Lors des épisodes de violence perpétrées au cours des dernières nuits ( pillages, tentatives de vols, incendies etc…), les forces de l’ordre ont eu à intervenir et des interpellations ont été enregistrées et certains individus ont été condamnés et incarcérées.
Le collectif demande donc l’arrêt des poursuites, une requête à laquelle le gouvernement refuse d’accéder. Un collectif d’avocats veut représenter « toutes les personnes qui font face aux injustices« .
Le collectif d’avocats défendant les jeunes emprisonnés ont tenu à donner une conférence au rond-point de Perrin, aux Abymes. Pendant pas moins d’une heure, ils ont livrés leur retour d’expérience de ce qu’ils vivent au tribunal.
Depuis le début du mouvement, 64 personnes ont été condamnées, selon les parquets de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre.
Très tôt ce mardi matin, le pont de la Boucan à Sainte-Rose, bloqué depuis plus de quinze jours, a été pris d’assaut par les gendarmes, les véhicules blindés, des engins mécaniques et des camions. Objectif : le nettoyage du pont pour le rétablissement de la circulation.
A noter que depuis le mercredi 17 novembre, l’accès à Sainte-Rose, par le pont de la Boucan était obstrué par un barrage érigé par des manifestants.
Une situation compliquée pour les habitants, aucun véhicule n’étant autorisé, pendant plusieurs jours à franchir l’axe routier. Un corridor étant placé pour permettre aux piétons de circuler. De l’autre côté de la commune, en direction de Deshaies, un autre barrage, à Sainte-Marie, empêchait également de quitter Sainte-Rose.
La circulation est « plus ou moins fluide » sur l’ensemble du territoire, a annoncé Routes de Guadeloupe, ce matin. Toutefois, des points de blocage subsistent.
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