La Guadeloupe sous pression

Le leader de la « France Insoumise », Jean-Luc Mélanchon, arrivé en Guadeloupe le mardi 14 Décembre, a longuement échangé ce mercredi 15 décembre avec les membres du Collectif des organisation en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire.

Accueilli par Gaby Clavier, de l’UTS-UGTG, lors de son arrivée au QG installé à l’entrée du CHU, le candidat de La France insoumise à la Présidentielle 2022 a échangé avec chacun. Les soignants suspendus dans différents services, ainsi que les professionnels de santé libéraux ont témoigné de leur situation.
Jocelyn Zou, du syndicat FO-SDIS a indiqué : « « La souffrance est profondeNous allons vers une mort certaine et il n’est pas normal que face à une telle détresse, l’Etat se moque de nous. »

Le leader du LKP, Elie Domota a déclaré : « Nos élus ferment les yeux, ils ferment les oreilles pour mieux fermer la bouche et hier encore ils ont démontré leur irresponsabilité, leur lâcheté face à nos problèmes ».

MAÏTÉ HUBERT M’TOUMO sg de l’UGTG « Oui je trouve que c’est une bonne démarche puisque nos propres élus en Guadeloupe ne font pas ce qu’il faut et nous l’avons bien vu hier dans notre rencontre ils ont préféré faire marche arrière en disant que comme l’état est absent qu’ils ne peuvent rien faire. Alors malheureusement c’est encore une fois des gens qui viennent de l’extérieur qui viennent s’intéresser à nos problèmes alors si cela peut nous faire avancer c’est tant mieux, c’est très bien, mais c’est triste que nous ne sommes pas en capacité nous-même de régler les problèmes que nous avons entre nous guadeloupéens »

Jean Luc Mélanchon « Vu de loin, les gens ne comprennent pas comment ici ont été multipliées les décisions qui ont rendu la situation incontrôlable « 

 

MounGwadloup avaient donné rendez-vous aux représentants de chaque république, ce jeudi 16 décembre à 14h30, à l’espace régional du Raizet. Ils ont bien répondu à cette invitation et tour à tour ils ont présenté leurs revendications et parmi celles-ci on a noter l’une d’entre elles qui est revenu à plusieurs reprises : la démission des élus en place.
Le seul élu présent dans la salle le député LOSBAR a eu fort à faire pour défendre les élus  mais son calme lui a permis quand même de bien maitriser la situation :

Quelques extraits des échanges :

 

« Il est temps qu’on se mette debout et qu’on se batte, pas avec des barrages peut-être, mais avec des textes. Parce qu’ils sont là les textes, mais il faudra que nos élus qui nous représentent, soient suffisamment forts, en aient suffisamment pour se mettre debout comme un seul homme et dire à nos gouvernements oui la loi, mais toute la loi, et rien que la loi. »