). Les dynamiques sont toutefois très différentes selon les continents. Si le plus dur semble être passé en Europe, le virus continue de se propager dans d’autres régions, et notamment en Amérique latine, où de nombreux pays sont en souffrance, à l’image du Pérou et du Chili, qui enregistrent des nouveau records de nombre de contaminations et dont les systèmes hospitaliers sont proches d’être submergés.

Au Brésil, qui reste largement le pays plus touché en Amérique latine, les chiffres fournis par les autorités, que la communauté scientifique juge très sous-estimés depuis plusieurs semaines, suscitent la polémique après le « couac » commis dimanche : le ministère de la santé a d’abord communiqué un premier bilan faisant état de de 1 382 décès supplémentaires et de 12 581 nouvelles contaminations, puis un second bilan, deux heures plus tard, affichant affichait 525 nouveaux décès et 18 912 contaminations supplémentaires en 24 heures. « Du point de vue de la santé, c’est à une tragédie à laquelle nous assistons, a déclaré samedi Luiz Henrique Mandetta, l’ancien ministre de la Santé , démis de ses fonctions en avril. Ne pas informer signifie que l’Etat est plus nuisible que le virus ».

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

Le confinement aurait épargné plus de 3 millions de vies en Europe.

L’Imperial College de Londres a analysé les données de 11 pays européens, dont le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la Belgique, jusqu’au 4 mai 2020. Selon leurs résultats publiés dans Nature, entre 12 et 15 millions de personnes dans ces pays avaient été infectées par le CoV-2 du SRAS (3,2 % à 4 % de la population, avec de fortes fluctuations d’un pays à l’autre). En comparant le nombre de décès observés à ceux prévus par leur modèle en l’absence d’interventions, les auteurs suggèrent qu’environ 3,1 millions de décès ont été évités grâce aux mesures barrières et au confinement. Selon eux, le taux de reproduction R (nombre moyen de personnes qu’un malade peut contaminer) est tombé en dessous de 1 à la suite des interventions, diminuant en moyenne de 82%, bien que les valeurs varient d’un pays à l’autre.

Les décès au plus bas depuis mi-mars

L’épidémie de Covid-19 continue de marquer le pas en France, où a été recensé dimanche 7 juin 2020 le bilan quotidien en hôpital (13 morts) le plus faible depuis la mi-mars, avant l’instauration du confinement inédit de la population pendant deux mois. « Fondamentalement, on n’avait pas le choix« , a assuré à ce propos Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique chargé d’éclairer le gouvernement. Et d’évoquer la situation virale alors non contrôlée et les tests pour diagnostiquer la maladie en quantité insuffisante. « C’était la moins mauvaise des décisions« , a-t-il souligné sur BFMTV, à propos de cette mesure appliquée en France entre le 17 mars et le 11 mai.

 Covid-19 et rassemblements illégaux.

Après des matchs de foot organisés en mai 2020 et alors que le déconfinement est encore très prudent, le rassemblement de 20.000 personnes à l’appel du collectif Adama mardi 2 juin suivi de ceux du week-end posent l’épineuse question du dépistage voire du suivi des participants. De fait, les données scientifiques montrent que c’est dans les lieux fermés que le risque de transmission des fameuses gouttelettes potentiellement chargées de virus est le plus grand. Toutefois même en plein air, une trop grande proximité peut conduire à un contact infectieux.

Plus de 403.000 morts dans le monde

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 403.449 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 11h00 GMT. Plus de 7 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires. Les États-Unis ont recensé 110.514 décès pour 1.942.363 cas. Viennent ensuite le Royaume-Uni avec 40.542 morts, le Brésil avec 36.455 morts, l’Italie avec 33.899 morts, et la France avec 29.155 morts. La Chine, où l’épidémie a débuté fin décembre, a officiellement dénombré au total 83.040 cas et 4.634 décès.

Philippines : pas de retour à l’école avant l’arrivée d’un vaccin.

Des dizaines de milliers d’écoliers philippins ne seront pas autorisés à retourner à l’école tant qu’un vaccin contre le coronavirus ne sera pas disponible, ont annoncé lundi 8 juin les autorités. Dans des pays comme la France et la Corée du Sud, où l’épidémie semble maîtrisée, les enfants ont repris le chemin de l’école mais les autorités philippines ont exclu une telle possibilité, estimant que le risque encouru est trop grand. En mai, le président Rodrigo Duterte avait déjà annoncé qu’il n’autoriserait pas le retour à l’école des élèves tant qu’un vaccin contre le coronavirus ne serait pas disponible. « Nous nous conformerons à la directive du président de reporter les cours en présentiel jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible« , a déclaré lundi 8 juin, Leonor Briones, la ministre de l’Education dans un communiqué.

BILAN AU 9 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

9 JUIN 2020 :   154 591 Cas – 29 296 Morts, 11 961 hospitalisés dont 955 en réanimation – 71 506 guérisons.

154 591 Cas  dont 403 lors des dernières 24 heures (J-1 : +192)   29 296 dont 87  lors des dernières 24 heures (J-1 : +33) –11 961 hospitalisations soit 354 de moins en 24h (J-1 : -208) 955 personnes en réanimation, soit 69 de moins en 24 heures.(J-1 : -40)-  71 506 personnes guéries, soit 444 de plus en 24 heures (J-1 : +224)

Le coronavirus continue de faire des ravages à travers le monde, plus de six mois après son apparition en Chine. Si la situation semble certes sous contrôle dans les premières régions touchées par la pandémie (Asie, Europe), le continent américain reste, lui, sous forte tension. Aux Etats-Unis, le pays qui a enregistré le plus de décès imputés au Covid-19 depuis le début de la pandémie (plus de 110 000 décès), la situation s’améliore puisque les derniers bilans quotidiens tournent autour de 500 décès alors que les chiffres dépassaient parfois les 3 000 morts en avril, mais le pays de l’oncle Sam reste fragile. Ainsi, à New York, la ville américaine la plus touchée par la pandémie, le déconfinement a débuté mais il s’opère de manière très progressive, la avec la reprise du travail dans les entreprises du bâtiment et les usines, mais la réouverture des restaurants et de nombreux commerces de proximité est encore en suspens. Il s’agit en effet, désormais de tenter de faire repartir l’économie, alors que le Bureau national de recherche économique a indiqué que les USA étaient officiellement entrés en récession depuis février, après 11 années de croissance,  et que la Banque mondiale a estimé que le monde vivait actuellement sa plus forte pire récession depuis 150 ans.

Plus au sud, l’Amérique centrale et l’Amérique latine vivent également des jours difficiles depuis plusieurs semaines. Le Brésil, pays le plus peuplé de la région, près de 700 décès ont à nouveau été enregistrés lundi, ce qui porte le total à plus de 37 000 morts. Ces chiffres pourraient même être largement supérieurs puisque le bilan diffère entre les données fournies par le Conseil national des secrétaires d’Etat, qui regroupent les responsables de la santé publique dans chacun des Etats constitutifs de la fédération brésilienne, et le gouvernement du président Jair Bolsonaro, qui aurait tendance à minimiser la situation pour légitimer la levée des restrictions et la relance de l’économie. Le cas du Mexique (13 600 morts) reste également inquiétant. Plus globalement, « la situation s’aggrave » dans le monde a déclaré lundi Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), qui a également précisé que le nombre de cas confirmés sur la planète était désormais supérieur à 7 millions, avec des augmentations quotidiennes de plus de 100 000 sur neuf des dix derniers jours, et un pic à 136 000 dimanche, le plus élevé jamais enregistré.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

LES BREVES

Pourquoi la stratégie d’immunité collective ne fonctionne pas.

Un temps envisagée par certains pays comme la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas, la stratégie d’immunité collective n’a pas fait ses preuves dans la crise du Covid-10. Elle consiste à laisser le virus se propager au sein de la population, sans mesures de confinement ou de protection jusqu’à ce qu’un nombre assez important d’individus – environ 65% de la population – ait développé les anticorps nécessaires. Les chaînes de contaminations sont alors brisées et le virus est stoppé. Mais cette stratégie implique un nombre extrêmement important de cas graves au même moment, impossible à prendre en charge dans les services de réanimation. Seule la Suède a maintenu des mesures légères de confinement et espère ainsi atteindre l’immunité collective avant la mise au point d’un vaccin. Mais avec 4.000 morts, le pays présente un nombre de décès plus élevé que ses voisins norvégiens et finlandais. Notre analyse pour comprendre pourquoi l’immunité collective reste une stratégie très dangereuse qu’aucun pays n’a voulu pleinement adopter contre le Covid-19.

L’agence européenne du médicament évalue l’autorisation de l’antiviral remdesivir.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé lundi avoir reçu une demande d’autorisation de mise sur le marché conditionnelle dans l’Union européenne de l’antiviral remdesivir pour le traitement de la maladie Covid-19. « L’EMA a actuellement reçu une demande d’autorisation de mise sur le marché conditionnelle (CMA) du médicament antiviral remdesivir pour le traitement du Covid-19 et a officiellement commencé son évaluation », a déclaré l’agence dans un communiqué. L’évaluation des avantages et des risques du remdesivir sera réalisée dans un délai réduit et un avis pourrait être émis « dans quelques semaines », en fonction de la solidité des données soumises et de la nécessité ou non de fournir des informations supplémentaires pour étayer l’évaluation, a-t-elle précisé. Aux Etats-Unis, l’Agence des médicaments (FDA) a autorisé le 1er mai l’utilisation en urgence du remdesivir dans les hôpitaux, suivie par le Japon, tandis que l’Europe envisage une décision similaire. Initialement développé en vain contre la fièvre hémorragique Ebola, le remdesivir, développé par le laboratoire américain Gilead, est la première thérapie à avoir démontré une certaine efficacité chez les patients hospitalisés pour le Covid-19 dans un essai clinique de taille significative, même si l’effet est considéré comme modeste.

Allemagne : deux études sur l’hydroxychloroquine toujours en cours.

L’hôpital universitaire de Tübingen mène deux études cliniques afin de savoir si l’hydroxychloroquine peut venir à bout du coronavirus, en s’appuyant sur un protocole rigoureux pour ne pas mettre en danger les patients. Egalement au sommaire de cette revue de presse Allemagne, une analyse de la superpropagation : la reconstitution de la chaîne de transmission du coronavirus au sein du premier foyer allemand montre que la proximité est le principal critère de l’infection. La première, commencée dès le 29 mars, concerne 220 patients hospitalisés présentant des symptômes aigus de Covid-19. Dans le cadre de cette étude, qui selon l’infectiologue est « la première lancée en Europe« , la moitié des patients reçoivent une « dose normale » de sulfate d’hydroxychloroquine, correspondant à celle que l’on prescrit en cas de maladie auto-immune ou lors des premiers jours du paludisme, à savoir une première dose de 800 mg, puis 600 mg du 2e au 7e jour. L’autre moitié des patients reçoit un placebo ; le but fixé est l’élimination du virus. La deuxième étude a commencé plus tard, le 22 avril, et porte sur une cohorte plus étendue de 2.700 patients ne présentant que des symptômes atténués ne nécessitant pas d’hospitalisation. Le but cette fois-ci, est de ralentir le processus de la maladie. Ces deux études étant menées en double aveugle, ni le patient ni le personnel soignant ne savent quel produit, médicament ou placebo, reçoit effectivement le malade. Voici notre article pour comprendre tous les enjeux autour de ces deux études.

BILAN AU 10 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

10 JUIN 2020 :   155 136 Cas – 29 313 Morts, 11 678 hospitalisés dont 933 en réanimation – 71 832 guérisons.

155 136 Cas  dont 545 lors des dernières 24 heures (J-1 : +142)   29 319 morts dont 23  lors des dernières 24 heures (J-1 : -64) –11 678 hospitalisations soit 283 de moins en 24h (J-1 : +71) 933 personnes en réanimation, soit 22 de moins en 24 heures.(J-1 : +47)-  71 832 personnes guéries, soit 326 de plus en 24 heures (J-1 : -118)

Les jours se suivent et se ressemblent au Brésil, où l’épidémie de coronavirus est loin d’être endiguée. Le pays carioca, qui a enregistré 1 272 décès dus au Covid-19 en 24 heures, portant le total à 38 406 morts, selon le bilan établi mardi soir, pourrait bientôt devenir la deuxième nation la plus endeuillée par le Covid-19, derrière les Etats-Unis (11 750 morts) et devant le Royaume-Uni (plus de 40 000 décès). Par ailleurs, le nombre de nouveaux cas brésiliens s’élevait hier soir à 32 091, deuxième nombre le plus élevé depuis le début de la pandémie, pour un total de 739 503 contaminations recensées. Des chiffres inquiétants mais qui se situent probablement au-dessous de la réalité puisque des experts estiment que le nombre de cas pourrait être jusqu’à 15 fois plus supérieur, dans la mesure où aucun dépistage massif n’a été mis en place par le gouvernement de Jair Bolsonaro.

Aux USA, la situation est meilleure qu’il y a quelques semaines, lé déconfinement progressif se met en place, mais le coronavirus continue de faire des dégâts puisque 819 décès supplémentaires ont été recensés en 24 heures dans le pays, selon le dernier décompte de l’université Johns Hopkins, communiqué mardi soir. Le nombre total de décès liés au Covid-19 est désormais de 111 750, pour environ deux millions de cas recensés. De plus, les mobilisations contre les violences policières qui secouent les Etats-Unis font toujours craindre une résurgence de l’épidémie.

 

En Europe, alors que le déconfinement se poursuit, la Commission européenne a indiqué qu’elle allait publier durant la semaine des propositions pour une levée « progressive et partielle » des restrictions de voyages aux frontières extérieures de l’Union européenne à partir du 1er juillet, en incitant les pays à privilégier « une approche commune », même si chacun d’eux sera seul maître de sa décision finale.

Au-delà de la dimension sanitaire de cette crise du coronavirus, l’ensemble des pays doivent désormais relever un défi économique dans les prochains mois voir les prochaines années. La pandémie devrait ainsi provoquer une récession d’au moins 6 % de l’économie mondiale en 2020 selon l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) qui a précisé, par la voix de l’économiste Laurence Boone : « A la fin de 2021, la perte de revenu dépassera celle de toutes les récessions précédentes au cours des 100 dernières années sauf en période de guerre, avec des conséquences terribles et durables pour les populations, les entreprises et les gouvernements »…

  

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

15 nouveaux cas confirmés depuis vendredi 5 JUIN

Le nombre de cas de personnes infectées par le Covid-19 augmente depuis le vendredi 5 juin. 15 nouveaux cas ont été détectés et confirmés par le biais du dispositif mis en place pour l’accueil des voyageurs.

Ces nouveaux cas sont exclusivement des voyageurs en provenance de l’hexagone ou du Canada.

LES BREVES

La stratégie d’immunité collective est trop dangereuse dans le cas du Covid-19.

Envisagée par certains pays et mise en place par d’autres pendant un moment, l’immunité collective a vite été abandonnée car trop dangereuse. Les pays qui l’ont adoptée, comme la Suède, ne montrent pas de bons résultats dans la lutte contre le Covid-19. En théorie, l’immunité collective représente un espoir de continuer à vivre normalement, sans mesures barrière ou distanciation sociale. Mais pour atteindre ce niveau de protection au sein d’une population contre une maladie, il faut que l’agent infectieux par lequel elle se déclenche ait assez circulé au sein des individus. Les scientifiques estiment qu’environ 65% de la population doit avoir été infectée par le SARS-CoV-2 pour atteindre ce niveau de protection. Une fois acquise, l’immunité collective permet de protéger les plus fragiles. Mais l’adoption d’une stratégie d’immunité collective dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 a rapidement été critiquée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Principal inconvénient de cette stratégie, elle implique, avant d’être atteinte, de passer par une phase où les contaminations sont très nombreuses. Une explosion de cas – et donc de cas graves – auxquels les systèmes de santé peuvent difficilement répondre. 

StopCovid & Co bien utiles même sous le seuil des 60% d’utilisateurs.

Ce pourcentage a été régulièrement invoqué ou cité : les applications de « contact tracing », capables de signaler aux gens qu’ils ont été en contact avec un malade du Covid-19, seraient inefficaces pour enrayer la pandémie si moins de 60% de la population les utilisaient. C’est faux. Ou du moins, il s’agit d’une erreur d’interprétation des travaux de chercheurs de l’université d’Oxford, au Royaume-Uni. Ceux-ci ont modélisé l’usage d’une telle application sur une population, avec une proportion de malades du Covid-19 qui correspondent à ceux de la réalité de la pandémie. Ils ont étudié 6 scénarios différents, avec ou sans applications. « Notre modèle montre que nous pouvons arrêter la maladie si 56 % de la population utilise l’application, et même à des taux inférieurs d’utilisation, nous estimons qu’une réduction du nombre de cas de gens touchés par le coronavirus et de décès reste possible. » En revanche, « le contact tracing basé sur des applications mobiles ne doit pas se faire à l’exclusion des autres mesures de santé publique telles les tests, la distanciation sociale et les équipements de protection (masque, gel bactériologique, lavage de mains, etc, NDLR) ».

Nancy : 3 cas de coronavirus à la cité judiciaire qui se reconfine.

Trois cas de coronavirus ont été détectés à la cité judiciaire de Nancy, de nouveau contrainte de réduire fortement ses activités, a annoncé mercredi François Pérain, procureur de la République. “A la suite de la révélation de trois cas de Covid avérés parmi les fonctionnaires et les magistrats (un cas révélé le 5 juin, deux le 9 juin), l’ARS (Agence régionale de Santé) nous a demandé de réduire l’activité de la Cité Judiciaire au minimum”, a expliqué M. Pérain. A la cité judiciaire de Nancy travaillent 150 greffiers et fonctionnaires et 61 magistrats, soit 211 personnes, sans compter les vacataires et les différents contractuels, précise-t-il. Dans l’ensemble du Grand Est, l’une des régions françaises les plus touchées par l’épidémie, 1.698 malades du Covid-19 restent hospitalisés.

Le coronavirus pourrait être apparu dès l’été 2019 en Chine.

Un bond dans les recherches internet des symptômes du Covid-19 et dans l’affluence dans les hôpitaux de la ville chinoise de Wuhan laissent penser que la maladie a pu apparaître sur place dès août 2019, selon les résultats d’une étude préliminaire américaine. Des experts ont ensuite déterminé qu’une version génétique antérieure du virus avait émergé à la mi-novembre 2019. Un article du quotidien hongkongais South China Morning Post, a rapporté qu’un « patient zéro » avait été trouvé le 17 novembre citant des données gouvernementales. La nouvelle étude qui n’est pas encore apparue dans une publication de la communauté scientifique a été réalisée sous le prisme d’une discipline encore récente, « l’épidémiologie digitale ». Les auteurs ont conclu que s’ils n’étaient pas en mesure d’affirmer de manière définitive que les données relevées étaient liées au Covid-19, l’étude corroborait les résultats d’une autre recherche sur le sujet. « Ces résultats corroborent aussi l’hypothèse que le virus est apparu de manière naturelle au sud de la Chine et qu’il circulait potentiellement déjà au moment du foyer épidémique de Wuhan« , ont-ils écrit.

 

BILAN AU 11 JUIN EN FRANCE ET DANS LE MONDE

11 JUIN 2020 :   155 561 Cas – 29 346 Morts, 11 465 hospitalisés dont 903 en réanimation – 71 149 guérisons.

155 561 Cas  dont 425 lors des dernières 24 heures (J-1 : -120)   29 346 morts dont 27  lors des dernières 24 heures (J-1 : +4) –11 465 hospitalisations soit 213 de moins en 24h (J-1 : +70) 903 personnes en réanimation, soit 30 de moins en 24 heures.(J-1 : -8)-  71 149 personnes guéries, soit 317 de plus en 24 heures (J-1 : -9) Positivité des tests : – Nombre de cluster : 9

La situation s’aggrave dans le monde, concernant la pandémie de Covid-19, avait prévenu l’OMS en début de semaine. Un constat qui se traduit au fil des jours dans les chiffres, dans de nombreuses régions. Aux Etats-Unis, pays le plus plus touché de la planète en nombre de cas et en nombre de morts imputés au coronavirus, les autorités voulaient croire que le plus dur était passé mais les derniers bilans suscitent l’inquiétude. Après avoir enregistré des pics quotidiens à plus de 3 000 décès en avril, les USA recensaient ces dernières semaines environ 500 décès par jour mais la tendance semble repartie à la hausse cette semaine. Selon l’institut Johns Hopkins, le dernier bilan fait état de 1 082 morts en 24h (919 hier), ce qui porte le total à 112 833 décès, pour plus de 2 millions de cas. Faut-il craindre un rebond du virus ? Si oui, ce dernier est-il directement corrélé aux mobilisations antiracistes qui ébranlent le pays depuis quinze jours ? Difficile, pour l’heure de tirer des conclusions définitives, mais les prochains bilans seront scrutés de près de l’autre côté de l’Atlantique. En attendant, le président Donald Trump a annoncé qu’il allait reprendre ses meetings de campagne en prévision de la prochaine élection présidentielle. « Ils seront énormes », a-t-il indiqué, sans préciser dans quelles conditions sanitaires ils se dérouleraient.

Le bilan officiel du coronavirus indique que, derrière les USA, les pays les plus touchés par le Covid-19 sont toujours le Royaume-Uni (41 128 décès), et surtour le Brésil, qui pourrait bien rapidement monter sur la deuxième marche de ce tragique podium. Plus d’un millier de morts (1 272) ont à nouveau été recensés lors des dernières 24h dans le pays dirigé par Jair Bolsonaro, qui a enregistré au total, depuis le début de la pandémie 38 406 décès. Le virus est loin d’être sous contrôle, comme sur de multiples autres territoires, notamment au Pérou, deuxième pays d’Amérique latine le plus touché, avec 199.696 cas de contaminations et 5 571 décès au total (+106 en 24h). Le Mexique a, lui, dépassé la barre des 15 000 morts. Au total, le bilan officiel du coronavirus dans le monde s’établit à plus de 416 000 morts pour 7,4 millions de personnes contaminées, des chiffres sans doute au-dessous de la réalité selon la communauté scientifique, dans la mesure où l’ensemble de la population ne peut être testé.

MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus.

Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

15 nouveaux cas confirmés depuis vendredi 5 JUIN

Le nombre de cas de personnes infectées par le Covid-19 augmente depuis le vendredi 5 juin. 15 nouveaux cas ont été détectés et confirmés par le biais du dispositif mis en place pour l’accueil des voyageurs.

Ces nouveaux cas sont exclusivement des voyageurs en provenance de l’hexagone ou du Canada.

LES BREVES

Pékin annonce un premier cas de contamination au coronavirus en près de deux mois.

La ville de Pékin a fait état jeudi d’un nouveau cas confirmé de contamination au coronavirus, le premier en près de deux mois, rapporte le Quotidien du peuple, organe officiel du Parti communiste chinois (PCC). Le patient est un homme de 52 ans, hospitalisé mercredi pour cause de fièvre, d’après les informations du journal. Le malade a indiqué qu’il n’avait ni quitté la ville, ni été en contact avec des personnes ayant voyagé à l’étranger durant les deux dernières semaines. Onze nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été enregistrés en Chine continentale au cours des vingt-quatre dernières heures, a indiqué jeudi la Commission nationale de la Santé, ce qui porte à 83.057 le nombre total de cas dans le pays.

Ces milliers de Palestiniens coincés à l’étranger par le Covid-19.

Selon l’Autorité palestinienne, plus de 6.000 Palestiniens sont coincés à l’étranger, incapables de rentrer chez eux. « Nous sommes peut-être le seul gouvernement au monde qui ne peut rapatrier ses propres étudiants« , a déploré cette semaine le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh. L’Autorité palestinienne est en quelque sorte un gouvernement sans Etat. « Nous n’avons pas d’aéroport, nous n’avons pas d’avions, nous ne contrôlons pas nos frontières« , a rappelé le Premier ministre. Contacté par l’AFP, le Cogat, l’organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens, n’a pas indiqué dans l’immédiat s’il comptait faciliter les mesures d’entrée. Sur Facebook, des Palestiniens ont créé une page – « Ramenez-nous à la maison » – partageant des vidéos de personnes et de leurs familles bloquées à l’étranger, demandant aux autorités palestiniennes d’intervenir. « Nous avons lancé cette campagne pour se soutenir mutuellement car le système nous a abandonnés« , explique à l’AFP Zaid Shuaibi, 31 ans, impliqué dans le projet.

Un vaccin américain sera testé sur 30.000 volontaires à partir de juillet.

Le vaccin expérimental contre le Covid-19 de la biotech américaine Moderna, cofinancé par le gouvernement américain, entrera dans la troisième et dernière phase des essais cliniques en juillet sur 30.000 volontaires, a annoncé la société jeudi 11 juin 2020. C’est la phase déterminante des essais, qui permettra de voir, sur un très grand échantillon de personnes saines, si le vaccin est plus efficace qu’un placebo pour empêcher la contamination par le nouveau coronavirus. Le protocole a été finalisé avec l’Agence américaine des médicaments (FDA), et l’essai sera mené en collaboration avec les Instituts nationaux de santé (NIH). Si la dose retenue pour les essais (100 microgrammes) se révélait efficace, Moderna a prévu de pouvoir produire 500 millions de doses par an, et « possiblement jusqu’à 1 milliard« . La technologie de Moderna, fondée sur l’ARN messager, n’a jamais prouvé son efficacité contre d’autres virus. Elle vise à donner au corps les informations génétiques nécessaires pour déclencher préventivement la protection contre le coronavirus.

La crise du coronavirus menace la diversité culturelle, alerte l’Unesco.

Une partie des institutions culturelles pourraient ne pas rouvrir après la crise du coronavirus, une perte inestimable pour la diversité du monde, craint le sous-directeur général pour la Culture de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Ernesto Ottone Ramirez. Selon deux récents rapports de l’Unesco, qui compte 193 Etats membres, et du Conseil international des musées (Icom), neuf musées sur dix, soit 85.000 lieux, ont fermé leurs portes pendant la pandémie. Pendant le confinement, encore d’actualité dans une partie du monde, l’Unesco a relevé une hausse du trafic illicite d’oeuvres d’arts ; l’institution a dû stopper les projets en cours, alors que 91% des 1.200 sites classés au Patrimoine mondial ont été fermés. Mi-avril, elle a lancé ResiliArt, vaste réflexion collective pour imaginer le monde culturel de demain. Une centaine de réunions en ligne mêlant des participants d’une soixantaine de pays ont déjà eu lieu.