La Guadeloupe sous pression

Pas moins de 2 rendez-vous étaient donné ce samedi matin aux sympathisants du mouvement social en cours à l’appel du LKP, l’un à Pointe à Pitre et l’autre à Basse-Terre. Aux côtés du LKP, plusieurs organisations politiques ou associatives ont répondu présentes à cette invitation.
De nombreux groupes de carnaval étaient aussi présents :  Mas 2.0, Akiyo, Masko, Inité Mas, Point d’interrogation, Voukoum, Klé la, Double Face, Nasyon a nèg mawon, Moun Ki Moun, Radikal Mas, et Mas Ka Klé.

Des milliers de personnes dans les rues du Chef-lieu tout d’abord puis sur les routes des Abymes un peu plus tard, une mobilisation de masse que seules les périodes de carnaval pouvaient égaler.

Et même si le nombre de 60 000 de 2009 était loin d’être atteint, le LKP a de quoi se réjouir avec 10 fois moins mais cela reste une démonstration de force qui permet au LKP, soutenu plus que jamais par les mouvements nationalistes, de démontrer s’il le fallait sa popularité et le poids de ses prises de position. En clair, rien ne peut se faire ou se décider sans son aval.

 

 

Initié par Amédée Adélaïde, ancien président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Pointe-à-Pitre, le mouvement « Cohésion Sociale et Libertés Républicaines » se voulait tout d’abord pacifique. Il s’agissait avant tout d’exprimer une autre vérité au milieu d’un conflit particulièrement difficile.
Mais l’appel, s’il a été entendu, n’a pas été suivi d’effets.
Une « Guadeloupe apaisée » a donc été le slogan proclamé par tous ceux qui se seront physiquement déplacés pour cela au cours de ce rassemblement qui les a conduits de la gare maritime à la Place de la Victoire.