BILAN AU 1er JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

 165 719 Cas dont 918 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +377)    29 861 dont 18 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -12)–8 336 hospitalisations soit 200 de moins en 24h (J-1 -48)- 582 personnes en réanimation, soit 20 de moins en 24 heures.(J-1 -3) –  76 549 personnes guéries, soit 275 de plus.(J-1 0) 

Le bilan du Covid-19 dans le monde, ce mardi, fait état de 10 302 052 cas confirmés et de 505 505 morts. Dans les deux pays les plus touchés par la pandémie, à savoir les Etats-Unis (2,6 millions de cas, plus de 127 000 morts) et le Brésil (1,4 million de cas,  plus de 59 000 morts), la situation est toujours alarmante puisqu’un regain du nombre de contaminations est constaté ces derniers jours, avec même un record de nombre de cas enregistrés lors des dernières 24h : 42 528 cas aux USA (+ 1 199 décès), près de 34 000 au Brésil (+ 1 280 morts). Les prévisions des experts n’incitent pas à l’optimisme… « Je ne serais pas surpris si nous atteignions 100 000 nouveaux cas par jour si on ne renverse pas la tendance », a ainsi indiqué le Dr Anthony Fauci, épidémiologiste et membre de la cellule de crise de la Maison Blanche. De son côté, l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a fait savoir que le nombre de morts en Amérique latine et dans les Caraïbes pourrait quadrupler d’ici le 1er octobre et donc s’approcher des 500 000 décès pour cette seule région du monde.

En Europe, la situation est plus encourageante. La baisse du nombre de contaminations dans la plupart des pays a conduit l’Union européenne à décider, hier, à réouvrir les frontières aux voyageurs de 15 pays extérieurs à l’UE, dont ne font évidemment pas partie les Etats-Unis et le Brésil. On trouve dans cette liste l’Algérie, l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie, l’Uruguay et la Chine. Pour cette dernière, la condition sera que Pékin autorise également sur son territoire tous les ressortissants de l’Union européenne, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Quelques inquiétudes subsistent néanmoins sur le Vieux Continent, notamment au Portugal où une vingtaine quartiers de Lisbonne, la capitale, ont été reconfinés pour deux semaines, après le constat d’un retour à la hausse du nombre de cas de coronavirus.

BILAN AU 19 JUIN EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 1er JUILLET EN GUYANE



Des chercheurs chinois s’inquiètent de la montée en puissance d’un virus de la grippe.

Un virus de la grippe porcine nommé exactement G4 EA H1N1 présenterait un « problème croissant dans les élevages de porcs » et pourrait à terme présenter un risque pour la santé humaine, mettent en garde des chercheurs chinois dans une nouvelle étude.
Les porcs sont connus pour être des hôtes intermédiaires de virus de la grippe. Leur surveillance systématique peut donc permettre de prévenir l’émergence d’une prochaine épidémie. La découverte, par une équipe de chercheurs chinois, d’un virus de la grippe devenu prédominant depuis 2016 dans les élevages porcins du pays asiatique, leur fait craindre une nouvelle pandémie alors que le monde redoute encore une seconde vague d’infections au Covid-19.

EA H1N1 est un virus porcin qui circule depuis des années en Europe et en Asie. Entre 2011 et 2018, il a fait l’objet d’une surveillance élevée dans dix provinces chinoises comprenant une forte densité porcine. Les scientifiques ont pratiqué près de 30.000 prélèvements nasaux sur des porcs avant qu’ils ne se rendent à l’abattoir. Les chercheurs ont également prélevé des échantillons sur des porcs présentant des troubles respiratoires et emmenés en consultation dans une école vétérinaire. Les chercheurs ont ainsi pu isoler différents virus de la grippe. Sur les 179 virus de la grippe porcine identifiés, 165 appartenaient au groupe EA H1N1, sept au groupe pdm/09 H1N1, un au groupe CS H1N1, quatre au groupe H3N2 et deux au groupe H9N2. Les résultats sont alors clairs : le sous-type EA H1N1 domine dans la population porcine chinoise. « Seul le virus EA H1N1 était isolé chaque année« , les autres l’étaient bien moins régulièrement, relate une étude parue le 29 juin 2020 dans la revue PNAS. En outre, les porcs malades étaient tous porteurs du EA H1N1. « Il est à noter que les taux moyens d’isolement du virus chez les porcs malades sont passés chaque année de 1,40% en 2011 à 8,21% en 2018, avec une forte augmentation par rapport à 2014, indiquant que les virus EA H1N1 sont un problème croissant dans les élevages de porcs« , relèvent les auteurs.

En Algérie, la barre de 900 morts du Covid atteinte.

Les contaminations sont en forte hausse en Algérie et les chiffres officiels pourraient bien être en deçà de la réalité. Ce lundi 29 juin le nombre de cas confirmés était de 13571 malades et 905 morts. Le quotidien El Watan s’inquiétait sur sa une du 25 juin pour “l’intérieur [du pays] durement éprouvé”. L’épidémie a débuté plus tard ici, près de deux mois et demi après les premiers cas détectés sur le territoire français. Peu de tests sont pratiqués. Mais depuis le déconfinement partiel de la mi-juin, on assiste à un rebond, les cas additionnels se comptent à présent par centaines, y compris dans les régions encore confinées. Et l’observation des comportements dans la rue par les journalistes explique certainement cette explosion de cas. Un journaliste du quotidien El Watan, décrivant la situation à Béjaïa, estime que “la crise sanitaire [y est ] royalement et dangereusement ignorée”. La population a oublié le port du masque et la distance physique. L’autorité sanitaire de la wilaya ne publiant plus les chiffres depuis “près d’un mois”, il flotte l’impression d’ “un black-out presque total sur l’information” selon le même article qui s’alarme de ce que la population ne puisse être informée de la présence de foyers épidémiques locaux. Le décompte épidémiologique fait depuis Alger à présent, avec beaucoup d’imprécisions, amplifie le sentiment de ne plus avoir d’instantané de la situation locale. Pour beaucoup, le virus semble avoir tout bonnement disparu. À Alger, une incursion dans les rues de la capitale par le quotidien Le Soir l’Algérie fait le même constat, l’assouplissement du confinement est ressenti comme un retour à la vie d’avant ; il n’y a que les plus âgés pour suivre scrupuleusement les règles barrières dans les marchés couverts. La police dresse ses contraventions à quelques carrefours mais ne peut surveiller tous les quartiers. El Watan toujours note une certaine permissivité dans les communes rurales, à côté d’une surveillance plus active dans certaines parties des villes.

  

BILAN AU 02 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

166.378 Cas dont 659 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -259)    29 875 dont 14 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -4)–8 148 hospitalisations soit 188 de moins en 24h (J-1 +12)- 573 personnes en réanimation, soit 9 de moins en 24 heures.(J-1 -3) –  76 802 personnes guéries, soit 253 de plus.(J-1 -22) 

Les derniers chiffres concernant le bilan du nouveau coronavirus, qui a causé la mort de 516 210 personnes, pour 10,7 millions de cas, ont de quoi faire frémir. Loin d’être terminée, la propagation de la pandémie continue de s’accélérer. La planète vient en effet de vivre sa pire semaine en termes de contaminations, avec plus de 160 000 cas par jour, selon l’OMS, qui a précisé hier, par la voix de son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus : « 60% de tous les cas de Covid-19 recensés jusqu’à présent ont été signalés au cours du mois dernier ». Tous les continents ne sont toutefois pas logés à la même enseigne et n’en sont pas au même stade : si l’Europe se déconfine progressivement, l’Amérique est toujours frappée de plein fouet par la crise sanitaire.

L’exemple des Etats-Unis est le plus spectaculaire : après avoir déjà enregistré 2 686 480 cas et 128 62 morts au total, le pays dirigé par Donald Trump continue de recenser des records de contaminations quotidiens. Le bilan des USA, ce jeudi, fait ainsi état de 52 898 nouveaux cas, un chiffre jamais atteint depuis le début de la pandémie, pour 706 décès supplémentaires. Cette hausse impressionnante des infections est particulièrement palpable dans les Etats du sud et de l’ouest des USA, à l’image de la Californie, qui a décidé de remettre en place des restrictions qui avaient été levées à la fin du mois de mai. Le gouverneur a décidé de fermer pour trois semaine les restaurants, les bars, les cinémas et les musées dans la ville de Los Angeles et dans 18 autres comtés. Plus globalement, de nombreux Etats ont décidé de se montrer prudents et de limiter les rassemblements en vue de la fête nationale, célébrée le 4 juillet sur le sol américain. L’accès de plusieurs plages de Floride a également été fermé.

En Amérique latine, la situation reste également inquiétante, en particulier au Brésil qui continue à enregistrer quotidiennement plus de 1 000 morts causées par le nouveau coronavirus Covid-19. Le bilan est désormais supérieur à 60 000 décès dans le pays carioca, où les mesures de restrictions se lèvent néanmoins progressivement pour tenter de relancer l’économie. Les cafés et restaurants de Rio de Janeiro ont ainsi rouvert leurs portes après trois mois de fermeture. Un pari risqué qui ne recueille pas l’approbation de la communauté scientifique.

BILAN AU 19 JUIN EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 2 JUILLET EN GUYANE



VIRUS SE LA GRIPPE PORCINE: la Chine minimise le risque.

Des chercheurs chinois se sont inquiétés dans une nouvelle étude de la présence chez de nombreux porcs étudiés d’un virus particulier de la grippe porcine. Un porte-parole de la diplomatie chinoise a tenu à minimiser le risque.

.La Chine, première touchée par le Covid-19, s’est voulue rassurante le 1er juillet 2020 après la découverte dans le pays d’une souche de virus de grippe porcine présentant des caractéristiques de potentielle pandémie.

Selon une étude parue le 29 juin 2020 dans la revue scientifique américaine PNAS, des chercheurs, issus d’universités chinoises et du Centre de prévention et de lutte contre les maladies, ont découvert en Chine une souche de virus de grippe porcine qui « possèdent tous les traits essentiels montrant une haute adaptabilité pour contaminer les humains« . Le virus s’appelle exactement G4 EA H1N1 et descend génétiquement de la souche H1N1 à l’origine d’une précédente pandémie en 2009. Selon les auteurs de l’étude, ce virus peut se lier aux récepteurs cellulaires de type humain, se réplique parfaitement dans les cellules épithéliales des voies respiratoires et une expérience sur les furets a démontré qu’il est hautement transmissible. 

Interrogé à ce sujet, un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a minimisé le 1er juillet le danger, assurant que son pays continuerait « à surveiller la maladie, donner l’alerte en cas de nécessité et à la traiter en temps opportun« . « Les experts ont conclu que la taille de l’échantillon cité dans le rapport est petite et non représentative« , a jugé M. Zhao. En effet, interrogée par le magazine Science, Martha Nelson du Fogarty International Center (Etats-Unis) a déclaré que, bien que la découverte du danger potentiel de ce virus est intéressante, « il est difficile de savoir si sa propagation est un problème croissant, étant donné la taille relativement petite de l’échantillon » alors que la Chine compte 500 millions de porcs. Pour le moment,  il n’y a pas de preuve que G4 EA H1N1 puisse se transmettre d’humain à humain.

La peste porcine africaine continue de s’étendre en Europe.

Selon le dernier rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), la peste porcine africaine touche neuf pays européens. La maladie affectant sangliers et porcs se diffuse vers l’Europe du sud.

Depuis son émergence en 2014, la peste porcine africaine (PPA) s’étend doucement mais sûrement, assure le dernier rapport de l’EFSA. La Pologne, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Roumanie, la Slovaquie, la Hongrie, la Bulgarie et la Belgique sont touchées. Si la Tchéquie a été officiellement déclarée exempte de la maladie, la Slovaquie, elle, est entrée dans la liste. La peste est arrivée en Europe par l’Ukraine et la Biélorussie. Le point d’entrée à partir de l’Afrique (la zone endémique du virus) est la Géorgie où la PPA est apparue en 2007. La Pologne et les Etats baltes la combattent depuis 2014. Toutes les phases de la maladie sont représentées : la conquête de nouveaux territoires, la diminution des cas dans certaines zones, des régions exemptées et des introductions isolées par contamination à partir de zones infectées. Partie de l’est, la PPA s’étend vers le sud-ouest européen. Un premier cas a été enregistré en Grèce le 5 février 2020, à la frontière avec la Bulgarie.

Les mesures de prophylaxie sont difficiles à mettre en œuvre, montre le rapport. Le « réservoir » du virus est en effet le sanglier, un animal largement présent sur tout le continent, très prolifique mais heureusement casanier. La propagation s’effectue donc lentement, de 2,9 kilomètres à 11,7 kilomètres par an selon les situations régionales. Mais cela suffit pour que petit à petit le virus gagne de nouveaux territoires. Il est parfois aidé par l’homme. L’arrivée de la PPA en Belgique, en Tchéquie et dans l’ouest de la Pologne, à une longue distance des foyers répertoriés est attribuée au transport de viandes infectées, même si on ignore de quelle façon le virus a voyagé.

 

BILAN AU 03 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

166 960 Cas dont 582 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -77)    29 893 dont 18 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +4)–7 990 hospitalisations soit 158 de moins en 24h (J-1 +30)- 560 personnes en réanimation, soit 13 de moins en 24 heures.(J-1 -4) – 77 060 personnes guéries, soit 258 de plus.(J-1 +5) 

La crise du coronavirus ne faiblit pas aux Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie. Ce vendredi, le pays dirigé par Donald Trump a annoncé avoir recensé 53 069 nouvelles contaminations lors des dernières 24h (+649 morts), un nouveau record quotidien, signe que le virus continue de se propager sur le territoire. Au total, le bilan des USA s’affiche à 2 739 879 cas et 128 740 décès, selon le décompte effectué par l’université John Hopkins. Le nombre d’infections explose notamment dans plusieurs Etats du sud et de l’est du pays, notamment au Texas, où le port du masque a été rendu obligatoire dans les lieux publics. « Nous pouvons maintenir les entreprises ouvertes et développer notre économie (…) mais cela exige que chacun d’entre nous joue son rôle pour se protéger mutuellement », a ainsi déclaré le gouverneur Greg Abbott.

Au Brésil, le deuxième pays le plus impacté, en nombre de cas et de morts, par le Covid-19, la situation ne s’améliore pas non plus, au contraire. Le pays a lui aussi enregistré un nouveau triste record quotidien de contaminations, ce vendredi, avec 48 105 cas supplémentaires (+1 252 morts), ce qui porte le total à près de 1,5 million, pour 60 632 décès. D’autres pays d’Amérique latine sont en souffrance, à l’image du Pérou, qui vient de passer le cap des 10 000 morts, du Mexique dont le bilan s’approche des 30 000 décès, du Chili (près de 6 000 morts)… Selon l’Organisation panaméricaine de la santé, la région pourrait enregistrer plus de 400 000 morts (le total est d’environ 100 000 actuellement) dans les trois mois si des mesures sanitaires plus strictes ne sont pas mise en places.

 

Ce vendredi 3 juillet, le bilan de la pandémie dans le monde s’établit à 10, 9 millions de cas confirmés et 521 298 morts. L’OMS a par ailleurs rappelé hier que, depuis une semaine, le nombre de contaminations dépasse les 160 000 par jour et que 60 % de tous les cas de Covid-19 recensés depuis le début de l’année ont été signalés au cours du mois dernier.

BILAN AU 3 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 4 JUILLET EN GUYANE



Les États-Unis ont perdu le contrôle de l’épidémie

C’est le pays le plus endeuillé par le Covid-19 au monde. Depuis le 11 juin 2020, la courbe du nombre de nouveaux cas journaliers remonte en flèche : d’environ 21.000 nouveaux cas par jour au 13 juin, à quelque 41.000 nouveaux cas le 1er juillet. Et rien n’invite à l’optimisme selon le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des maladies infectieuses : « Je ne serais pas surpris que nous atteignions 100.000 par jour si on ne renverse pas la tendance » s’est inquiété l’éminence scientifique de la cellule de crise présidentielle sur le coronavirus. En tout, 29 des 55 Etats et territoires américains voient aujourd’hui la courbe des nouveaux cas monter. Et celle des décès devrait suivre le même chemin comme l’indique le rebond du 25 juin. L’origine de cette « deuxième vague » américaine réside essentiellement dans un confinement globalement peu respecté et un déconfinement trop précoce, alors que la maîtrise des foyers épidémiques n’était pas effective. 

Le Brésil, où la population immunisée varie énormément selon les régions.

Le Brésil a recensé 1.252 décès supplémentaires causés par le coronavirus au cours des 24 dernières heures, portant le bilan total de l’épidémie à 61.884 morts dans le pays, a rapporté jeudi 2 juillet 2020 le ministère de la Santé. Selon ces données, 48.105 nouveaux cas de contamination ont été confirmés, pour un total de 1,496.858 cas depuis le début de l’épidémie.

 

Le Brésil vient d’annoncer les résultats d’une étude nationale appelée Epicovid19-BR sur 133 villes du pays. Elle était basée sur l’interrogatoire et le test sérologique pour les anticorps contre le Covid-19 de près de 90.000 personnes au cours de trois périodes réparties entre les mois de mai et juin 2020. 3,8% de la population possédait des anticorps dans la troisième phase fin juin 2020. Cependant, « les taux varient de zéro à 20% entre les villes analysées, renforçant la nécessité d’apporter des réponses différentes pour chaque commune du pays« , réagit le secrétaire exécutif Elcio Franco dans un discours disponible sur le site du ministère de la Santé brésilien. A Rio, le taux de population immunisée était passé de 0,18% à 0,47% entre mai et juin. Toujours dans la capitale, le nombre de personnes déjà infectées est en moyenne environ dix fois supérieur à celui constaté en avril.

La Russie, au taux de mortalité étrangement bas.

Avec 666.941 cas recensés au 2 juillet 2020, la Russie est le troisième pays le plus touché au monde par le Covid-19, juste derrière les Etats-Unis et le Brésil, d’après l’Université Johns Hopkins. En revanche, son nombre de morts n’est qu’à la onzième place mondiale, avec 9.844 décès. Selon une enquête du New York Times et du Financial Times, ces chiffres ne correspondent pas à l’excès de mortalité enregistré en Russie en 2020 par rapport à l’année précédente. Selon leurs calculs, le nombre de morts pourrait être jusqu’à 70% plus élevé. Les autorités russes contestent, et réclament un démenti de la part des deux journaux.
Selon Le Monde, cette basse mortalité pourrait également s’expliquer par une concentration des cas dans la capitale, où les hôpitaux sont les mieux équipés. D’après le quotidien, les mauvaises conditions de prise en charge des malades dans les hôpitaux régionaux expliquent que les soignants représentent 6,5% des décès dus au Covid-19. Le gouvernement russe a d’ailleurs récemment mis à jour le nombre de décès chez les soignants hospitaliers, qui passe de 101 à 489 décès.

BILAN AU 4 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

166 960 Cas dont 582 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -77)    29 893 dont 18 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +4)–7 990 hospitalisations soit 158 de moins en 24h (J-1 +30)- 560 personnes en réanimation, soit 13 de moins en 24 heures.(J-1 -4) – 77 060 personnes guéries, soit 258 de plus.(J-1 +5) 

La crise du coronavirus ne faiblit pas aux Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie. Ce vendredi, le pays dirigé par Donald Trump a annoncé avoir recensé 53 069 nouvelles contaminations lors des dernières 24h (+649 morts), un nouveau record quotidien, signe que le virus continue de se propager sur le territoire. Au total, le bilan des USA s’affiche à 2 739 879 cas et 128 740 décès, selon le décompte effectué par l’université John Hopkins. Le nombre d’infections explose notamment dans plusieurs Etats du sud et de l’est du pays, notamment au Texas, où le port du masque a été rendu obligatoire dans les lieux publics. « Nous pouvons maintenir les entreprises ouvertes et développer notre économie (…) mais cela exige que chacun d’entre nous joue son rôle pour se protéger mutuellement », a ainsi déclaré le gouverneur Greg Abbott.

Au Brésil, le deuxième pays le plus impacté, en nombre de cas et de morts, par le Covid-19, la situation ne s’améliore pas non plus, au contraire. Le pays a lui aussi enregistré un nouveau triste record quotidien de contaminations, ce vendredi, avec 48 105 cas supplémentaires (+1 252 morts), ce qui porte le total à près de 1,5 million, pour 60 632 décès. D’autres pays d’Amérique latine sont en souffrance, à l’image du Pérou, qui vient de passer le cap des 10 000 morts, du Mexique dont le bilan s’approche des 30 000 décès, du Chili (près de 6 000 morts)… Selon l’Organisation panaméricaine de la santé, la région pourrait enregistrer plus de 400 000 morts (le total est d’environ 100 000 actuellement) dans les trois mois si des mesures sanitaires plus strictes ne sont pas mise en places.

 

Ce vendredi 3 juillet, le bilan de la pandémie dans le monde s’établit à 10, 9 millions de cas confirmés et 521 298 morts. L’OMS a par ailleurs rappelé hier que, depuis une semaine, le nombre de contaminations dépasse les 160 000 par jour et que 60 % de tous les cas de Covid-19 recensés depuis le début de l’année ont été signalés au cours du mois dernier.

BILAN AU 3 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 3 JUILLET EN GUYANE



Les États-Unis ont perdu le contrôle de l’épidémie

C’est le pays le plus endeuillé par le Covid-19 au monde. Depuis le 11 juin 2020, la courbe du nombre de nouveaux cas journaliers remonte en flèche : d’environ 21.000 nouveaux cas par jour au 13 juin, à quelque 41.000 nouveaux cas le 1er juillet. Et rien n’invite à l’optimisme selon le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des maladies infectieuses : « Je ne serais pas surpris que nous atteignions 100.000 par jour si on ne renverse pas la tendance » s’est inquiété l’éminence scientifique de la cellule de crise présidentielle sur le coronavirus. En tout, 29 des 55 Etats et territoires américains voient aujourd’hui la courbe des nouveaux cas monter. Et celle des décès devrait suivre le même chemin comme l’indique le rebond du 25 juin. L’origine de cette « deuxième vague » américaine réside essentiellement dans un confinement globalement peu respecté et un déconfinement trop précoce, alors que la maîtrise des foyers épidémiques n’était pas effective. 

Le Brésil, où la population immunisée varie énormément selon les régions.

Le Brésil a recensé 1.252 décès supplémentaires causés par le coronavirus au cours des 24 dernières heures, portant le bilan total de l’épidémie à 61.884 morts dans le pays, a rapporté jeudi 2 juillet 2020 le ministère de la Santé. Selon ces données, 48.105 nouveaux cas de contamination ont été confirmés, pour un total de 1,496.858 cas depuis le début de l’épidémie.

 

Le Brésil vient d’annoncer les résultats d’une étude nationale appelée Epicovid19-BR sur 133 villes du pays. Elle était basée sur l’interrogatoire et le test sérologique pour les anticorps contre le Covid-19 de près de 90.000 personnes au cours de trois périodes réparties entre les mois de mai et juin 2020. 3,8% de la population possédait des anticorps dans la troisième phase fin juin 2020. Cependant, « les taux varient de zéro à 20% entre les villes analysées, renforçant la nécessité d’apporter des réponses différentes pour chaque commune du pays« , réagit le secrétaire exécutif Elcio Franco dans un discours disponible sur le site du ministère de la Santé brésilien. A Rio, le taux de population immunisée était passé de 0,18% à 0,47% entre mai et juin. Toujours dans la capitale, le nombre de personnes déjà infectées est en moyenne environ dix fois supérieur à celui constaté en avril.

La Russie, au taux de mortalité étrangement bas.

Avec 666.941 cas recensés au 2 juillet 2020, la Russie est le troisième pays le plus touché au monde par le Covid-19, juste derrière les Etats-Unis et le Brésil, d’après l’Université Johns Hopkins. En revanche, son nombre de morts n’est qu’à la onzième place mondiale, avec 9.844 décès. Selon une enquête du New York Times et du Financial Times, ces chiffres ne correspondent pas à l’excès de mortalité enregistré en Russie en 2020 par rapport à l’année précédente. Selon leurs calculs, le nombre de morts pourrait être jusqu’à 70% plus élevé. Les autorités russes contestent, et réclament un démenti de la part des deux journaux.
Selon Le Monde, cette basse mortalité pourrait également s’expliquer par une concentration des cas dans la capitale, où les hôpitaux sont les mieux équipés. D’après le quotidien, les mauvaises conditions de prise en charge des malades dans les hôpitaux régionaux expliquent que les soignants représentent 6,5% des décès dus au Covid-19. Le gouvernement russe a d’ailleurs récemment mis à jour le nombre de décès chez les soignants hospitaliers, qui passe de 101 à 489 décès.

BILAN AU 6 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

168 335 Cas dont 1375 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +793)    29 920 dont 27 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +9)–7 850 hospitalisations soit 140 de moins en 24h (J-1 +18)- 548 personnes en réanimation, soit 12 de moins en 24 heures.(J-1 +1) – 77 313 personnes guéries, soit 259 de plus.(J-1 +1) 

Si la situation semble stabilisée en Europe depuis plusieurs semaines, le combat contre le nouveau coronavirus Covid-19 est loin d’être gagnée sur le Vieux Continent, comme en témoigne la résurgence de cas dans certaines régions d’Espagne, et le retour de restrictions dans certaines régions Samedi, c’est le confinement de la zone del Segria, autour de la ville de Lerida (Catalogne), abritant environ 200 000 habitants, qui a été décidé par les autorités. Dimanche, ce sont 70 000 habitants des 14 localités du comté d’A Mariña, dans le nord-ouest de la Galice, qui ont été mis « en quarantaine », après l’apparition d’une centaine de contaminations, propagées dans des bars et des restaurants :  ils ne peuvent plus se déplacer à l’extérieur de la zone, ni se réunir à plus de dix personnes. Ce reconfinement est pour le moment prévu pour cinq jours, l’objectif des autorités étant que la population puisse se déplacer pour aller voter aux élections régionales, dimanche prochain. « La priorité numéro un est la santé publique », a néanmoins précisé Alberto Nuñez Feijoo, le président de cette région du nord-ouest de l’Espagne.

Dans le reste du monde, c’est aux Etats-Unis que la situation reste la plus inquiétante en termes de nombre de contaminations et de morts dues au Covid-19. Les USA, qui ont enregistré 42 000 nouveaux cas et 296 morts supplémentaires lors des dernières 24h, affichent désormais un bilan de plus de 2,9 millions de cas, pour 132 226 décès. Dans plusieurs Etats, les capacités hospitalières seront bientôt dépassés à en croire les autorités locales, inquiètes des prises des positions de Donald Trump, qui continue de minimiser l’ampleur de la pandémie. Steve Adler, le maire démocrate de la ville texane d’Austin a ainsi estimé dimanche que le ton du président était « dangereux » et a ajouté : « Si nous n’infléchissons pas la trajectoire, nos hôpitaux pourraient être surchargés dans deux semaines ». La rapidité du déconfinement n’est pas non plus du goût de Kate Gallego, la maire de la ville de Phoenix, Kate Gallego, qui a, elle, regretté :  » Nous avons rouvert beaucoup trop tôt en Arizona ».  Ce lundi 6 juillet, le bilan de la pandémie dans le monde s’établit à 11 450 247 cas confirmés et 534 276 morts.

BILAN AU 3 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 6 JUILLET EN GUYANE



Les propos de Donald Trump qualifiés de dangereux. 

Les Américains enregistrent depuis plus d’une semaine des nombres d’infections record (40.000 en 24 heures durant le week-end). « Nous avons rouvert beaucoup trop tôt en Arizona« , a déploré la maire de la ville de Phoenix Kate Gallego, plaidant pour un reconfinement. Le président Donald Trump continue pourtant d’affirmer que la crise est « sur le point » de s’achever, s’attirant l’ire entre autres du maire démocrate de la ville texane d’Austin, Steve Adler, qui a qualifié ses propos de « dangereux » pour les habitants de sa ville, dont les services de réanimation risquent d’être débordés « d’ici dix jours« .
La tendance demeure également inquiétante dans plusieurs pays d’Amérique latine. Le Chili a annoncé le 5 juillet avoir franchi le seuil des 10.000 morts, et la Colombie celui des 4.000 morts. Au Pérou, le nombre de personnes contaminées dépasse les 300.000. Le ministre bolivien de la Santé Eidy Roca a été hospitalisé pour des « complications dues au Covid-19« . Quant au Mexique, il est devenu le 4 juillet le 5e pays le plus endeuillé, avec 30.366 décès.Des restrictions locales en Europe.L’Australie va isoler l’Etat de Victoria du reste du pays après une flambée d’infections dans la ville de Melbourne, notamment dans plusieurs immeubles densément peuplés. Deux mois après son déconfinement, Antananarivo, capitale de Madagascar, sera de nouveau placée en confinement à partir de le 6 juillet.

La situation est moins tendue en Europe, où le premier Grand Prix de la saison 2020 de Formule 1 a pu avoir lieu le 4 juillet à huis clos sur le circuit de Spielberg (Autriche), avec plus de trois mois de retard. En Angleterre, la réouverture des pubs a entraîné des débordements festifs et très alcoolisés dans la nuit de samedi à dimanche, faisant craindre de nouvelles contaminations dans un pays déjà durement touché.

L’Europe continentale s’inquiète aussi d’une résurgence de l’épidémie, qui a déjà conduit les autorités de plusieurs pays à mettre en place de nouvelles restrictions locales. Le 6 juillet, le gouvernement du Kosovo a décidé de réintroduire un couvre-feu dans la capitale Pristina et trois autres villes du pays pour répondre à un regain de cas du Covid-19. Il sera en vigueur de 21h00 à 05h00. Au Pays-Bas, le ministre de l’Agriculture a annoncé que des dizaines de milliers de visons avaient été abattus après que des cas de Covid-19 ont été signalés dans 20 élevages afin d’éviter qu’ils ne deviennent des foyers de contamination. Après une région de 200.000 habitants le 4 juillet en Catalogne, 70.000 personnes ont été soumises le lendemain à des mesures d’isolement en Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne, deux semaines après la levée du sévère confinement imposé à ce pays. En Allemagne, des mesures similaires avaient été prises fin juin face à l’éruption d’un important foyer de contamination parti du plus grand abattoir d’Europe. Le pays reste parmi l’un des moins touchés sur le Vieux-Continent. Il a été aussi l’un des premiers à déconfiner mais près de deux mois après le début de levée des restrictions, il tourne encore au ralenti, notamment dans le secteur de la gastronomie. « Nous n’avons récupéré qu’à peine 20 à 30% de notre clientèle depuis la réouverture du restaurant« , s’inquiète Vu, patron de Zen Kitchen, petit restaurant asiatique près de la célèbre avenue Unter Den Linden, dans le centre de Berlin.

 

La pandémie de Covid-19 a fait au moins 531.789 morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles le 5 juillet. Plus de 11 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires.

BILAN AU 7 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

168 810 Cas dont 475 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -900)    29 933 dont 13 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -14)–7 594 hospitalisations soit 256 de moins en 24h (J-1 -116)- 538 personnes en réanimation, soit 10 de moins en 24 heures.(J-1 +2) – 77 655 personnes guéries, soit 336 de plus.(J-1 +77) 

Coup de théâtre au Brésil dans cette crise du coronavirus : le président Jair Bolsonaro (65 ans), qui avait fait savoir lundi s’être soumis à un test après avoir présenté des symptômes du Covid-19, a indiqué aujourd’hui qu’il état bien porteur de la maladie. « Le résultat positif  vient d’arriver », a-t-il déclaré lors entretien accordé à plusieurs chaînes de télévision brésiliennes. Cette annonce, qui intervient alors que le Brésil affiche des bilans de plus en plus inquiétants en terme de contaminations et de nombre de morts liés au virus (1 222 décès et 46 280 cas ont été recensés lors des dernières 24h, pour un bilan total de 65 487 décès et 1 623 284 cas), résonne comme un véritable coup dur pour Bolsonaro, qui minimise depuis des mois l’ampleur de la crise et qui s’était affiché à de nombreuses reprises en public sans porter de masque.

La pandémie de coronavirus continue par ailleurs de progresser dans le monde en ce mois de juillet et des pays qui étaient jusqu’ici relativement épargnés, ou qui pensaient avoir stabilisé la situation, sont à leur tour touchés  par le Covid-19. C’est le cas de l’Australie et plus particulièrement de l’Etat de Victoria, dot les autorités ont décidé de procéder au reconfinement de la ville de Melbourne (5 millions de personnes, après la découverte de nombreux nouveaux cas.  A partir de minuit dans la nuit de mardi à mercredi, et pour une durée d’au moins six semaines, les habitants devront rester à leur domicile. Quatre motifs de sortie sont autorisés : pour effectuer des achats de première nécessité, pour se soigner, pour pratiquer une activité sportive, et pour travailler ou étudier s’il n’est pas possible de le faire chez soi. En Australie, le bilan actuel qui fait état de 8 755 cas de Covid-19 et de 106 décès n’a pour le moment rien d’alarmant, mais les autorités font preuve de prudence . »Au cours des 36 dernières heures, nous avons perdu deux vies supplémentaires dans l’Etat de Victoria, emportées par ce virus mortel », a notamment déclaré Daniel Andrews, le Premier ministre de l’Etat de Victoria, avant d’ajouter : « Nous sommes à l’aube de notre deuxième vague et nous ne pouvons pas laisser le virus se propager dans notre communauté ».

 

La situation est toujours alarmante aux Etats-Unis, pays le plus touché par cette crise du coronavirus, qui continue d’afficher un nombre quotidien de contaminations impressionnant : 45 979 nouveaux cas ont été recensés lors des dernières 24h, faisant passer le total à 3 001 896 infections recensées depuis le début de la pandémie, pour 132 573 décès. Le président Donald Trump a pourtant estimé ces derniers jours que la crise était sur le point de s’achever, provoquant de vives réactions de la part de plusieurs maires de villes (Phoenix en Arizona, Austin au Texas), qui redoutent, eux, que les capacités hospitalières soient rapidement saturées dans leurs Etats respectifs. Le bilan de la pandémie dans le monde s’établit, ce mardi 7 juillet 2020, à 11 620 096 cas confirmés et 538 057 morts.

BILAN AU 3 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 7 JUILLET EN GUYANE


Le Covid-19 peut-être transmis par l’air, avertissent des experts mondiaux

Un groupe de 239 scientifiques internationaux a appelé les autorités de santé de la planète et en particulier l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à reconnaître que le nouveau coronavirus peut se propager dans l’air bien au-delà de deux mètres et à recommander par conséquent une ventilation vigoureuse des espaces publics intérieurs. Leur lettre vise directement l’organisation onusienne, déjà critiquée pour avoir tardé à recommander les masques, et ici accusée de refuser de voir l’accumulation d’indices d’une propagation par l’air du virus qui a tué plus de 500.000 personnes dans le monde en six mois. Des études, sur le SARS-CoV-2 et d’autres virus respiratoires, ont mis en évidence que des particules virales étaient aussi présentes dans des gouttelettes microscopiques (moins de 5 microns de diamètre) dans l’air expiré par une personne infectée ; plus légères, elles peuvent rester en suspension en intérieur, potentiellement des heures, et être inspirées par d’autres gens. Les infectiologues français sont-ils trop proches de Gilead ?Les défenseurs de l’hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19, menés par le Pr Didier Raoult, ont souvent dénoncé un manque d’impartialité de la part de certains infectiologues à cause de leur proximité avec l’entreprise pharmaceutique Gilead.  Le 6 juin 2020, le Pr Raoult a même publié un article scientifique où il affirme qu’il y a une corrélation entre l’opinion défavorable pour l’hydroxychloroquine et la somme perçue de la part de Gilead chez les membres du Collège des universitaires des maladies infectieuses et tropicales (CMIT), qui regroupe les experts des maladies infectieuses en France. Sciences et Avenir a enquêté sur ces liens et interrogé les médecins concernés. Les pompiers critiquent vertement le ministère de la Santé pour sa gestion de la crise.Dépassés et incapables de coordonner les secours : dans un rapport au vitriol, la fédération des pompiers a étrillé la gestion de l’épidémie de coronavirus par le ministère de la Santé et ses agences, qui dénoncent des accusations infondées. Ce rapport vient alimenter des tensions de longue date entre les pompiers, qui dépendent de l’Intérieur, et les services de santé sur la façon de gérer les appels d’urgence, le secours et le transport des malades. Les pompiers se sont sentis particulièrement « sous-utilisés« , souligne leur fédération. Dans certains départements, « on a vraiment fait attention à ne pas utiliser les pompiers« , ajoute même M. Deregnaucourt. Interrogé par l’AFP, le ministère de la Santé a regretté la publication « en pleine crise » d’un « rapport clairement pas étayé » qui « ne reflète pas les actions » des professionnels mobilisés.Médicaments contre le Covid-19 : déceptions en série dans les essais cliniques.La liste des médicaments potentiels contre le Covid-19 continue de se réduire : après l’hydroxychloroquine, les essais cliniques européens Solidarity et Discovery ont également abandonné le traitement lopinavir/ritonavir, jugé inefficace et suspecté d’effets indésirables. Après cette décision, ces deux essais ne portent désormais plus que sur un seul médicament, le remdesivir, qui vient d’obtenir une mise sur le marché conditionnelle au sein de l’Union européenne. « Les résultats préliminaires montrent que l’hydroxychloroquine et l’association lopinavir/ritonavir ne réduisent que peu voire pas du tout la mortalité des patients hospitalisés pour le Covid-19 par rapport aux soins standard« , a fait valoir l’OMS dans un communiqué. En outre, l’essai Discovery a mis en lumière « la fréquence significativement plus élevée d’effets indésirables graves concernant la fonction rénale » chez les patients sous lopinavir/ritonavir, a indiqué dans un communiqué l’Inserm, institut de recherche français qui organise cet essai.

BILAN AU 8 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

169 473 Cas dont 663 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +188)    29 965 dont 32 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +19)–7 297 hospitalisations soit 297 de moins en 24h (J-1 -41)- 529 personnes en réanimation, soit 9 de moins en 24 heures.(J-1 +1) – 77 996 personnes guéries, soit 341 de plus.(J-1 +5) 

L’Organisation mondiale de la santé, qui a encore rappelé ces dernières heures que l’épidémie continuait de s’accélérer à travers le monde et que le pic de la pandémie n’était pas encore atteint, compte un membre en moins depuis mardi : le président Donald Trump, qui reproche à l’OMS de ne pas avoir réagi assez rapidement au début de la crise et de se montrer trop complaisant avec la Chine, a décidé retirer officiellement son pays de l’agence, dont il était le contributeur le plus important. Une décision vivement critiquée outre-Atlantique, où la Fédération des scientifiques américains s’est insurgée contre cette décision « qui ne fera que nuire à la lutte mondiale contre le Covid-19 » et qui intervient selon elle « au moment où on a le plus besoin de coopération internationale ». Les opposants politiques de Trump ont également fait part de leur désaccord. « Cela ne va pas protéger les vies ou les intérêts des Américains, cela va laisser les Américains malades et l’Amérique seule », a regretté le sénateur démocrate Robert Menendez, tandis que Joe Biden, le candidat du Parti démocrate aux prochaines élections présidentielles, a indiqué sur Twitter : « Le premier jour de ma présidence, je rejoindrai l’OMS et réaffirmerai notre leadership mondial. « Les Américains sont plus en sécurité quand l’Amérique s’engage pour renforcer la santé mondiale ».

Cette polémique survient alors que les Etats-Unis sont « enfoncés jusqu’aux genoux » dans la pandémie, selon les termes d’Anthony Fauci, le directeur de l’Institut américain des maladies infectieuses, avec 3 062 255 cas et 133 571 décès recensés au total. La situation sur le sol américain est d’autant plus inquiétante que le nombre de contaminations quotidiennes a atteint un nouveau record ces dernières 24h, avec 60 000 infections recensées selon l’Institut John Hopkins, et 969 décès supplémentaires. Le président Donald Trump, qui a assuré le week-end dernier que les USA disposeraient d’un vaccin avant la fin de l’année, tente de relativiser l’ampleur des chiffres en expliquant que ces records sont dus à un excès de test pratiqués sur le territoire.

 

Au Brésil, deuxième pays du monde le plus touché par le coronavirus en nombre de cas (1,6 million) et de morts (66 000), le président fait également polémique : Jair Bolsonaro, réfractaire depuis le début de la pandémie aux mesures de confinement et qui ne cesse de minimiser la gravité de la situation, a lui-même été testé positif au Covid-19, mardi, et a profité de cette annonce pour faire preuve, une nouvelle fois, de provocation, en enlevant son masque devant des journalistes médusés, puis en déclarant : « Je vais parfaitement bien, tout est normal, la vie continue. J’aurais même bien envie de faire une petite balade… mais je ne vais pas la faire à cause des recommandations médicales ». Bolsonaro a également confié qu’il avait choisi de se soigner avec l’hydroxychloroquine, en présentant ce traitement controversé comme le remède miracle : « La réaction a été quasi immédiate. Quelques heures plus tard, je me sentais déjà beaucoup mieux ».

L’annonce du test positif au Covid-19 de Jair Bolsonaro et ses déclarations ont vivement fait réagir ses opposants, parfois de manière très radicale.  » Je suis favorable à ce que sa maladie s’aggrave et qu’il en meure », a ainsi écrit l’éditorialiste Hélio Schwartsman, dans une tribune publiée dans le journal la Folha de Sao Paulo. « Dans l’immédiat, l’absence de Bolsonaro signifierait que nous n’aurions plus un dirigeant minimisant l’épidémie et sabotant les mesures visant à l’atténuer. Est-ce que ça ne pourrait pas sauver des vies, ça ? En mourant, Bolsonaro rendrait un service qu’il a été incapable d’offrir de son vivant ». Au total, le bilan de la pandémie de coronavirus dans le monde s’affiche ce mercredi à 1 1747 994 cas confirmés et 542 100 morts.

BILAN AU 3 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 8 JUILLET EN GUYANE


Il n’y aurait pas d’immunité croisée avec les coronavirus responsables du rhume

Chaque hiver, notre organisme produit des anticorps contre les quatre coronavirus responsables du rhume. Les chercheurs pensaient que ces anticorps pourraient aussi faire barrière au virus du Covid-19, expliquant les formes légères chez les enfants. Mais ce n’est pas le cas.
Un coronavirus n’en cache pas toujours un autre. Chez les enfants, l’immunité contre les coronavirus du rhume commun ne protégerait pas contre le Covid-19, d’après de nouveaux travaux de l’institut Pasteur. Ce principe d' »immunité croisée » aurait pu expliquer à la fois la moindre sensibilité des enfants à ce nouveau virus et les rares cas de syndrome inflammatoire graves similaires aux maladies de Kawasaki.

En dehors de rares cas de flambée du système immunitaire, les enfants sont notoirement moins sensibles au Covid-19 que les adultes, montrant peu ou pas de symptômes. Cette différence pourrait s’expliquer par l’infection par les coronavirus du rhume, très fréquente chez les enfants, supposent les chercheurs dans ces nouveaux travaux encore à l’état de pré-publication – c’est-à-dire qu’ils n’ont pas encore été relus et validés par d’autres experts du domaine. L’infection de l’organisme génère en effet des anticorps et des globules blancs spécialement calibrés pour reconnaître la menace. Cette réponse immunitaire est spécifique d’un ou plusieurs fragments précis du micro-organisme infectieux. Mais il arrive que des virus ou bactéries très proches puissent activer la réponse immunitaire destinée à un autre : c’est ce qu’on appelle l’immunité croisée.
La mise en évidence d’anticorps et de cellules de l’immunité reconnaissant le virus SARS-CoV-2 du Covid-19 chez des individus avant le gros de l’épidémie a soulevé la question de l’immunité croisée avec les virus responsables du rhume. Ils sont en effet quatre coronavirus, répondant aux doux noms de NL63, HKU1, 229E et OC43, à peupler nos hivers. Les chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm, de l’Université de Paris et de l’hôpital Necker se sont donc penchés pendant l’épidémie sur 775 enfants, dont 11,5% étaient positifs pour le Covid-19 et 36 présentaient un syndrome de flambée inflammatoire apparenté à la maladie de Kawasaki. L’idée était de récolter et comparer la fréquence et la quantité de leurs anticorps contre le Covid-19 et les quatre coronavirus saisonniers.

Les résultats sont sortis négatifs. La proportion d’enfants possédant des anticorps contre les coronavirus saisonniers, d’environ 67 à 100%, était en effet comparable qu’ils aient le Covid-19 ou le syndrome apparenté à la maladie de Kawasaki ou non, et qu’ils montrent beaucoup ou pas de symptômes. « Les infections antérieures par des coronavirus saisonniers n’ont pas d’impact significatif sur l’infection par le SARS-CoV-2 ou la maladie (apparentée au Kawasaki) qui y est associée chez les enfants« , concluent les chercheurs. Cela contredit donc une étude publiée dans Cell le 14 mai 2020, selon laquelle 40 à 60 % de la population pourrait même être protégée du SARS-CoV-2 grâce à cette immunité croisée.
En revanche, les enfants ont bien produit des anticorps neutralisants, c’est-à-dire des anticorps efficaces pour contrer le virus du Covid-19, rapportent les chercheurs. Ainsi, Ils étaient 100% en fin d’étude, soit deux mois après le pic de l’épidémie, à les posséder, contre 56% en début d’étude. « Comme d’autres l’ont signalé, cela suggère que l’apparition d’anticorps neutralisants est retardée« , concluent les scientifiques.
Fait très important« , ajoutent les chercheurs, les enfants présentaient des symptômes dans les mêmes proportions que les adultes, bien que les leurs soient généralement plus légers, sans que ce soit lié à son âge. « Plus de 50 % des enfants séropositifs n’ont signalé aucun symptôme, une proportion similaire à celle récemment signalée chez les adultes« , pointent-ils. Dans près de 15% des cas d’enfants atteints de Covid-19, un contact avec un parent suspecté d’être atteint a été identifié, augmentant de 2 à 5 fois le risque d’être infecté, précisent les auteurs. « Dans l’ensemble, ces résultats et les données précédentes soulignent que la plupart des enfants ne sont pas diagnostiqués en raison d’infections asymptomatiques, ce qui fait d’eux des vecteurs potentiels de propagation du virus. »

 

BILAN AU 9 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

170 094 Cas dont 621 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -42)    29 979 dont 14 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -18)–7 177 hospitalisations soit 120 de moins en 24h (J-1 +177)- 512 personnes en réanimation, soit 17 de moins en 24 heures.(J-1 -8) – 78 170 personnes guéries, soit 174 de plus.(J-1 -167) 

Le bilan du coronavirus dans le monde s’établit ce jeudi à plus de de 12 millions de cas et près de 550 000 morts, avec de fortes disparités selon les pays. Néanmoins, l’Organisation mondiale de la santé a appelé ce jeudi à l’unité dans la lutte contre le Covid-19. « Nous ne pourrons pas vaincre la pandémie si nous sommes divisés », a ainsi indiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, en référence au retrait récent des Etats-Unis de l’agence onusienne. Cette dernière a par ailleurs fait savoir ce jeudi la céation d’un panel indépendant d’experts afin d’établir  » une évaluation honnête  » de la gestion de la crise et permettre de  » prévenir de telles tragédies dans le futur. Il sera présidé par l’ancienne première ministre néo-zélandaise Helen Clark et l’ex-présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf (Liberia).

Aux USA, pays le plus touché par la crise, le dernier bilan en date fait état d’un nombre impressionnant de 58 601 contaminations recensées sur les dernières 24h (+818 morts), ce qui porte le total à 3 054 699 cas (132 298 décès). Alors que les Etats-Unis avaient stabilisé la situation dans les premiers Etats frappés par le Covid-19, notamment à New-York, elle a vu le virus se déplacer dans le Sud et l’Ouest du pays, où le nombre d’infections s’envole depuis plusieurs semaines, en particulier au Texas, en Floride ou encore dans l’Oklahoma, et notamment dans la ville de Tulsa, où le nombre de cas grimpe en flèche selon les autorités locales, deux semaines après un meeting de campagne présidentielle organisé par Donald Trump dans la ville…

Le président des Etats-Unis continue d’ailleurs à minimiser l’ampleur de la crise et a appelé à la réouverture des écoles, en menaçant les établissements réfractaires de les priver de financements fédéraux. « Nous allons mettre la pression sur les gouverneurs et sur tout le monde pour ouvrir ces écoles à l’automne, c’est très important pour notre pays, pour le bien-être des élèves et des parents », a déclaré mercredi Donald Trump, avant de fustiger la décision de l’université d’Harvard, qui a annoncé vouloir privilégier l’enseignement à distance pour la prochaine année scolaire : « Je trouve ça ridicule. Je pense que c’est l’option de facilité et je pense qu’ils devraient avoir honte d’eux, si vous voulez savoir la vérité ».

BILAN AU 3 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 9 JUILLET EN GUYANE


Le meeting de Donald Trump à Tulsa, responsable d’une flambée de cas ?

Le nombre de cas de Covid-19 recensés à Tulsa, dans l’Etat américain de l’Oklahoma, s’est envolé un peu plus de deux semaines après un meeting de campagne organisé par Donald Trump dans cette ville, ont indiqué le 8 juillet 2020 les autorités sanitaires locales.

Alors que le nombre de cas de Covid-19 avait chuté de 20% entre la semaine du 28 juin et le 4 juillet, le département de la Santé de Tulsa a fait état de plus de 200 contaminations nouvelles chaque jour depuis lundi, avec un pic à 266 mercredi.

 

Une hausse des cas de Covid-19 liée à « plusieurs grands événements »

Pressé de dire si cette explosion de cas était due au meeting présidentiel du 20 juin, le responsable local des services de santé, Bruce Dart, a estimé qu’il était « plus que probable » qu’elle soit liée à « plusieurs grands événements qui ont eu lieu voici un peu plus de deux semaines ».

Plusieurs milliers de partisans du président américain avaient assisté le 20 juin à son grand retour depuis le début de la pandémie. Le rassemblement avait suscité une vive polémique car beaucoup s’inquiétaient des conséquences sanitaires d’une telle foule, sans respect des distanciations physiques et notoirement rétive au port du masque, à l’image de Donald Trump lui-même.

La température des participants était prise à l’entrée de la salle et des masques distribués mais le port n’était pas obligatoire. L’écrasante majorité du public avait assisté au meeting à visage découvert. Plusieurs membres de l’équipe de campagne du milliardaire républicain ont été testés positifs au Covid-19 avant et après le meeting de Tulsa, de même que des agents du Secret Service, le service de protection des personnalités.

 

Les soutiens de Trump ont signé une décharge avant le meeting

Des milliers de personnes avaient également participé la veille dans cette ville du Sud du pays aux célébrations de « Juneteenth », qui commémore la libération des derniers esclaves au Texas en 1865. Par contraste avec le meeting présidentiel, la quasi-totalité des participants à cette fête, organisée en plein air, portaient des masques et la distanciation sociale était de rigueur, avait constaté l’AFP.
Avant le rassemblent de Tulsa, l’équipe de campagne de Donald Trump avait fait signer à ses soutiens désirant se rendre au meeting une décharge l’exonérant de toute responsabilité en cas de contamination au Covid-19.

Le président Bolsonaro annonce être contaminé par le Covid-19
Le président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé mardi avoir été contaminé par le coronavirus, qu’il a longtemps qualifié de «petite grippe», même si la pandémie a déjà fait plus de 65 000 morts dans son pays.
«Ça a commencé dimanche, je ne me sentais pas très bien, ça s’est aggravé lundi, j’ai ressenti de la fatigue et j’ai eu 38 degrés de fièvre», a-t-il révélé.
«J’ai fait une radio à l’hôpital […] et mes poumons étaient propres. Les médecins m’ont donné de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine (un antibiotique) et après je me suis senti mieux. Je vais parfaitement bien», a ajouté M. Bolsonaro.

BILAN AU 10 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

170 752 Cas dont 658 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +37)    30 004 dont 25 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +11)–7 062 hospitalisations soit 115 de moins en 24h (J-1 +5)- 496 personnes en réanimation, soit 16 de moins en 24 heures.(J-1 +1) – 78 388 personnes guéries, soit 218 de plus.(J-1 +44) 

Avec plus de 12 millions de cas et près de 550 000 morts selon le dernier bilan de l’OMS, la pandémie de coronavirus Covid-19 continue de se répandre sur le globe. L’OMS a annoncé la mise en place d’un panel indépendant d’experts pour évaluer sa gestion de la crise sanitaire et appelé à l’unité dans la lutte contre le virus. Si en Europe la situation semble plutôt sous contrôle en dépit de l’émergence de plusieurs foyers de contamination, la situation inquiète particulièrement sur le continent américain. Aux Etats-Unis, le cap impressionnant des 50 000 contaminations quotidiennes est régulièrement atteint alors que le pays a enregistré plus de 130 000 décès depuis l’arrivée du virus. Celui-ci est particulièrement virulent au Texas, en Floride, ou en Oklahoma,  notamment dans la ville de Tulsa, où le nombre de cas s’est envolé selon les autorités locales, deux semaines après un meeting de campagne présidentielle organisé par Donald Trump dans la ville…  Une situation qui pourrait faire évoluer la stratégie américaine en termes de levées de restrictions. Anthony Fauci, l’expert en maladies infectieuses, qui conseille la Maison Blanche sur la crise du Covid-19, a ainsi indiqué :  » Je pense que les Etats doivent mettre sur pause leur processus de déconfinement, même si je ne pense pas que nous devons revenir à une fermeture complète ».

L’inquiétude grimpe aussi en Amérique latine. Après le président brésilien Jair Bolsonaro, c’est la présidente bolivienne qui a annoncé avoir été testée positive au coronavirus. « Je suis positive au Covid-19, je vais bien, je travaillerai à l’isolement. Ensemble, nous allons aller de l’avant », a tweeté Janine Añez. La Bolivie enregistre plus de 42 000 cas de contamination et déplore 1 577 décès liés au coronavirus. Le Pérou a également franchi la barre des 11 000 morts cette semaine. Plus au nord, le Mexique enregistre des records de cas quotidiens et déplore 33 000 morts du Covid-19 depuis le 28 février et la découverte du premier cas dans le pays.

En Australie, qui compte environ 9 000 cas pour 106 morts, c’est la situation à Melbourne qui est scrutée de près. La ville enregistre une centaine de cas quotidiens. Les frontières de l’Etat de Victoria, qui comprend Melbourne, ont été fermées et un confinement de six semaines a été instauré. Les habitants ne peuvent sortir de chez eux que pour aller travailler, faire du sport, se ravitailler ou aller chez le médecin. Par ailleurs, le gouvernement a décidé que seuls 4 000 ressortissants australiens seront autorisés à rentrer chaque jour dans le pays  à partir de lundi, soit la moitié du chiffre habituel.

BILAN AU 10 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 10 JUILLET EN GUYANE


Le coronavirus SARS-COV-2 circulait-il déjà dès 2019 ?

D’anciens résultats de patients et des analyses d’eaux usées montrent que le SARS-CoV-2 a été détecté bien avant le début de l’épidémie dans plusieurs endroits du monde. Sciences et Avenir passe en revue chacune de ces pistes.
Mais qui est vraiment le patient zéro du SARS-CoV-2, c’est-à-dire le tout premier humain atteint par ce virus ? Depuis plusieurs mois, la communauté scientifique essaie de mettre le doigt sur la personne ayant contracté en premier le coronavirus responsable du Covid-19. Si le marché de Wuhan a longtemps été considéré comme le premier foyer d’où l’épidémie s’est ensuite propagée à travers le monde, ces dernières semaines, plusieurs nouvelles pistes ont fait surface. Des analyses d’eau usées et des résultats de patients ré-examinés a posteriori laissent entendre que le virus aurait circulé bien avant la première vague de contaminations. Sciences et Avenir passe en revue chacune de ces pistes.

Le virus présent en Chine dès août 2019 ?

Le SARS-CoV-2 aurait commencé son périple à travers le monde depuis le marché de Wuhan en Chine en décembre 2019. Le virus, pouvant se transmettre de l’animal à l’Homme, aurait pour origine la chauve-souris, avec probablement un hôte animal intermédiaire, comme par exemple le pangolin. Or, une version génétique antérieure au SARS-CoV-2 tel que nous le connaissons aurait déjà émergé à la mi-novembre 2019, selon une étude menée à l’Université d’Harvard et publiée sans avoir été revue par des pairs (une étape importante pour garantir le sérieux d’une publication scientifique). Ce « nouveau patient patient zéro » aurait été identifié dès le 17 novembre, alors que les premiers cas officiels de Covid-19 en Chine datent du mois de décembre.
Pour arriver à ce résultat, l’équipe de chercheurs s’est servie d’une discipline appelée « épidémiologie digitale« . Les scientifiques ont analysé 111 images satellites de Wuhan, datées de janvier 2018 à avril 2020. Que révèlent ces images ? « Une forte augmentation de l’affluence dès août 2019 » sur les parkings des hôpitaux de Wuhan « culminant avec un pic en décembre 2019. » En parallèle, les chercheurs ont surveillé les mots les plus tapés dans le moteur de recherche chinois Baidu. Les mots « toux » mais aussi « diarrhée » ont connu un bond sur la même période. « En août, nous avons relevé un accroissement significatif des recherches liées à la diarrhée, qui n’avait jamais été observé lors des grippes saisonnières précédentes ou qui ne se reflétait pas dans les données concernant les recherches sur la toux« , ont expliqué les scientifiques. Selon eux, ces données apporteraient un nouvel éclairage à la crise du Covid-19. « Nous ne pouvons pas affirmer que ces changements sont directement liés à l’apparition du nouveau virus mais nos résultats corroborent des travaux déjà existants, qui montrent que le Covid-19 a émergé avant d’être identifié au marché au poisson de Huanan (de la ville de Wuhan, ndlr). »
Pourtant, l’étude a été largement critiquée par la communauté scientifique. Le moteur de recherche Baidu lui-même a a déclaré qu’en réalité, les recherches du mot « diarrhée » ont plutôt baissé sur cette période. Par ailleurs, si la diarrhée fait partie des symptômes du Covid-19, la fièvre et les difficultés à respirer sont beaucoup plus communs mais les scientifiques n’ont pas centré leurs recherches sur ces deux symptômes. Cette étude est d’autant plus controversée qu’elle a largement été utilisée (et tweetée) par Donald Trump pour critiquer la Chine dans sa gestion de la pandémie.

Un premier malade en Alsace à la mi-novembre 2019.

L’Alsace et plus largement la région Grand-Est ont été particulièrement touchés par la crise du Covid-19. Si, en France, un habitant de Seine-Saint-Denis est considéré comme le premier patient atteint de Covid-19, cette hypothèse pourrait bientôt être revue. 

BILAN AU 11 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

170 752 Cas dont 658 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +37)    30 004 dont 25 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +11)–7 062 hospitalisations soit 115 de moins en 24h (J-1 +5)- 496 personnes en réanimation, soit 16 de moins en 24 heures.(J-1 +1) – 78 388 personnes guéries, soit 218 de plus.(J-1 +44) 

Avec plus de 12 millions de cas et près de 550 000 morts selon le dernier bilan de l’OMS, la pandémie de coronavirus Covid-19 continue de se répandre sur le globe. L’OMS a annoncé la mise en place d’un panel indépendant d’experts pour évaluer sa gestion de la crise sanitaire et appelé à l’unité dans la lutte contre le virus. Si en Europe la situation semble plutôt sous contrôle en dépit de l’émergence de plusieurs foyers de contamination, la situation inquiète particulièrement sur le continent américain. Aux Etats-Unis, le cap impressionnant des 50 000 contaminations quotidiennes est régulièrement atteint alors que le pays a enregistré plus de 130 000 décès depuis l’arrivée du virus. Celui-ci est particulièrement virulent au Texas, en Floride, ou en Oklahoma,  notamment dans la ville de Tulsa, où le nombre de cas s’est envolé selon les autorités locales, deux semaines après un meeting de campagne présidentielle organisé par Donald Trump dans la ville…  Une situation qui pourrait faire évoluer la stratégie américaine en termes de levées de restrictions. Anthony Fauci, l’expert en maladies infectieuses, qui conseille la Maison Blanche sur la crise du Covid-19, a ainsi indiqué :  » Je pense que les Etats doivent mettre sur pause leur processus de déconfinement, même si je ne pense pas que nous devons revenir à une fermeture complète ».

L’inquiétude grimpe aussi en Amérique latine. Après le président brésilien Jair Bolsonaro, c’est la présidente bolivienne qui a annoncé avoir été testée positive au coronavirus. « Je suis positive au Covid-19, je vais bien, je travaillerai à l’isolement. Ensemble, nous allons aller de l’avant », a tweeté Janine Añez. La Bolivie enregistre plus de 42 000 cas de contamination et déplore 1 577 décès liés au coronavirus. Le Pérou a également franchi la barre des 11 000 morts cette semaine. Plus au nord, le Mexique enregistre des records de cas quotidiens et déplore 33 000 morts du Covid-19 depuis le 28 février et la découverte du premier cas dans le pays.

En Australie, qui compte environ 9 000 cas pour 106 morts, c’est la situation à Melbourne qui est scrutée de près. La ville enregistre une centaine de cas quotidiens. Les frontières de l’Etat de Victoria, qui comprend Melbourne, ont été fermées et un confinement de six semaines a été instauré. Les habitants ne peuvent sortir de chez eux que pour aller travailler, faire du sport, se ravitailler ou aller chez le médecin. Par ailleurs, le gouvernement a décidé que seuls 4 000 ressortissants australiens seront autorisés à rentrer chaque jour dans le pays  à partir de lundi, soit la moitié du chiffre habituel.

BILAN AU 10 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 11 JUILLET EN GUYANE


Les conséquences de la fin de l’état d’urgence en Martinique.

Concernant les déplacements en provenance de la France hexagonale

La stratégie du test préalable à l’embarquement est maintenue.
Pour les voyageurs qui arrivent de l’hexagone, la quarantaine est levée. Une « distanciation renforcée » est recommandée pendant 7 jours, durant laquelle il est nécessaire d’éviter les regroupements, les personnes fragiles et de porter un masque dans les espaces publics. Il est fortement conseillé aux voyageurs de se faire tester à la fin de cette période de 7 jours sur présentation du billet d’avion dans les laboratoires d’analyses médicales (Biosanté, Biolab et CHU). 

Les mesures temporaires applicables aux voyageurs en provenance de Guyane sont inchangées :

Les déplacements en provenance de la Guyane sont limités aux seuls déplacements fondés sur un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé. 
Les voyageurs en provenance de la Guyane doivent présenter un résultat négatif d’un test RT-PCR de détection du génome SARS Cov2 réalisé dans les 72 heures précédant le vol. Ils sont soumis à une quarantaine d’une durée de sept jours à leur arrivée. – En absence de test, le passager peut être autorisé à embarquer sur décision expresse préalable du préfet. Le passager sera testé à l’arrivée en Martinique et placé en quarantaine dans un établissement hôtelier dans l’attente du résultat du test.

Les autorités rappellent la nécessité de respecter les gestes barrières et la distanciation physique. En cas de symptômes évocateurs du Covid-19, les personnes qui habitent ou résident temporairement en Martinique sont invités à appeler le SAMU – centre 15.

Un preuve de plus en faveur d’un effet protecteur du vaccin contre le BCG.

Une augmentation de 10% de la vaccination BCG semble diminuer de la même proportion la mortalité du Covid-19, d’après une étude américaine sur plusieurs pays. Il s’agit cependant d’une forte corrélation et non d’une relation de cause à effet.

Le vaccin BCG, vieux d’un siècle, semble bien avoir un effet protecteur contre le Covid-19. Le degré de déploiement du vaccin BCG dans un pays est en effet fortement corrélé à la mortalité due au Covid-19 qui y est observée, d’après une étude sur 22 pays dans le monde entier. Ainsi, chaque augmentation de 10 % du déploiement du vaccin BCG est associée à une réduction de 10,4 % de la mortalité due au Covid-19. Ces travaux américains publiés dans les revue PNAS ne permettent cependant pas de conclure à une relation directe de cause à effet entre le vaccin BCG et le Covid-19.

Une étroite corrélation entre vaccin BCG et la réduction de la mortalité du Covid-19

Le vaccin BCG semble conférer une immunité largement renforcée contre les infections respiratoires, qui pourrait justifier un effet protecteur contre l’infection par le Covid-19, exposent les auteurs en début de publication. De récentes publications ont d’ailleurs émis cette possibilité. Pour le vérifier, les chercheurs ont évalué l’hypothèse selon laquelle les pays ne disposant pas d’un programme national de vaccination par le BCG auraient une mortalité plus importante due au Covid-19 que les pays qui ont un programme. L’étude portait sur 22 pays du monde socialement comparables en termes de population âgée, de densité de population urbaine et rurale. Ils constatent alors qu’il y a une forte corrélation entre l’augmentation du déploiement de la vaccination BCG et celle de la mortalité par le Covid-19. Au point que l’accroissement de 10% de l’une entraîne la réduction de 10,4% de l’autre. Ce résultat tient compte de l’ajustement sur les éventuelles différences entre les pays en termes de niveau d’urbanisation, d’accès à la santé, du revenu, ou encore du stade et de l’ampleur de l’épidémie de Covid-19.

BILAN AU 07 AOÜT EN FRANCE ET DANS LE MONDE

BILAN AU 07 AOUT EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 07 AOUT EN GUYANE


Les conséquences de la fin de l’état d’urgence en Martinique.

Concernant les déplacements en provenance de la France hexagonale

La stratégie du test préalable à l’embarquement est maintenue.
Pour les voyageurs qui arrivent de l’hexagone, la quarantaine est levée. Une « distanciation renforcée » est recommandée pendant 7 jours, durant laquelle il est nécessaire d’éviter les regroupements, les personnes fragiles et de porter un masque dans les espaces publics. Il est fortement conseillé aux voyageurs de se faire tester à la fin de cette période de 7 jours sur présentation du billet d’avion dans les laboratoires d’analyses médicales (Biosanté, Biolab et CHU). 

Les mesures temporaires applicables aux voyageurs en provenance de Guyane sont inchangées :

Les déplacements en provenance de la Guyane sont limités aux seuls déplacements fondés sur un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé. 
Les voyageurs en provenance de la Guyane doivent présenter un résultat négatif d’un test RT-PCR de détection du génome SARS Cov2 réalisé dans les 72 heures précédant le vol. Ils sont soumis à une quarantaine d’une durée de sept jours à leur arrivée. – En absence de test, le passager peut être autorisé à embarquer sur décision expresse préalable du préfet. Le passager sera testé à l’arrivée en Martinique et placé en quarantaine dans un établissement hôtelier dans l’attente du résultat du test.

Les autorités rappellent la nécessité de respecter les gestes barrières et la distanciation physique. En cas de symptômes évocateurs du Covid-19, les personnes qui habitent ou résident temporairement en Martinique sont invités à appeler le SAMU – centre 15.

Un preuve de plus en faveur d’un effet protecteur du vaccin contre le BCG.

Une augmentation de 10% de la vaccination BCG semble diminuer de la même proportion la mortalité du Covid-19, d’après une étude américaine sur plusieurs pays. Il s’agit cependant d’une forte corrélation et non d’une relation de cause à effet.

Le vaccin BCG, vieux d’un siècle, semble bien avoir un effet protecteur contre le Covid-19. Le degré de déploiement du vaccin BCG dans un pays est en effet fortement corrélé à la mortalité due au Covid-19 qui y est observée, d’après une étude sur 22 pays dans le monde entier. Ainsi, chaque augmentation de 10 % du déploiement du vaccin BCG est associée à une réduction de 10,4 % de la mortalité due au Covid-19. Ces travaux américains publiés dans les revue PNAS ne permettent cependant pas de conclure à une relation directe de cause à effet entre le vaccin BCG et le Covid-19.