La Guadeloupe sous pression

Au 15ème jour de mobilisation les élus ont pris contact et adressé au Collectif des organisations en lutte contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire,  une demande de rencontre. Le collectif des organisations en lutte et les élus acceptent de se retrouver autour d’une table pour négocier.

Maïté Hubert M’Toumo

« Alors il faut savoir que toutes les décisions que nous prenons c’est de manière collective, on se réunit,  donc effectivement nous avons discuté par rapport à la proposition des élus de nous rencontrer, sur le principe on est d’accord, simplement il reste à définir la date. Donc on a reçu leur courrier, leur invitation qui nous invite à discuter dans les plus brefs délais donc nous sommes d’accord, simplement à partir de demain nous allons envoyer la date à laquelle nous souhaitons les rencontrer.

La première chose que l’on fera c’est d’abord écouter ce qu’ils nous diront puisqu’ils nous ont invité. On a bien entendu qu’ils ont déjà réfléchi et qu’ils ont déjà travaillé sur la plateforme, très bien, mais nous nous allons écouter ce qu’ils nous diront. Ca c’est une première chose et la deuxième, c’est que nous aurons à définir effectivement les bases qui nous permettront véritablement d’ouvrir les discussions. Donc cela veut dire quoi, ça veut dire qu’il faudrait qu’on définisse ensemble un accord de méthode pour que nous sachions comment aborder les discussions, avec quelle délégation, comment on s’organise, bref définir les bases pour que nous puissions engager de réelles négociations.
Alors faut bien comprendre que la plateforme de revendications que nous avons déposé au mois de Septembre au niveau de l’autorité de l’état qui est le préfet, regroupe effectivement un certain nombre de points. Il y a des points prioritaires que nous avons défini, que nous avons déjà répété et que je peux redonner qui sont effectivement ; l’arrêt des suspensions des contrats de travail, l’arrêt des interdictions d’exercer pour les professionnels de santé tels que les médecins, les infirmiers libéraux, l’arrêt des poursuites engagées et des sanctions envers les jeunes militants sur les piquets de grève populaires. Nous avons effectivement la nécessité de mettre en place un plan d’urgence, un plan d’embauche pour les jeunes, on dit bien des emplois pérennes  et nous avons effectivement un dernier point qui est un plan d’urgence pour les familles pour permettre effectivement que les familles guadeloupéennes puissent vivre, puissent se soigner et vivre puisque nous savons tous qu’aujourd’hui , la vie est devenue très chère au niveau de la Guadeloupe donc c’est nécessaire que nous mettions en place un plan d’actions .
Par rapport à tout cela, on dit que ça, ce sont les points les plus urgents mais nous avons une trentaine de points et il est hors de question que nous segmentions notre négociation. L’état est pleinement concerné par l’ensemble des points de revendications. Nous rappelons que ce que nous réclamons à travers nos points de revendications concerne les politiques publiques, lorsque nous parlons de par exemple des problèmes de l’eau en Guadeloupe, nous pensons que ce ne sont pas les collectivités qui vont régler ces problèmes d’eau. Donc l’intervention de l’état est importante, c’est aussi valable pour la santé publique, c’est aussi valable pour les négociations collectives.

Un journée marquée en grande partie par l’enlèvement de certains barrages avec l’aide des forces de l’ordre :

MONTEBELLO